Pour que l'action de cette fédération continue penser a adhérer

Liste des pages

Page 1) accueil

Page 2) Communiqué de presse et publication

Page 3) Photo de prédation

Page 4) Attaques de loups sur l'homme

Page 5) Combien d'animaux cruellement massacrés par les loups en France?


assemblée générale de la FAR

Pour une campagne et une montagne vivantes et dynamiques sans loup

AG





mercredi 15 août 2012

Cri d’alarme des fromagers : les attaques de loups affecteront la production de deux fromages emblématiques des Asturies : le Cabrales et le Gamonéu.


Cri d’alarme des fromagers : les attaques de loups affecteront la production de deux fromages emblématiques des Asturies : le Cabrales et le Gamonéu.

Outre les morts, le stress du bétail a des conséquences sur la qualité du lait.

22.06.12 - TERRY BASTERRA - LLANES.




Ces derniers mois, les attaques de loups sont devenues la principale préoccupation des éleveurs de la comarque orientale. Leur incidence a été telle qu’elle pourrait affecter la production de deux des meilleurs produits autochtones de la partie Est des Asturies : les fromages Cabrales et Gamonéu.

Le cri d’alarme a été poussée cette même semaine par les différents Conseils Régulateurs de ces deux référents gastronomiques. Comme l’explique Gerardo Niembro, président du Conseil Régulateur de la Dénomination d’Origine Protégée Gamonéu : « le loup attaque nos brebis et nos chèvres dans la partie basse des estives. Cette année les attaques ont commencé sitôt les bêtes montées. » Outre les bêtes tuées en des lieux comme la Peña Hibeu ou el Puerto de Cuana, le stress produit sur la bétail par la présence du prédateur en estive « fait que les bêtes produisent moins de lait et surtout celui-ci contient un taux de glucose plus élevé et n’est plus le même ».

Le président du Conseil Régulateur signale que plus encore que la quantité, c’est la qualité du fromage qui pourrait se voir affectée par ce résultat dû au stress sur les chèvres et les brebis. Il souligne que, de fait, c’est pour cette variété de fromage fabriquée avec le lait des trois espèces, que l’incidence est la plus grave : « Pour les vaches, nous les tenons en stabulation dans l’étable et elles sont tranquilles, mais les brebis et les chèvres sont sur l’estive et là elles ne sont pas protégées ». Il demande à l’Administration de « savoir si elle veut solutionner le problème : il ne s’agit pas d’exterminer le loup mais de réduire la population. »

Un autre problème est venu s’ajouter à celui du loup : le mauvais temps qui sévit depuis ces dernières semaines. « Brebis et chèvres ont besoin de chaleur, sinon elles produisent moins de lait. »



Privées de pâturage



La situation n’est pas aussi alarmante pour le Cabrales bien que ses producteurs soient eux aussi préoccupés par les effets de la présence du loup cette année. « La production va se maintenir », assure José Bada, président du Conseil Régulateur de la Dénomination d’Origine Protégée Cabrales. Cela dit, lui aussi alerte : « le loup nous oblige à tenir les bêtes en stabulation. » Ce qui le préoccupe, c’est qu’une des obligations pour que le fromage jouisse de l’étiquette Origine Protégée attribuée par le Conseil Régulateur, c’est que les troupeaux « doivent s’alimenter dans les pâturages d’estive et en ce moment nous les tenons à l’étable. Pour l’instant on coupe l’herbe et on leur porte, mais si la situation se prolonge je ne sais pas à quoi il va falloir en venir. »

Bada ajoute qu’à l’étable les vaches donnent moins de lait que si elles pâturent à l’air libre. En plus, les producteurs s’attendent à ce que, cette année, les ventes de ce type de fromage soient en baisse, conséquence de la crise économique.



Le fromage de Los Beyos



Les seuls qui ne soient pas affectés par les attaques de loup sont les producteurs de Fromage de Los Beyos. L’explication est très simple. Comme le note Marino González, président de l’association des producteurs : « le loup ne nous touche pas parce que nos bêtes sont en stabulation ; en outre on achète une grande partie du lait qui sert à fabriquer ce fromage ». Mais González se souvient comment « il y a quelques années nous subissions les attaques nous aussi. C’est un problème terrifiant qui a entrainé la disparition des endroits où les paysans se consacraient à l’élevage des chèvres et des brebis. »



Traduction : B.Besche-Commenge, ASPAP/ADDIP


2 commentaires:

  1. Un grand merci au traducteur qui permet a une majorité de francophone de s'approprier ces désastreuses nouvelles en provenence de la péninsule ibérique

    RépondreSupprimer
  2. et ils racontent, ici, que tout se passe bien dans les Asturies!!!

    RépondreSupprimer