http://www.pyrenees-pireneus.com/Ecologistes-Ecologie/FERUS/2013-05-26-FERUS-Ours-Randonnee-montagne-Ariege-Pyrenees-Sentein-Naturaliste-Provocatrice.html
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Ressenti comme une provocation
Christophe Popelin, accompagnateur en montagne dans cette vallée du Couserans depuis plusieurs années est bien connu pour être un « pro-ours » comme d’autres sont connus pour être des « anti-ours ». Même si les regards sont parfois froids, la cohabitation existe et ne faisait l’objet d’aucune manifestation. L’été dernier un éleveur nous disait : « Il faut entendre les conneries qu’il raconte sur le pastoralisme… il n’y connait rien… Mais s’il trouve des pigeons pour payer, tant mieux pour lui »… suivi d’un sourire qui en dit long. C’est un point de vue. D’ailleurs, ils sont nombreux ces professionnels de la montagne à parler de pastoralisme sans le connaître et sans jamais parler à un éleveur / berger des Pyrénées. Certains viennent même des Alpes avec des clients pour parler d’un pays qu’ils ne connaissent mais pour lequel ils ont de l’à priori et des clichés tout fait. C’est ainsi… C’est le business de la randonnée et surtout du tourisme.
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Une manifestation était prévue
Selon les contacts que nous avions eus, les éleveurs avaient l’intention de s’inviter à la sortie du dimanche… « histoire de changer » nous avaient-ils dit. La sortie était prévue dimanche 26 mai. « On ne l’embêtera pas, juste faire la sortie… viens prendre des photos »…. En définitive les éleveurs abandonneront la sortie et certains ont juste manifesté leur désapprobation par une banderole manifestement réalisée spontanément. Une sorte de publicité puisque Christophe Popelin en a fait un fromage !
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Les clients en danger…
Heureusement, le ridicule ne tue pas. Un éducateur à l’environnement normal aurait profité de ce panneau pour expliquer à ses clients une certaine vision de la présence de l’ours afin de disposer de tous les éléments d’appréciation. Non ! Christophe Popelin n’est pas un éducateur à l’environnement c’est un éducateur sportif (Brevet d’état d’alpinisme, option accompagnateur en montagne) militant d’une association écologiste sectaire : Férus. Il n’est donc pas question de présenter tous les volets de la problématique ours. Il est là pour dispenser la bonne parole de l’écologie profonde, celle d’une association qui, au cours de son histoire a été ponctuée de manipulation et de mensonges. La dernière en date concerne « Pastoraloup ». Ainsi donc, des idées différente deviennent dangereuse (discours similaire dans les sectes). Il faut montrer le danger : on appelle les médias dont certains étaient déjà au courant et s’amusaient. Et il faut protéger les clients : on appelle les gendarmes.
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Et les gendarmes… Un déplacement écologique.
Les clients se sentant en danger ou peut-être que Christophe Popelin avait peur… lui qui vit dans la vallée, il appelle les gendarmes. Et là, deux militaires de la gendarmerie arrivent de Saint-Girons. Pour faire quoi ? Rien. Il ne se passe rien. Mais ce montagnard touristique a peur. Peur d’une embuscade comme à l’époque des bandits de grand chemin. On croit franchement rêver. Quel montagnard courageux. Je ne sais pas s’il est très prudent de partir avec lui.
Pour calmer le jeu, et en l’absence de vie autour de ce panneau qui fait bien rire dans le village, les deux gendarmes vont tirer le maire, Guy Carrieu, de sa léthargie matinale dominicale. Le premier magistrat se rend sur le lieu du délit pour constater que cette banderole d’expression ne gênait pas la circulation ni l’ordre public. Il n’y avait donc aucune raison de la retirer. Et elle est resté en l’état, que cela plaise ou non à la dictature de la pensée écologiste. Dommage pour Christophe Popelin mais la liberté d’expression existe encore en France. Ce serait peut-être différent si ses amis parvenaient au pouvoir. Mais ce n’est pas le cas.
La banderole a été retirée le lundi matin par l’employé municipal, par ailleurs éleveur-berger, qui n’avait pas été à l’origine de cette expression.
Pour Christophe Popelin : «Il est temps de faire comprendre que ces gens ont la possibilité de faire entendre leurs voix dans un cadre légal. Je trouve qu’il y a un laisser-faire partisan dans ce département par rapport à ces exactions». Eh bien, justement. Les éleveurs font entendre leur voix dans un cadre légal. Sans violence. La preuve : aucun PV et le maire a laissé cette banderole tout le dimanche et jusqu’au lundi matin. Le problème est le même avec tous les écologistes. Ils veulent imposer leur point de vue et être les seuls à pouvoir s’exprimer. Mais la démocratie n’est pas à sens unique. Et ça, ils ne le comprennent pas. Une chose est certaine. Vouloir faire une randonnée naturaliste dans cette vallée qu’il connait, sur le thème de l’ours, avec l’appui de Férus, c’est, à l’évidence, et même s’il en a le droit (il n’a pas été empêché) un acte provocateur.
Louis Dollo, le 27 mai 2013
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Ressenti comme une provocation
Christophe Popelin, accompagnateur en montagne dans cette vallée du Couserans depuis plusieurs années est bien connu pour être un « pro-ours » comme d’autres sont connus pour être des « anti-ours ». Même si les regards sont parfois froids, la cohabitation existe et ne faisait l’objet d’aucune manifestation. L’été dernier un éleveur nous disait : « Il faut entendre les conneries qu’il raconte sur le pastoralisme… il n’y connait rien… Mais s’il trouve des pigeons pour payer, tant mieux pour lui »… suivi d’un sourire qui en dit long. C’est un point de vue. D’ailleurs, ils sont nombreux ces professionnels de la montagne à parler de pastoralisme sans le connaître et sans jamais parler à un éleveur / berger des Pyrénées. Certains viennent même des Alpes avec des clients pour parler d’un pays qu’ils ne connaissent mais pour lequel ils ont de l’à priori et des clichés tout fait. C’est ainsi… C’est le business de la randonnée et surtout du tourisme.
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Une manifestation était prévue
Selon les contacts que nous avions eus, les éleveurs avaient l’intention de s’inviter à la sortie du dimanche… « histoire de changer » nous avaient-ils dit. La sortie était prévue dimanche 26 mai. « On ne l’embêtera pas, juste faire la sortie… viens prendre des photos »…. En définitive les éleveurs abandonneront la sortie et certains ont juste manifesté leur désapprobation par une banderole manifestement réalisée spontanément. Une sorte de publicité puisque Christophe Popelin en a fait un fromage !
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Les clients en danger…
Heureusement, le ridicule ne tue pas. Un éducateur à l’environnement normal aurait profité de ce panneau pour expliquer à ses clients une certaine vision de la présence de l’ours afin de disposer de tous les éléments d’appréciation. Non ! Christophe Popelin n’est pas un éducateur à l’environnement c’est un éducateur sportif (Brevet d’état d’alpinisme, option accompagnateur en montagne) militant d’une association écologiste sectaire : Férus. Il n’est donc pas question de présenter tous les volets de la problématique ours. Il est là pour dispenser la bonne parole de l’écologie profonde, celle d’une association qui, au cours de son histoire a été ponctuée de manipulation et de mensonges. La dernière en date concerne « Pastoraloup ». Ainsi donc, des idées différente deviennent dangereuse (discours similaire dans les sectes). Il faut montrer le danger : on appelle les médias dont certains étaient déjà au courant et s’amusaient. Et il faut protéger les clients : on appelle les gendarmes.
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Et les gendarmes… Un déplacement écologique.
Les clients se sentant en danger ou peut-être que Christophe Popelin avait peur… lui qui vit dans la vallée, il appelle les gendarmes. Et là, deux militaires de la gendarmerie arrivent de Saint-Girons. Pour faire quoi ? Rien. Il ne se passe rien. Mais ce montagnard touristique a peur. Peur d’une embuscade comme à l’époque des bandits de grand chemin. On croit franchement rêver. Quel montagnard courageux. Je ne sais pas s’il est très prudent de partir avec lui.
Pour calmer le jeu, et en l’absence de vie autour de ce panneau qui fait bien rire dans le village, les deux gendarmes vont tirer le maire, Guy Carrieu, de sa léthargie matinale dominicale. Le premier magistrat se rend sur le lieu du délit pour constater que cette banderole d’expression ne gênait pas la circulation ni l’ordre public. Il n’y avait donc aucune raison de la retirer. Et elle est resté en l’état, que cela plaise ou non à la dictature de la pensée écologiste. Dommage pour Christophe Popelin mais la liberté d’expression existe encore en France. Ce serait peut-être différent si ses amis parvenaient au pouvoir. Mais ce n’est pas le cas.
La banderole a été retirée le lundi matin par l’employé municipal, par ailleurs éleveur-berger, qui n’avait pas été à l’origine de cette expression.
Pour Christophe Popelin : «Il est temps de faire comprendre que ces gens ont la possibilité de faire entendre leurs voix dans un cadre légal. Je trouve qu’il y a un laisser-faire partisan dans ce département par rapport à ces exactions». Eh bien, justement. Les éleveurs font entendre leur voix dans un cadre légal. Sans violence. La preuve : aucun PV et le maire a laissé cette banderole tout le dimanche et jusqu’au lundi matin. Le problème est le même avec tous les écologistes. Ils veulent imposer leur point de vue et être les seuls à pouvoir s’exprimer. Mais la démocratie n’est pas à sens unique. Et ça, ils ne le comprennent pas. Une chose est certaine. Vouloir faire une randonnée naturaliste dans cette vallée qu’il connait, sur le thème de l’ours, avec l’appui de Férus, c’est, à l’évidence, et même s’il en a le droit (il n’a pas été empêché) un acte provocateur.
Louis Dollo, le 27 mai 2013
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