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mardi 14 août 2012

« Il ne sert à rien d’encourager le pastoralisme si on ne règle pas le problème du loup »


« Il ne sert à rien d’encourager le pastoralisme si on ne règle pas le problème du loup »

Les producteurs agroalimentaires déplorent que les attaques constantes du canidé finissent par affecter la production du Gamonèu, le fromage emblématique de la zone.

23.06.12 -  T. BASTERRA | LLANES.




« Quel que soit l’éleveur de la comarque avec qui tu parles, la première chose qu’il te raconte ce sont les attaques de loup que son bétail a subies. C’est un problème grave, et nous réclamons à l’Administration qu’elle se préoccupe davantage des éleveurs parce qu’ils sont atteints dans leurs exploitations ». C’est ce que déclare très clairement Roberto Aramburu, l’un des porte-parole du Groupement des Entreprises Innovantes dans le Secteur Agroalimentaire de l’Est des Asturies. Comme le lui ont rapporté les éleveurs, cette année les attaques vont affecter la production du fromage Gamonèu.

« Dans les Picos de Europa, le principal problème des éleveurs a toujours été le loup. Il a le droit d’exister, mais il faut le réguler parce que la surpopulation actuelle est invivable. Il y en a de plus en plus et davantage dispersés. De fait, certains sont passés sur la Sierra del Cuera », ajoute-t-il. Et il affirme que non seulement les fromagers mais aussi les éleveurs viande sont concernés par le problème : « Ils estivent moins de bétail parce que les veaux sont attaqués ». Cette année les attaques au cheptel ont été constantes et il considère que « les politiques de relance du pastoralisme et les investissements importants réalisés pour réhabiliter les cabanes dans les estives afin que les éleveurs fabriquent le Gamonèu ne servent à rien si on ne cherche pas à solutionner le principal problème auquel ils sont confrontés, c’est à dire le loup ».



Moins de producteurs.



Le porte-parole du Groupement indique que c’est pour cette raison que de moins en moins de producteurs se lancent dans la fabrication du fromage de montagne.

Avant ce cri d’alarme d’Aramburu, la même semaine déjà, le Président du Conseil Régulateur du Gamonèu, Gerardo Niembro, avançait que cette production autochtone se verrait affectée cette année par les conséquences du loup : en effet, outre les morts chez les brebis et les chèvres, les troupeaux qui restent sur l’estive sont victimes du stress et donnent moins de lait que d’habitude avec, surtout, un taux de glucose plus élevé ce qui a des conséquences directes sur la qualité de ce produit typiquement asturien.



Traduction : B.Besche-Commenge, ASPAP/ADDIP

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