Pour que l'action de cette fédération continue penser a adhérer

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assemblée générale de la FAR

Pour une campagne et une montagne vivantes et dynamiques sans loup

AG





mardi 19 novembre 2013

INFOGRAPHIES. Le loup reprend du poil de la bête dans les Alpes-Maritimes


http://www.nicematin.com/vallees/infographies-le-loup-reprend-du-poil-de-la-bete-dans-les-alpes-maritimes.1517342.html
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L’impressionnante hausse des attaques de loups
Les chiffes sont sans appel. En 2004, l’observatoire du loup comptait 322 attaques attribuées aux loups dans notre département. Huit ans plus tard, ce nombre est de… 764 attaques! Plus du double.
“Le loup rencontre dans ce département des conditions favorables. Le territoire est assez vaste pour permettre l'installation de meutes (composée de 2 à 5 loups) et la nourriture suffisante: la population d'ongulés sauvages en hausse depuis 30 ans. Le nombre de meutes reproductrices permet dans ce département une dynamique de population qui explique sa croissance.”, explique Dominique Gentier,  chargée de communication du Plan d'action national loup.
Les Alpes-Maritimes sont, de loin, le département le plus “attaqué” de France. Très, très loin devant ses voisins des Alpes-de-Haute-Provence, du Var et des Hautes-Alpes.
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Le plan d'action national a donc un chargé de communication! Les loups nous coutent très chère juste pour que l'état tente de justifier sa lenteur a mettre enfin des moyens pour tenter de sortir de l'illégalité car il doit respecter les lois:


L111.1
"La sécurité est un droit fondamental. Elle est une condition de l'exercice des libertés et de la réduction des inégalités.
A ce titre, elle est un devoir pour l'Etat, qui veille, sur l'ensemble du territoire de la République, à la protection des personnes, de leurs biens et des prérogatives de leur citoyenneté,...
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L113.1
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8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.
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Le titre de l'article semble lui erroné  car férus, la lpo et l'aspas ont perdu une bataille judiciaire au tribunal de Marseille et les tirs de loups peuvent reprendre...

 

9 commentaires:

  1. 764 attaques pour 120 000 brebis en estive.
    Moins de 1% donc. C'est pas demain la veille que le loup deviendra un danger pour le pastoralisme.

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  2. il est vraiment inculte et se croit très fort!
    le B+A = BA de la statistique c'est de ne pas faire une erreur d'échelle : on compare ce qui est comparable parce que les paramètres sont semblables.
    L'imbécilité qu'écrit ce très très petit jean, c'est comme si on disait que tel village détruit par un incendie c'est pas grave parce que ça ne représente que 1% des villages de telle zone!
    Le seul % scientifique est celui qui compare les pertes directes et indirectes avant et après présence du loup ou autre prédateur, pour l'ours par ex on des chiffres précis sur estives puisque sont tenus des carnets annuels par de nombreux éleveurs: 1% avant, 5% pendant, à nouveau 1% lorsque l'ours disparaît pour une raison ou une autre!

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  3. Bruno besche commenge, votre critique des statistiques et plus largement de la démarche scientifique est très approximative. Non seulement votre correction n’en n’est pas une, mais votre développement est entaché de multiples erreurs. Laissez-moi détailler mon propos.

    La critique de la validité des statistiques précédente est infondée. Le B+A=BA que vous mentionnez n’en est pas un. Le B+A=BA est de ne pas faire d’erreur d’échelle, relative à la question posée. Si la question est l’incidence du loup sur le pastoralisme dans les Alpes Maritimes dans sa globalité aujourd’hui, alors la statistique précédente n’est peut-être pas suffisante mais totalement valable (l’interprétation qui en suit n’engage par contre que l’auteur). Au sein de la démarche scientifique, vous pouvez critiquer la question, c’est à dire que pour vous, il est plus judicieux de se focaliser sur un éleveur précis pour en juger les impacts ou le paramètre en lui-même. Les statistiques doivent donc êtres appliquées méticuleusement pour répondre à une question précise, tel est le B+A=BA de la démarche scientifique.

    Ensuite la notion de gravité n’a rien de scientifique tant dans les propos de Petit Jean que dans les votre. Ce sont des valeurs, autrement dit ça n’engage que vous. En science, on parle de significatif, magnitude, sensibilité. Ne mélangez pas la démarche scientifique et vos valeurs…

    « Le seul % scientifique », je ne suis pas au courant d’une seule mesure pour évaluer l’incidence d’un facteur sur un autre. Au contraire, il en existe de multiples, souvent complémentaires. Dites plutôt que c’est celui que vous trouvez le plus pertinent (et dans ce cas, à moins de le démontrer, ça n’engagera à nouveau que vous).

    Vous mélangez corrélation et causation. Des facteurs peuvent êtres corrélés, mais trouver une autre explication. Comparer la succession chronologique d’évènements est une technique pour une investigation préliminaire, mais il est scientifiquement impossible d’aller plus loin qu’une simple corrélation. Cette erreur est très grave d’un point de vue scientifique. Pour démontrer une causation, vous avez besoin d’une expérience pour contrôler tous les facteurs susceptibles d’affecter les résultats. Encore faut-il une volonté politique de financer de la recherche sérieuse sur l’incidence réelle de la prédation et une volonté des différents acteurs…

    Scientifique de métier, rural de sang

    P.S. je viens débattre uniquement de l'aspect scientifique de la question, et si possible de façon constructive. Je ne suis que peu intéressé par les valeurs personnelles et émotions des uns et des autres...

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  4. Bruno besche commenge, l’exemple que vous mentionnez à propos de l’ours est une école des biais dans la démarche scientifique. Vous mélangez corrélation et causation (erreur n°1). Les informations sur la présence de l’ours sont très vagues. Par quelle méthode déterminez vous la présence/absence (flou sur les méthodes, erreur n°2), Il n’y a pas d’incertitude sur la présence/absence, vous êtes certains, ça relève donc de la foi (erreur n°3). Vous quantifiez la présence de façon catégorique en ignorant les densités des animaux dans un problème qui semble plutôt complexe et dont la densité est un facteur évident (erreur n°4). Il y a une incompréhension totale de la notion d’absence (erreur n°5). Les absences sont très difficiles à documenter. Comment savez-vous que l’ours a disparu de la zone? Absence d’indices ne veut pas dire absence d’individus ! J’espère que vous n’avez pas poussé le ridicule jusqu’à utiliser les absences d’attaques comme des absence d’ours, à ce moment-là, la conclusion de la pseudo-étude deviendrait implicite dans les méthodes (ça s’appellerait donc de la manipulation)… Les données d’entrées sont extrêmement biaisées (erreur n°6). L’échantillon scientifique est-il suffisant ? Que ce passe-t-il si la probabilité qu’un éleveur a de transmettre ses données est associée à une variable telle que la perception de l’ours ou encore plus évident à la variable dommage ? Quelle est l’incertitude sur la détermination des causes de mortalité ? En l’absence de reconnaissance ou de contrôle de tous ces facteurs, l’analyse n’a plus aucun sens. Ceci n’est qu’une brève critique, nous pourrions aller beaucoup plus loin.

    Pour faire bref, votre leçon de démarche scientifique n’en n’est pas une. S’il suffisait de lancer des théories infondées par dessus l’épaule dans un bistrot pour faire de la science ça se saurait !

    Scientifique de métier, rural de sang

    P.S. je viens débattre uniquement de l'aspect scientifique de la question, et si possible de façon constructive. Je ne suis que peu intéressé par les valeurs personnelles et émotions des uns et des autres...

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  5. Aussi il est linguiste, pas statisticien. Et il a du mal à la tenir...., sa langue.

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  6. OK (encore que ...) pour scientifique dans "Le seul % scientifique", pour tout le reste, notamment corrélation et cassation que je ne confonds pas, soyez rassuré anonyme, ainsi que les ? posées dans le 2° message, on peut en discuter par ailleurs : si l'anonyme est celui que je pense il a mon adresse mail sinon j'autorise christophe à la lui passer.
    mon mess était rapide, j'en conviens, mais je maintiens mes propos

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  7. Bruno besche commenge, je trouve que votre réponse est une belle illustration des méfaits de ce type de communication. Je m'explique.

    1) Vous faites une leçon de démarche scientifique, ou plutôt de la démarche scientifique interprétée par vos soins. Ca vous donne un statut, une certaine autorité (sauf si l'on lit vraiment ce que vous dites).
    2) Vous nous proposez un théorie qui tient en 3 lignes sur les méfaits de l'ours sur le pastoralisme. Cette information est délivrée sur Internet, au grand public.
    3) Vous proposez des explications, mais privées.

    Cette démarche me rappelle celle des tristes médias actuels. Dans le cas de la presse écrite: un titre sensationnel erroné en couverture, une explication qui laisse la place à de multiples doutes, un démenti quelques jours plus tard en petit caractère p28 du journal. Tout le monde voit la pseudo-information, mais presque personne n'a pris connaissance du démenti. A moins que vous ne démontriez ce que vous prétendez, c'est une école de désinformation. Donc l'inverse de la démarche scientifique...

    -> Je pense que tout le monde bénéficierait de vos explications.


    Scientifique de métier, rural de sang

    P.S. je viens débattre uniquement de l'aspect scientifique de la question, et si possible de façon constructive. Je ne suis que peu intéressé par les valeurs personnelles et émotions des uns et des autres...

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  8. Bon grand père m'a toujours dit, "dans la vie y a deux types de personne qui réussissent, ceux qui sont compétents et ceux qui font croire qu'ils le sont parce qu"ils ont de la gueule ! " Je crois qu'on tien un échantillon des deux types dans les précédents messages. Je vous laisse trouver qui est qui !

    P26

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    1. Oh bé là il n'y a pas de doute : celui qui est compétent, c'est celui qui dit que la mortalité des brebis sans ours c'est 1 %.
      Prochaine fois, il va nous démontrer-scientifiquement-que les brebis sont immortelles en l'absence d'ours (ou de loup), car on a des chiffres précis (parfaitement authentiques) sur estives, puisque sont tenus des carnets annuels par de nombreux éleveurs pluri-actifs.
      On attend la démonstration avec gourmandise...

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