Pour que l'action de cette fédération continue penser a adhérer

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Page 2) Communiqué de presse et publication

Page 3) Photo de prédation

Page 4) Attaques de loups sur l'homme

Page 5) Combien d'animaux cruellement massacrés par les loups en France?


assemblée générale de la FAR

Pour une campagne et une montagne vivantes et dynamiques sans loup

AG





mercredi 31 juillet 2013

L’élevage marche fermement dans Cangas de Onís

http://www.lne.es/oriente/2013/07/30/ganaderia-camina-firme-cangas-onis/1448751.html

 

Parties de La Venta, plus de 500 personnes ont rejoint la ville pour demander une solution urgente aux problèmes de la profession

La Nueva España - Diario Independiente de Asturias - 30 juillet 2013 – Lucas Blanco

(Traduction : B. Besche-Commenge ASPAP/ADDIP)

 

Marcher ensemble coude à coude pour éviter de céder un centimètre supplémentaire de ses droits. C’est autour de cette consigne que dimanche dernier se sont rassemblées à Cangas de Onís plus de 500 personnes, en majorité éleveurs des diverses municipalité de la comarque orientale des Asturies. Parties de La Venta où elles avaient coupé l’accès à Covadonga pendant une demi-heure, elles ont ensuite entrepris une marche pour réclamer aux administrations de s’impliquer davantage dans la résolution des problèmes que connaît l’élevage.

Une revendication qui n’a fait que confirmer l’attitude adoptée par les éleveurs le jeudi précédent lors de la Fête du Berger : ceux-ci en effet avaient quitté la salle en signe de protestation au moment où la Directrice Générale des Ressources Locales, Fina Álvarez, commençait à prendre la parole parce que ce qui était annoncé ne correspondait pas à leurs principales demandes : contrôle plus important du loup, réalisation de brûlages dirigés pour augmenter la superficie des pâturages dans les Picos de Europa, et mise à disposition des zones déjà récupérées.

 

Ces demandes, et d’autres, ont été formulées en plein centre de Cangas de Onís par le régisseur des pâturages de la montagne de Covadonga, José Antonio García. Après s’être excusé pour la gêne subie par les autres habitants, il a été clair sur l’intention de continuer le mouvement de protestation jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. « Nous campons sur nos positions parce qu’il n’y a pas d’autre solution pour sauver l’élevage », a expliqué le représentant des bergers qui auparavant avait montré sa satisfaction devant l’importante participation et le fait que la marche ait été soutenue par des représentants publics comme le maire de Cangas, José Manuel González Castro.

 

 

De son côté, le président de l’Association des Éleveurs Transhumants des Asturies, Juan Antonio Valladares, avait insisté sur l’union et le civisme des participants : « Je suis sûr que cette union sera durable et permettra de régler le problème du loup et beaucoup d’autres ». Il a annoncé ensuite une nouvelle mobilisation pour le 10 août prochain : « Nous marcherons jusqu’à Covadonga, et dans la même semaine des rassemblements simultanés auront lieu dans les municipalités  où l’élevage est présent ». Il a  ajouté qu’il trouve essentiel d’avoir le soutien des élus locaux afin que les politiques « arrêtent de nous rouler dans la farine avec de belles paroles comme ils le font depuis vingt ans. »

Le loup attaque même les vélos ...

http://www.cbc.ca/news/canada/north/story/2013/07/10/north-cyclist-wolf-alaska-highway.html

http://www.spokesman.com/blogs/outdoors/2013/jul/14/motorist-has-photos-wolf-chased-sandpoint-cyclist/  ...+ photos

http://billingsgazette.com/lifestyles/recreation/wolf-chases-alaska-bound-cyclist/article_66d19edc-2b47-558a-98fe-4268eb4bcacb.html

Le loup attaque même les vélos ..

Un jeune cycliste de 35 ans a été attaqué par un loup.
William "Mac"Hollan et 2 amis ont été sponsorisés pour parcourir l'Idaho au Prudhoe Bay en Alaska à vélo (2750 miles en 6 semaines).
William se trouvait à 800 mètres devant les 2 autres cyclistes faisant partie du trek.
Sentant quelque chose à sa hauteur, le cycliste s'est retourné pensant que c'était ses amis qui le rejoignaient.
Un loup, sorti des bois, s'est jeté sur lui à ce moment-là manquant de justesse de mordre son pied.
Là, s'en est suivi une course poursuite.
Le cycliste s'est saisi d'un spray répulsif pour ours dans une sacoche accroché aux guidons - utilisé à plusieurs reprises, comme dans tant d'autres récits, le spray n'a servi à rien sauf de ralentir le loup de courts instants.
Le loup rattrapait chaque fois le vélo, réussissant même à arracher des morceaux de sacoches.
4 véhicules ont croisé le cycliste sans s'arrêter pour lui prêter main forte.
Après un tournant, se trouvant devant une pente, le jeune homme a perdu tout espoir de s'échapper et de s'en sortir vivant.
Un véhicule tractant une caravane a fini par faire demi-tour pour venir à son secours et au même moment, désespéré, le cycliste s'est jeté devant un camping-car.
La porte arrière se trouvant fermé à clef, le jeune homme a commencé à se jeter à travers la fenêtre ouverte du côté passager, tandis que le loup s'acharnait sur les sacoches du vélo.
Plusieurs conducteurs ayant arrêté leurs véhicules, c'est à coups de gourde et de pierres, dans un concert de cris et de klaxons qu'ils ont réussi à faire partir le loup.
Une fois remis de ses émotions, le cycliste et ses amis sont repartis accompagnés un certain temps par un des véhicules pour s'assurer que le loup ne revienne pas sur ses pas.

Ce n'est pas sans rappeler l'incident du mois de juin quand un autre loup avait pourchassé une moto  ..

(http://www.spokesman.com/blogs/outdoors/2013/jun/16/photos-wolf-chases-bc-motorcyclist/

mardi 30 juillet 2013

Les anti-ours demandent le «port d'armes»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/30/1680548-les-anti-ours-demandent-le-port-d-armes.html
"
Les anti-ours durcissent le ton depuis quelques jours. Après une battue d’effarouchement organisée samedi à Saint-Lary, 26 maires du Couserans, menés par Robert Zonch, conseiller général du canton de Castillon, préparent un courrier destiné au président de la République, à Jean-Marc Ayrault, Premier ministre et à Philippe Martin, ministre de l’Écologie, dans lequel ils proposent plusieurs «solutions». La première : l’autorisation du port d’armes aux bergers, gardiens de refuge et accompagnateurs en montagne. Et cela «dans un souci de sécurité». Les élus locaux demandent également l’autorisation de battues, destinées à la mort du prédateur. «Nous souhaitons que l’ours soit cantonné aux territoires des communes qui souhaitent l’accueillir.» La localisation de l’animal grâce à une puce est également abordée. Une mobilisation en marge de la venue de représentants des ministères de l’Écologie et de l’Agriculture cette semaine, dans le département. «C’est la troisième fois que des observateurs se déplacent. Il ne faut pas s’attendre à une solution concrète», regrette Robert Zonch.

Ignorance ou manipulation des élus régionaux par M. Arcangeli ?

suite a ce communique mensonger voir manipulateur:
https://workspaces.acrobat.com/?d=H2MYWU-nOqXgMczvt9Lvng


l’ADDIP, par la voie de sa Présidente, de son chargé de recherche et porte parole, Monsieur le Maire de Saint-Lary (Ariège), répondent:
https://workspaces.acrobat.com/?d=*sBgkrdTyWOi30Bm*aEmtQ

La lecture est plus facile sur le document d'origine ci dont le lien est ci dessus ou il n'y a pas de problème de retour a la page
 
"
Ignorance ou manipulation des élus régionaux par M. Arcangeli ?

A propos du communiqué de presse des élus Europe Écologie du Conseil régional Midi Pyrénées :
 
« Battue à l’ours ou bizutage du nouveau Ministre de l’Écologie ? » du 29-07-2013
Pesons nos mots : ce communiqué de presse est atterrant par son ignorance totale du dossier ours et ses

approximations. C’est inquiétant pour des élus à un tel niveau de responsabilité. Reprenons dans l’ordre :
 
MENSONGE : « les ours tuent chaque année en moyenne 200 brebis dans les Pyrénées sur un cheptel





de 600.000 têtes, soit 0,03 % »
 
 
 
Il ne viendrait à l’idée d’aucun élève de 1°S de formuler une telle ânerie statistique : confondre deux




échelles d’analyse différentes. En effet les ours sévissent dans certains secteurs où ils sont rassemblés : la
 
 
seule comparaison valable est celle de la situation sur ces estives avant l’ours et aujourd’hui. Les chiffres



sont sans appel, pas seulement pour les pertes directes, il y a aussi les effets induits sur l’état des troupeaux, les

avortements, le travail de plus en plus impossible des éleveurs et bergers concernés etc.

Et la présence de bergers et patous n’y change strictement rien !
 
MENSONGE : la « procédure d’infraction » de la Commission Européenne pour non viabilité…

… mais ce sont les associations financées par notre pays qui ont porté plainte contre lui. En



septembre 2011 déjà M. Arcangeli au nom de l’ADET avait attaqué la France qui cette année là lui avait versé
 
130.000 de subvention sans doute à cet effet : mordre la main qui vous nourrit.


Réponse de la Commission : statut de conservation favorable « la directive Habitats ne fixe aucune




date limite ni les mesures pour atteindre cet objectif /…/ c’est à La France de décider comment y arriver, et

de le faire en tenant compte des aspects économiques, sociaux et culturels ainsi que des caractéristiques
 
 
 
régionales et locales, c’est l’article 2 de la directive. »

MENSONGE : « les pyrénéens - toujours très majoritairement attachés à la présence de l’ours ».

L’UE en réalité a entériné le rejet des Pyrénéens par rapport au programme ours. Article 22 de la

directive Habitats : les réintroductions « ne sont pas obligatoires » et ne pourraient se faire « qu’après

consultation des populations concernées » : concernées, ce n’est ni Midi-Pyrénées, ni la France.

Après les réintroductions de 1996 l’UE avait déjà annulé la suite prévue « à cause de l’opposition des

populations locales ». Le dernier rapport LIFE-Europe (mars 2013) souligne toujours la force de cette

opposition : « la population pyrénéenne d'ours bruns reste donc menacée, et seul un changement important

dans les attitudes locales à la présence de l'ours dans les Pyrénées peut la sauver. »

La battue d’effarouchement en Ariège, comme celle annoncée peu avant par les « populations

concernées » dans les Hautes-Pyrénées, sont une preuve supplémentaire de ce rejet. Le « changement important

dans les attitudes locales » n’est vraiment pas à l’ordre du jour. L’UE elle-même en tire les conséquences :


stop, même si « la population d’ours reste menacée » !
MENSONGE : l’ours « seul mammifère en Midi-Pyrénées classé par l’UICN en “danger critique





d’extinction” »
 
 
 
C’est une supercherie : ce classement ne respecte aucune des directives de l’UICN pour



l’établissement des listes rouges nationales et régionales.
 
L’UICN demande de noter la situation des « espèces mondialement menacées », avec possibilité de ne

 




 
 
pas mentionner celles dont « l’effectif représente moins de 1% des effectifs de la population mondiale. » L’ours




n’est menacé ni mondialement ni dans l’UE, le pourcentage pyrénéen dans les deux cas est proche du

zéro !
 
 
Ces directives obligent aussi à indiquer ce %, ce qu’« oublie » de faire notre liste française ou régionale !

Or ce % est essentiel comme l’indique l’UICN afin de ne pas gaspiller l’argent et bien centrer les programmes de
 
sauvegarde en fonction « du ratio coût/efficacité et des priorités ». On fait exactement l’inverse avec l’ours.



Étrange de voir le Conseiller Régional délégué en charge de la biodiversité, M. Arcangeli, appuyer en ce

sens au lieu de bien orienter les budgets vers les besoins réels et non pas des espèces non menacées. Plus encore

en période de crise.
 
LA VÉRITÉ : L’ADET DU SIEUR ARCANGELI, UNE ESCROQUERIE D’ÉTAT

Les introductions d’ours slovènes de 95-96 ont eu lieu à partir de mensonges qui engagent directement

l’État et le Ministère de l’Environnement à travers G. Simon, son Conseiller technique puis Directeur de la

Nature et des Paysages. Mensonge sur l’acceptation sociale qu’il savait inexistante : « Après quatre ans d’effort




il existe toujours une opposition, voire une très forte opposition locale, à la présence de l’ours brun et tout ce
 
 
que cette présence implique », mais cacha en faisant croire l’inverse à partir d’une « petite structure bâtie pour

l’occasion », l’ADET, « permettant ainsi au projet d’être moins parisien /…/ pendant que le projet « lourd » de

réintroduction évoqué par ailleurs continuerait d’être discuté » (courriers officiels, 01/1991, 12/1992).




C’est cette petit structure moins parisienne que dirige en 2013 M. Arcangeli et au nom de laquelle il

attaque la France.
 
 
Si l’Europe n’avait pas été bernée par M. Simon, agissant au nom de l’État, elle n’aurait pas davantage
 
réintroduit en 95-96 qu’elle ne l’a fait après et pour les mêmes raisons. Toutes les suites du programme ours




découlent de ce mensonge initial.

Il est inadmissible de continuer à faire payer à ceux qui ne le voulaient pas les conséquences d’une
 
 
escroquerie d’État alors que l’Europe elle-même en a tiré les conclusions que nous venons de voir.

L’État doit réparer ce dysfonctionnement majeur du processus de décision : il doit empêcher ces



ours de nuire. Qu’il les mette dans un zoo, qu’il les renvoie en Slovénie peu importe et s’il les retire, ce n’est pas

pour les mettre chez le voisin.

Les signataires du groupe Europe Ecologie au Conseil Régional de Midi-Pyrénées appartiennent à un

Parti de Gouvernement attaché à juste titre à dénoncer les scandales d’État. Celui dont l’ADET a été le moyen
 
est aussi grave que les autres : mensonge d’État, déni de démocratie au dépens des « populations concernées »,



conséquences néfastes pour ces populations. Ils devraient alors en tirer les conséquences : une escroquerie d’État

est une escroquerie d’État, quand bien même elle concerne une réalité que l’on croit judicieux de défendre par

ailleurs.
 
 
"
 
 
 
 

 
 
 

dimanche 28 juillet 2013

Les bergers défient la Principauté lors de la fête des Lacs

https://workspaces.acrobat.com/?d=ttOnUGIQOQbaHwUz*uj3oA
Ci dessus le lien avec la bonne mise en page et les photos...


Ils quittent la salle pendant l’allocution de Fina Álvarez, Directrice Générale des Ressources Naturelles, au cours de la Fête du Berger. José Antonio García Álvarez réélu régisseur des pâturages.

26.07.13 - TERRY BASTERRA| VEGA DE ENOL

 

(Traduction : B. Besche-Commenge ASPAP/ADDIP)

 

     

Sous la tente du Conseil des Bergers, les éleveurs déploient leur banderole sur la table officiel où se trouve l’urne pour l’élection du régisseur : Élevage oui, loups non.

 

C’est une journée de tension que l’on a vécue hier lors de la Fête du Berger célébrée à la Vega de Enol. Au delà de l’ambiance festive et des divers jeux qui animent cette journée, les membres du Conseil des Bergers de la Montagne de Covadonga ont littéralement « plaqué » la représentante de la Principauté, en l’occurrence Fina Álvarez, Directrice Générale des Ressources Naturelles. Entre applaudissements et sifflets, les douze délégués qui représentent les éleveurs de Cangas de Onís ont quitté la tente où se déroulaient les grands moments de la journée, quelques minutes après que Álvarez avait commencé son allocution publique.

 



 

Comme l’a expliqué ensuite José Antonio García Álvarez réélu régisseur des pâturages avec la totalité des voix, les éleveurs de cette zone des Picos de Europa ont agi ainsi parce qu’ils sont « fatigués » d’entendre toujours « le même discours » de la part des représentants de l’Administration régionale. Ce n’est pas la première fois que le Conseil des Bergers manifeste son rejet de la politique mise en œuvre dans le Parc national. Il y a quelques semaines ils avaient déjà quitté pour la même raison une réunion avec le Directeur du Parc pour les Asturies.

Après sa réélection, José Antonio García Álvarez a prononcé un discours dur où il a affirmé que les bergers de Cangas de Onís : « nous nous sentons trompés par les politiques de haut rang et par la Direction du Parc National. Trompés parce que j’ai participé à 110 réunions, et il y a un an nous avons lancé un ultimatum pour que ça change, mais tout reste en l’état. Que faut-il faire pour qu’enfin on fasse cas de nous ? »

 

Le régisseur des pâturages souligne qu’il y a quatre points que les éleveurs jugent incontournables. Tout d’abord que le loup « ne puisse en prendre à son aise, parce que nous, éleveurs, nous ne tenons pas du bétail pour qu’il le mange. » García Álvarez a insisté sur la fait que « le versant Nord des Picos a toujours été une zone libre de prédateurs et ici il ne doit pas y avoir de loups. Le discours de la Directrice sur la nécessité de trouver un équilibre n’a aucun sens. Depuis 20 ans on a démontré que c’est impossible et que ça ne marche pas. » Le « ridicule » des indemnisations versées aux éleveurs pour les bêtes mortes à cause du loup et « les réticences qu’ont les gardes à certifier que c’est bien le loup qui a tué pour déjà recevoir les indemnisations en attente depuis deux ans », est la seconde revendication.

Les deux autres aspects non négociables pour les bergers de Cangas sont que des écobuages contrôlés soient réalisés afin d’éliminer buissons et broussailles et régénérer les pâturages tant à l’intérieur du Parc que dans sa zone d’influence, et que l’Administration lève les restrictions de pâturage sur les terrains où la végétation a déjà été récupérée. Ils réclament aussi « une meilleure implication » des politiques locaux, à qui ils demandent de tenir « le même discours » lorsqu’ils sont à Oviedo /Capitale des Asturies et siège de leur Gouvernement/ que lorsqu’ils sont dans les Picos.

 

Écobuage et débroussaillage

À ce propos précisément, la Directrice Générale des Ressources Naturelles avait prévu de faire une annonce avant que les membres du Conseil des Bergers et la grande majorité des éleveurs ne quittent la salle pendant son discours. Elle a donc expliqué ensuite aux journalistes présents que la Consortium du Parc national réaliserait ces opérations à partir de la semaine prochaine dans les cinq concejos asturiens concernés « une fois passée l’époque de naissance de quelques oiseaux. » Quant aux débroussaillements, qui auront lieu essentiellement à Onís et Cangas de Onís, 80.000 euros leur seront destinés en 2013 et des opérations de nettoyage des sentiers seront aussi effectuées.

Pour les feux contrôlés, Álvarez a annoncé qu’ils auront lieu « dès que la météo le permettra », et qu’elle espère compter sur la collaboration des éleveurs de la zone. Elle va faire aussi en sorte que les brigades qui effectuent ce type d’opération dans d’autres secteurs des Asturies puissent aussi le faire à l’intérieur du Parc.

En ce qui concerne le loup, elle indique que le sentence judiciaire qui empêche son contrôle à l’intérieur du Parc reste toujours en vigueur, mais ajoute « nous sommes en train d’agir à l’extérieur. » Concrètement, « grâce au travail des gardes de la Principauté joint à celui des réserves de chasse de Onís, Cangas de Onís, Llanes et Cabrales, un processus a débuté afin de localiser et détecter deux loups qui agissent dans la zone de Cuana ». L’intention de la Principauté est que les deux prédateurs « ne continuent pas à fréquenter ce territoire ». Elle a aussi rappelé qu’il était prévu de contrôler le canidé dans les zones de Ibéu et Igena. La dirigeante régionale a réaffirmé que la politique de la Principauté est de « contrôler la population de loups afin que le préjudice soit minime, mais il faut aussi assurer la survie de l'espèce ».

 

Au sujet du camouflet que lui ont fait subir les membres du Conseil des Bergers et de la tension qui était palpable dans l’air, elle considère qu’elle est due au « jugement qui empêche le contrôle des loups dans le groupe qui fréquente les Lacs. Je comprends que c’est cela qui est derrière la violence de cette manifestation contre l'administration », a-t-elle déclaré. Peut-être Fina Alvarez va-t-elle un peu trop loin dans son jugement, car, s'il est vrai que la situation vécue hier mettait mal à l'aise, aucune violence n’a été exercée et seuls des cris ont été entendus dans le public contre les politiques du Parc National. En fait, l'intervention des agents de la Garde civile et de la police locale, tous deux présents, n’a pas été nécessaire.

 

Après avoir pris connaissance grâce aux journalistes de ces annonces de la Directrice Générale, le régisseur des pâturages a demandé « de la rapidité »  et assuré que «  au premier geste de bonne volonté de la part de la Directrice et du Parc National je serai avec eux pour le reconnaître et appeler à cesser les barrages routiers ». Il s’agit des barrages de ces dernières semaines décidés pour protester contre la situation vécue par les éleveurs de la région. Le prochain aura lieu ce dimanche à 16 heures et culminera avec une marche, vraisemblablement vers la ville de Cangas de Onís.

 


 



Prenez le temps d'allez voir la vidéo, il y a probablement des idées a retenir...
Plus nous connaissons cette histoire plus cela ressemble a la même chose dans nos parc nationaux et régionaux, les éleveurs français en plus de leurs soutiens aux éleveurs des cantabriques devraient surement agir de la même façon, comme cela a été fait avec l'annulation de la fête d'anniversaire du parc de la vanoise...

Gratuit: cours de piègeage des loups!

http://billingsgazette.com/lifestyles/recreation/wolf-trapping-class-set-for-billings/article_3afcee54-6181-51db-9217-6f7064f67664.html
http://fwp.mt.gov/education/wolfTrapping/

"
Prospective wolf trappers must attend a wolf-trapping certification class and have a Montana trapping license to trap wolves. At the required wolf trapping certification classes, which are being offered statewide, prospective trappers will discuss all aspects of Montana's wolf population and the trappers’ associated responsibilities.
"

L'état du Montana propose des cours gratuits pour obtenir le certificat permettant de piéger des loups au Montana, l'agrément de l'année dernière reste valable... 

samedi 27 juillet 2013

Les Eleveurs des alpes solidaires, des autres éleveurs du monde


Communiqué de presse de la FAR le 27/07/13

La Fédération des Acteurs Ruraux ne peut se rendre aux cours des prochains jours aux différentes actions organisées par les éleveurs locaux…

Mais nous sommes solidaires de leurs actions pour dénoncer l’occupation de leurs pâturages par des prédateurs  protégées par les mensonges de l’uicn… (1-2)

Les premiers avec lesquels nous sommes solidaires sont : les Pyrénéens, les Ariégeois, l’ASPAP… qui organisent samedi 27 juillet 2013 une battue à Saint Lary (3) pour pallier les carences de l’état français qui ne respecte pas ces citoyens, n’applique pas ces lois et oublie particulièrement l’obligation d’assurer la sécurité des biens et des personnes (4), et l’article L113.1 du code rurale : « Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque. »…

Mais aussi les éleveurs des Cantabriques qui vont bloquer, le dimanche 29 juillet 2013, la route des lacs de Covadonga (7) (équivalent de l’Alpes d’huez sur le tour d’Espagne) suite aux attaques incessantes de leurs troupeaux par les loups…

Nous soutenons aussi les Bushmens pour qui la situation est tout aussi grave puisqu’ils sont menacés de déportation… (8-9) Sous couvert de « corridor écologique » l’état veut (avec des fonds français) déporter ces populations d’éleveurs pour libérer les terrains pour les multinationales minières qui recherchent des diamants…

 

 

 










 

 

vendredi 26 juillet 2013

ours: Trop, c’est trop !

L’ASPAP, Association pour la sauvegarde du patrimoine d’Ariège-Pyrénées communique. Foix, le 26/07/2013

 
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Attaques quotidiennes, disparition de centaines de brebis, ours qui approchent toujours plus près des maisons …

En Ariège, où 25 plantigrades tous issus des introductions sèment un désastre humain et économique sans nom,

assumer les carences de l’Etat relève désormais de l’insupportable.

En 2013, l’Europe a reconnu l’illégalité des lâchers de 2006, orchestrés par la France malgré l’opposition des

populations concernées. Ces ours n’auraient jamais du être là.

Nous n’allons plus discuter : ce que l’Etat ne fait pas, nous allons le faire nous-mêmes.

Samedi 27 juillet, une battue d’effarouchement sera lancée à Saint Lary pour repousser les

prédateurs le plus loin possible des estives du Barestet et de l’Estremaille.


Nous mettons en demeure l’Etat français d’empêcher ces ours de nuire. Qu’il les mette dans un zoo, qu’il les renvoie

en Slovénie peu importe et s’il les retire, ce n’est pas pour les mettre chez le voisin !

Si l’Etat ne fait rien, nous appellerons à l’élimination de tout plantigrade qui porterait dommage à notre outil de

travail, comme la loi nous y autorise.

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Départ des opérations à 7h00 place de la mairie à St Lary (09)

Conférence de presse à 11h00 place de la mairie à St Lary.

Chaussures de montagne indispensables pour accompagner l’opération d’effarouchement.
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Note sur le super prédateur : Canis Lupus

https://workspaces.acrobat.com/?d=adoVviOt6*TBcFResUE9Og

Nous remercions les JA 48 de nous avoir transmis l'excellente note qu'ils ont remis aujourd'hui a Monsieur Eric Andrieu député européen PS lors d'une rencontre sur le prédateur:

a voir en totalité sur le lien ci dessus

la copie ci dessous est partielle a cause d'incompatibilité de programme

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Note sur le super prédateur : Canis Lupus



L’agriculture lozérienne….
 
 Permet d’entretenir une SAU de 280 000 hectares soit 54 % du territoire lozérien

Travaille sur un territoire où la forêt représente 45 % de la surface, ce qui est favorable au développement du super prédateur par l’abondance de gibier. Ce fort ratio SAU/forêt met en exergue l’importance de l’élevage de montagne. En effet, l’entretien paysager qu’elle réalise sert à lutter contre la disparition de troupeaux et l’embroussaillement de notre territoire.

Elève des animaux souvent commercialisés sous Labels. Cependant, pour rester concurrent et continuer à travailler dans cette démarche de qualité, les éleveurs n’ont en aucun cas besoin d’une entrave supplémentaire. Laisser le loup se propager c’est :



 Garder les troupeaux dans les bâtiments toute l’année,

 Avoir davantage de fourrage

 Faire un choix entre réduire les troupeaux ou importer de la marchandise (empreinte écologique et économique !!)
 
…avec le loup en quelques chiffres :
 

 
Le nombre d’attaques avérées: de 50 en 1994 à 1874 en 2012 (soit une augmentation de 3748 % tout de même)

 Budget pour réintroduire le loup en 1992 : 2,7 millions d’euros

Budget pour indemniser et cohabiter avec le loup en 2006 : 6,3 millions d’euros ; en 2012 : 12 millions d’euros ; combien devons-nous prévoir pour 2018 ?



Depuis quand le loup aurait-il plus d’importance que des milliers d’éleveurs ?
 
De Mai 2012 à Février 2013, la Lozère a connu 69 attaques occasionnant 49 victimes et 63 blessées. Ce constat ne prend pas en compte les brebis égarées et les dernières attaques.

Les éleveurs sont en détresse face à ce fléau, surtout lorsque qu’on sait qu’éliminer un loup est répressible de 15 000 €d’amende et d’un an d’emprisonnement. Faut-il qu’en France nous en arrivions au même stade qu’en Finlande où un éleveur s’est donné la mort à sa sortie de prison ? Il venait de purger sa peine pour avoir tué trois loups dans une zone ou la présence n’avait pas été avérée par les autorités.

Si l’on se réfère au Code de la sécurité publique, l’Etat a le devoir de veiller à la protection des personnes et des biens (article L111-1). Autrement dit, l’Etat Français ne respecte pas la loi dont il est lui-même l’auteur.
 
A la lecture de l’article L113-1 du Code rural, nous nous demandons pourquoi le loup a encore tant de poids dans la balance face aux éleveurs. Pourtant le texte est limpide : l’Etat doit assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.



Cela est pourtant clair, l’Europe et l’Etat se cachent souvent derrière cette fameuse Convention de Berne pour faire valoir la place du loup dans nos campagnes. Pouvons-nous encore dire qu’elle est d’actualité ?

Pour Jeunes Agriculteurs Lozère, NON ! La convention de Berne est obsolète. Du temps où elle a été rédigée (écrite en 79 mise en vigueur en 82) le loup faisait partit des espèces animales rares et en danger. Au vue de son développement exponentiel ce n’est plus le cas !
 
Il semblerait que la superposition des lois et des réglementations Européennes, Mondiales et Françaises menottent notre pays. En effet le règlement mondial de l’UICN (Union Nationale pour la Conservation de la Nature) dit que les espèces sont protégeables dans les pays où leurs populations représentent plus de 1 % des effectifs mondiaux. Or, les loups français ne représentent que 0.1 % des effectifs mondiaux. La France fait donc le choix de l’inscrire dans sa liste rouge.



La manipulation de l’Etat Français consiste à « oublier » cette dimension mondiale pour généraliser les mesures de protections à toutes les espèces présentent en France quelques soient leurs effectifs.

En conclusion, nous dirons que le seul problème est que les responsables politiques ne souhaitent pas faire avancer le dossier car le lobbying écologiste est de nos jours plus fort que le pragmatisme du terrain.
 
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Royal Canin a-t-il parrainé un combat ours/chien ?

http://news.fr.msn.com/m6-actualite/insolite/combat-ours-chiens-royalcanin-ukraine-badbuzz

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Loin de l'image engagée pour la cause animale, Royal Canin se retrouve dans une position délicate à cause d'une vidéo.
Celle-ci montre un ours attaché par une chaîne à un arbre, attaqué par plusieurs chiens. On peut également découvrir sur les images, des banderoles et trophées portant le nom et le logo de la marque.
Royal Canin s'est dit "horrifié et désolé" par ce type de pratiques. Le groupe a réaffirmé son engagement contre " toute activité qui pourrait mettre en danger la santé de l'animal, altérer son espérance de vie, son bien-être ou son mode de vie".
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Prenez le temps d'allez voir la vidéo...

Est de vous familiariser avec l'ukrainien...

jeudi 25 juillet 2013

Les éleveurs de PACA appellent F. Hollande à l'aide

http://www.eleveursetmontagnes.org/actualite/13-actualite/824-les-eleveurs-de-paca-appellent-f-hollande-a-laide
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L'attaque de loup que viennent de subir les éleveurs à Saint-Martin d'Entraunes (06) est à l'image de ce que vit la profession dans le Sud de la France actuellement. La situation s'est nettement aggravée cet été et est de plus en plus tendue. Le garde de l'ONCFS qui s'est rendu à Saint-Martin d'Entraunes (06) a fait, à lui tout seul, 22 constats d'attaques de loups dans la semaine.
Le nombre d'attaques est en augmentation de 70% dans le 04 et la progression est identique dans les autres départements. Nous recevons chaque jour des témoignages d'hommes et de femmes désespérés et excédés. Dans ce contexte, le Plan d'action national loup s'avère totalement insuffisant et même dangereusement inefficace.
Nous lançons un appel solennel au Président de la République pour qu'il dépêche sur place au plus vite les deux ministres concernés par le dossier, à savoir les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture, afin qu'ils puissent vérifier par eux-mêmes la gravité de la situation et empêcher qu'elle ne dégénère.
Monsieur le Président, les éleveurs sont à bout, pris entre peur et désespoir, résignation et colère. Faut-il vous rappeler qu'il est « du devoir de l'Etat », comme nous l'écrivait notre député des Alpes-de-Haute-Provence, Christophe Castaner, « de protéger les biens et les personnes » ? Faut-il vous rappeler également que la directive habitat prévoit au paragraphe 16 l'éventualité, pour un état membre, de déroger à la règlementation en cas de « dommages importants à l'élevage » et pour « raisons impératives de nature économique » ?
Il est urgent de modifier le Plan loup et de venir en aide aux éleveurs. Monsieur le Président, nous comptons sur vous.
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La FAR continuera d'affirmer que la responsabilité de l'état est pleine est entière dans la situation actuelle...
La responsabilité de Monsieur Hollande va beaucoup plus loin, en ne respectant pas les lois françaises: L111.1 du code de la sécurité publique, L113.1 du code rurale...
en se faisant complice des mensonges de la section française de l'uicn...
Monsieur Hollande est le complice et le commanditaire des attaques de loups sur les troupeaux, mais aussi du sabotage de l'élevage français...
 
Que faut-il pour que l'état réagisse et applique ces propres lois?

mercredi 24 juillet 2013

Un troupeau de brebis attaqué par le loup à Villeneuve-d'Entraunes

http://www.nicematin.com/nice/un-troupeau-de-brebis-attaque-par-le-loup-a-villeneuve-dentraunes.1363158.html
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Une nouvelle attaque de loup a eu lieu ce mardi 23 juillet au matin contre un troupeau de brebis sur les hauteurs de Villeneuve d'Entraunes, dans la haute vallée du Var. Neuf bêtes ont été tuées.
D'autres bêtes, dont le nombre n'est pas encore connu, ont été victimes d'un "dérochement". Autrement dit, ont sauté dans le vide.
Les constatations se déroulent sur place, ce mercredi matin. En présence de la gendarmerie, d'un agent de l'office nationale de la chasse et la faune sauvage, du conseiller général Charles-Ange Ginésy et de l'éleveur en charge du troupeau
Ce dernier craint que le loup n'attaque "toutes les nuits", maintenant qu'il a "suivi le troupeau une première fois". Et l'affirme : "Le loup si je le croise, je le tire, même si je n'ai pas le droit. J'ai le fusil sur l'épaule. Je défend mon gagne-pain."
Ces dernières semaines, plusieurs attaques ont créé la polémique. Fin mai, après de nombreuses attaques de loups, les bergers avaient fait part de leur colère. Le préfet des Alpes-Maritimes avait alors autorisé les tirs de prélèvement. Une "mesurette"avaient dénoncé les éleveurs.
Interpellé sur le sujet, le préfet du Var, lui, avait déclaré rechercher des chasseurs "spécialisés en Amérique du Nord ou en Europe de l'Est".
 
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Plus d'info demain dans nice matin...
 
Mais tous cela nous démontre l'inefficacité du nouveau plan loup... 
 

Foncine le Haut : une nouvelle attaque du loup

http://franche-comte.france3.fr/2013/07/24/foncine-le-haut-une-nouvelle-attaque-du-loup-292811.html
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Dans ce communiqué, la préfecture du Jura affirme que cette attaque a eu lieu le mercredi 17 juillet sur un cheptel ovin. Elle a été constatée et signalée sur la commune de Foncine-le-Haut (canton des Planches en Montagne).
Trois ovins ont été tués et deux autres blessés.
Le communiqué affirme que : "Les conclusions techniques de l’expertise réalisée par les services de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) indiquent qu’il n’est pas à exclure que cette attaque ait été commise par un loup.
Un cliché pris dès le lendemain à partir d’un piège photographique installé à proximité du lieu de l’attaque a en effet permis d’identifier un animal en présentant toutes les caractéristiques."

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Rien de bien nouveau...
il y a 2 ans c'était a la chapelle d'huin, si les loups peuvent faire 200 kilomètres par nuit, mais cela pose problème quand nous voyons que l'administration et les intégristes de l'environnement nient le fait que des attaques de loups puissent avoir lieu a 50 kilomètres des précédentes...