Monsieur B.Besche-Commenge nous prie de diffuser le message ci dessous, il nous précise que c'est une réaction à titre personnel
José Bové vient de prendre une position claire face à l’arrivée du loup en Lozère : on tire la bête, c’est incompatible avec les formes locales de pastoralisme, il faut savoir ce que l’on veut : « on ne peut pas être à la fois contre la désertification des campagnes [...] et en même temps créer à la campagne des espaces où les agriculteurs ne peuvent pas vivre... On peut tirer le loup, parce que la priorité est de maintenir les paysans dans les zones de montagne. »
L’association Ferus, fer de lance de la présence des loups et de l’importation d’ours dans les Pyrénées, réagit avec un article dont le titre est délicieux : « José Bové : un loup dans la bergerie des protecteurs de la nature » (1). Tellement obsédée par son culte du sauvage qu’elle ne se rend même pas compte de la justesse de ses propos !
C’est un parfait aveu : le loup dans la bergerie est effectivement le problème. mais le loup ce n’est pas Bové, ni la bergerie les fantasmes (accompagnés de financements sonnants et trébuchants) de cette association pour qui la « nature » c’est d’abord et essentiellement loups, ours et lynx ! Quant à tout le reste …
NON, le loup c’est le loup bien réel, et la bergerie les zones où l’on s’obstine contre vents et marées à vouloir continuer à produire viande, lait et fromages dans des conditions en accord avec les possibilités des milieux, un élevage non industriel, fournisseur de produits de qualité, aux goûts différencies, loin du modèle unique, rien à voir avec le hors sol.
Merci Ferus de reconnaître, il était temps, que le loup dans la bergerie c’est un véritable problème, que l’un est le contraire de l’autre, que ça ne marche pas du tout ensemble. Et merci à Bové d’avoir permis par sa prise de position que Ferus en arrive à reconnaître ainsi, à son propos (faut pas rêver, mais c’est déjà ça !), ce qu’elle s’obstine à nier par ailleurs dans la vraie vie des loups et des bergeries.
B.Besche-Commenge
José Bové vient de prendre une position claire face à l’arrivée du loup en Lozère : on tire la bête, c’est incompatible avec les formes locales de pastoralisme, il faut savoir ce que l’on veut : « on ne peut pas être à la fois contre la désertification des campagnes [...] et en même temps créer à la campagne des espaces où les agriculteurs ne peuvent pas vivre... On peut tirer le loup, parce que la priorité est de maintenir les paysans dans les zones de montagne. »
L’association Ferus, fer de lance de la présence des loups et de l’importation d’ours dans les Pyrénées, réagit avec un article dont le titre est délicieux : « José Bové : un loup dans la bergerie des protecteurs de la nature » (1). Tellement obsédée par son culte du sauvage qu’elle ne se rend même pas compte de la justesse de ses propos !
C’est un parfait aveu : le loup dans la bergerie est effectivement le problème. mais le loup ce n’est pas Bové, ni la bergerie les fantasmes (accompagnés de financements sonnants et trébuchants) de cette association pour qui la « nature » c’est d’abord et essentiellement loups, ours et lynx ! Quant à tout le reste …
NON, le loup c’est le loup bien réel, et la bergerie les zones où l’on s’obstine contre vents et marées à vouloir continuer à produire viande, lait et fromages dans des conditions en accord avec les possibilités des milieux, un élevage non industriel, fournisseur de produits de qualité, aux goûts différencies, loin du modèle unique, rien à voir avec le hors sol.
Merci Ferus de reconnaître, il était temps, que le loup dans la bergerie c’est un véritable problème, que l’un est le contraire de l’autre, que ça ne marche pas du tout ensemble. Et merci à Bové d’avoir permis par sa prise de position que Ferus en arrive à reconnaître ainsi, à son propos (faut pas rêver, mais c’est déjà ça !), ce qu’elle s’obstine à nier par ailleurs dans la vraie vie des loups et des bergeries.
B.Besche-Commenge
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