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assemblée générale de la FAR

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AG





mercredi 22 mai 2013

Loup : un éleveur bas-alpin dépose une plainte

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/2366932/loup-un-eleveur-bas-alpin-depose-une-plainte.html
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Un éleveur des Alpes-de-Haute-Provence,a déposé plainte ce matin au greffe du parquet du tribunal de grande instance de Marseille. Une plainte non pas contre le loup mais contre toutes les personnes et organismes qu'il estime responsables de la prolifération de l'animal et de ses prédations contre les troupeaux.
"Chaque année, des milliers de brebis sont tuées ou blessées par la faute du loup, ce qui pour moi porte atteinte aux intérêts fondamentaux du pays et à son potentiel économique. C'est un sabotage économique de l'élevage ovin !", clame cet éleveur mécontent qui, pêle-mêle, pointe du doigt les associations de défense mais aussi l'État "qui ne fait pas ce qu'il doit faire".
D'où cette plainte, complétée par une autre pour mauvais traitement à animaux domestiques, "puisque nous autres, éleveurs, traitons nos brebis avec soins et dans le respect des normes européennes".
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Cet éleveur a tous notre soutien...
Le conseil d'administration de la FAR étudie les actions les plus opportunes pour cela!

6 commentaires:

  1. Très bonne idée : on verra ce que la justice en pense. Et dépêcher vous d'étudier les actions les plus opportunes. Euh, combien êtes-vous à étudier? Des juristes, des avocats? Où c'est de l’esbroufe?

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    1. Pour le moment ce sont les associations pros loups qui encombrent les tribunaux avec leurs plaintes!

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  2. Si l’État compte vraiment "saboter économiquement l'élevage ovin", et utilise des loups pour cela, c'est la preuve que nous sommes gouvernés par une bande de bras-cassés...

    Il y a vraiment plus simple, plus rapide et plus économique :

    Il suffit de figer au niveau actuel les subventions versées aux exploitations ovines en France entière.
    Car si rien n'est fait sur ce point très rapidement, la moitié des élevages auront mis la clef sous la porte d'ici 6 ou 8 ans.

    Le reste, c'est pour occuper et amuser la galerie.
    Je reconnais que c'est assez drôle à observer, d'ailleurs...

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  3. Sauf que les subventions sont indexées à l'échelon européen, mon ami.
    Quand on voit que le prix de vente de l'agneaux est bloqué depuis plus de 30 ans au même niveau, c'est qu'effectivement la théorie que vous proposez est de mise depuis belle lurette. Effectivement, tout les moyens sont bons pour nous faire disparaître et la nature avec nous... Ne vous en déplaise.

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    1. Justement : si l’État voulait vraiment faire disparaître l'élevage ovin, le levier des subventions serait plus efficace, et moins cher, que le loup.
      Surtout qu'il n'y a pas besoin de les supprimer : il suffirait juste de cesser de les augmenter perpétuellement pour que le combat s'arrête faute de combattants.
      Au contraire, notre président de la république, quel qu'il soit, continue encore à se comporter d'abord comme un ministre de l'Agriculture lorsqu'il négocie le budget européen.
      Le problème ne vient pas du prix de vente de l'agneau au kg, qui est en France le plus élevé d'Europe à 6 €/kg, mais du coût de revient réel, qui dépasse le double, et qui est le plus mauvais d'Europe.
      Ce problème là est insoluble.
      Alors on compense en augmentant les subventions, Comme on l'a fait en 2010. Et pas qu'un peu...
      Mais comme ça ne suffit pas, il va falloir recommencer très bientôt. Je suis sûr que des syndicats planchent déjà sur un nouveau "bilan de santé" de la PAC, alors que la nouvelle n'est même pas entrée en vigueur...

      Quant à la Nature, elle était là bien avant vous et moi, et sera là bien après nous, ne vous en déplaise.
      Elle et nous n'avons pas du tout la même échelle de temps.

      D'ici là, continuez bien à vous battre contre des moulins à vent : c'est rigolo pour les gens comme moi qui ne sont concernés ni par le loup, ni par la brebis.

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  4. La question ne se limite pas aux éleveurs, les paysages qui attirent de nombreux touristes ont été façonnés pas plus de 3000 ans...

    Mais les touristes viendront ils encore quand le paysage se sera fermé?

    L'industrie agroalimentaire fournira-t-elle encore des emplois quand il n'y aura plus de matière première?

    Les routes seront-elles encore déneigées, entretenu quand elles n'auront une utilité que pendant les vacances?


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