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Nous remercions les JA 48 de nous avoir transmis l'excellente note qu'ils ont remis aujourd'hui a Monsieur Eric Andrieu député européen PS lors d'une rencontre sur le prédateur:
a voir en totalité sur le lien ci dessus
la copie ci dessous est partielle a cause d'incompatibilité de programme
"
Note sur le super prédateur : Canis Lupus
L’agriculture lozérienne….
Permet d’entretenir une SAU de 280 000 hectares soit 54 % du territoire lozérien
Travaille sur un territoire où la forêt représente 45 % de la surface, ce qui est favorable au développement du super prédateur par l’abondance de gibier. Ce fort ratio SAU/forêt met en exergue l’importance de l’élevage de montagne. En effet, l’entretien paysager qu’elle réalise sert à lutter contre la disparition de troupeaux et l’embroussaillement de notre territoire.
Elève des animaux souvent commercialisés sous Labels. Cependant, pour rester concurrent et continuer à travailler dans cette démarche de qualité, les éleveurs n’ont en aucun cas besoin d’une entrave supplémentaire. Laisser le loup se propager c’est :
Garder les troupeaux dans les bâtiments toute l’année,
Avoir davantage de fourrage
Faire un choix entre réduire les troupeaux ou importer de la marchandise (empreinte écologique et économique !!)
…avec le loup en quelques chiffres :
Le nombre d’attaques avérées: de 50 en 1994 à 1874 en 2012 (soit une augmentation de 3748 % tout de même)
Budget pour réintroduire le loup en 1992 : 2,7 millions d’euros
Budget pour indemniser et cohabiter avec le loup en 2006 : 6,3 millions d’euros ; en 2012 : 12 millions d’euros ; combien devons-nous prévoir pour 2018 ?
Depuis quand le loup aurait-il plus d’importance que des milliers d’éleveurs ?
De Mai 2012 à Février 2013, la Lozère a connu 69 attaques occasionnant 49 victimes et 63 blessées. Ce constat ne prend pas en compte les brebis égarées et les dernières attaques.
Les éleveurs sont en détresse face à ce fléau, surtout lorsque qu’on sait qu’éliminer un loup est répressible de 15 000 €d’amende et d’un an d’emprisonnement. Faut-il qu’en France nous en arrivions au même stade qu’en Finlande où un éleveur s’est donné la mort à sa sortie de prison ? Il venait de purger sa peine pour avoir tué trois loups dans une zone ou la présence n’avait pas été avérée par les autorités.
Si l’on se réfère au Code de la sécurité publique, l’Etat a le devoir de veiller à la protection des personnes et des biens (article L111-1). Autrement dit, l’Etat Français ne respecte pas la loi dont il est lui-même l’auteur.
A la lecture de l’article L113-1 du Code rural, nous nous demandons pourquoi le loup a encore tant de poids dans la balance face aux éleveurs. Pourtant le texte est limpide : l’Etat doit assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.
Cela est pourtant clair, l’Europe et l’Etat se cachent souvent derrière cette fameuse Convention de Berne pour faire valoir la place du loup dans nos campagnes. Pouvons-nous encore dire qu’elle est d’actualité ?
Pour Jeunes Agriculteurs Lozère, NON ! La convention de Berne est obsolète. Du temps où elle a été rédigée (écrite en 79 mise en vigueur en 82) le loup faisait partit des espèces animales rares et en danger. Au vue de son développement exponentiel ce n’est plus le cas !
Il semblerait que la superposition des lois et des réglementations Européennes, Mondiales et Françaises menottent notre pays. En effet le règlement mondial de l’UICN (Union Nationale pour la Conservation de la Nature) dit que les espèces sont protégeables dans les pays où leurs populations représentent plus de 1 % des effectifs mondiaux. Or, les loups français ne représentent que 0.1 % des effectifs mondiaux. La France fait donc le choix de l’inscrire dans sa liste rouge.
La manipulation de l’Etat Français consiste à « oublier » cette dimension mondiale pour généraliser les mesures de protections à toutes les espèces présentent en France quelques soient leurs effectifs.
En conclusion, nous dirons que le seul problème est que les responsables politiques ne souhaitent pas faire avancer le dossier car le lobbying écologiste est de nos jours plus fort que le pragmatisme du terrain. "
Nous remercions les JA 48 de nous avoir transmis l'excellente note qu'ils ont remis aujourd'hui a Monsieur Eric Andrieu député européen PS lors d'une rencontre sur le prédateur:
a voir en totalité sur le lien ci dessus
la copie ci dessous est partielle a cause d'incompatibilité de programme
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Note sur le super prédateur : Canis Lupus
L’agriculture lozérienne….
Permet d’entretenir une SAU de 280 000 hectares soit 54 % du territoire lozérien
Travaille sur un territoire où la forêt représente 45 % de la surface, ce qui est favorable au développement du super prédateur par l’abondance de gibier. Ce fort ratio SAU/forêt met en exergue l’importance de l’élevage de montagne. En effet, l’entretien paysager qu’elle réalise sert à lutter contre la disparition de troupeaux et l’embroussaillement de notre territoire.
Elève des animaux souvent commercialisés sous Labels. Cependant, pour rester concurrent et continuer à travailler dans cette démarche de qualité, les éleveurs n’ont en aucun cas besoin d’une entrave supplémentaire. Laisser le loup se propager c’est :
Garder les troupeaux dans les bâtiments toute l’année,
Avoir davantage de fourrage
Faire un choix entre réduire les troupeaux ou importer de la marchandise (empreinte écologique et économique !!)
…avec le loup en quelques chiffres :
Le nombre d’attaques avérées: de 50 en 1994 à 1874 en 2012 (soit une augmentation de 3748 % tout de même)
Budget pour réintroduire le loup en 1992 : 2,7 millions d’euros
Budget pour indemniser et cohabiter avec le loup en 2006 : 6,3 millions d’euros ; en 2012 : 12 millions d’euros ; combien devons-nous prévoir pour 2018 ?
Depuis quand le loup aurait-il plus d’importance que des milliers d’éleveurs ?
De Mai 2012 à Février 2013, la Lozère a connu 69 attaques occasionnant 49 victimes et 63 blessées. Ce constat ne prend pas en compte les brebis égarées et les dernières attaques.
Les éleveurs sont en détresse face à ce fléau, surtout lorsque qu’on sait qu’éliminer un loup est répressible de 15 000 €d’amende et d’un an d’emprisonnement. Faut-il qu’en France nous en arrivions au même stade qu’en Finlande où un éleveur s’est donné la mort à sa sortie de prison ? Il venait de purger sa peine pour avoir tué trois loups dans une zone ou la présence n’avait pas été avérée par les autorités.
Si l’on se réfère au Code de la sécurité publique, l’Etat a le devoir de veiller à la protection des personnes et des biens (article L111-1). Autrement dit, l’Etat Français ne respecte pas la loi dont il est lui-même l’auteur.
A la lecture de l’article L113-1 du Code rural, nous nous demandons pourquoi le loup a encore tant de poids dans la balance face aux éleveurs. Pourtant le texte est limpide : l’Etat doit assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.
Cela est pourtant clair, l’Europe et l’Etat se cachent souvent derrière cette fameuse Convention de Berne pour faire valoir la place du loup dans nos campagnes. Pouvons-nous encore dire qu’elle est d’actualité ?
Pour Jeunes Agriculteurs Lozère, NON ! La convention de Berne est obsolète. Du temps où elle a été rédigée (écrite en 79 mise en vigueur en 82) le loup faisait partit des espèces animales rares et en danger. Au vue de son développement exponentiel ce n’est plus le cas !
Il semblerait que la superposition des lois et des réglementations Européennes, Mondiales et Françaises menottent notre pays. En effet le règlement mondial de l’UICN (Union Nationale pour la Conservation de la Nature) dit que les espèces sont protégeables dans les pays où leurs populations représentent plus de 1 % des effectifs mondiaux. Or, les loups français ne représentent que 0.1 % des effectifs mondiaux. La France fait donc le choix de l’inscrire dans sa liste rouge.
La manipulation de l’Etat Français consiste à « oublier » cette dimension mondiale pour généraliser les mesures de protections à toutes les espèces présentent en France quelques soient leurs effectifs.
En conclusion, nous dirons que le seul problème est que les responsables politiques ne souhaitent pas faire avancer le dossier car le lobbying écologiste est de nos jours plus fort que le pragmatisme du terrain. "
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