Suite a une réunion avec les administrations, début aout les représentants de l'association des éleveurs et bergers du vercors drome isère ont présenter ce tableau a monsieur eris marboutin pour savoir si ils avaient bien compris le taux de 29,5 %
La réponse fut par l'affirmative, mais il convient d'émettre les réserves du bas de ce tableau car c'est du vivant
année effectif de loup taux 29,50%
1992 2 0,295
1993 2,59 0,295
1994 3,35405 0,295
1995 4,34349 0,295
1996 5,62483 0,295
1997 7,28415 0,295
1998 9,43297 0,295
1999 12,2157 0,295
2000 15,8193 0,295
2001 20,486 0,295
2002 26,5294 0,295
2003 34,3556 0,295
2004 44,4905 0,295
2005 57,6152 0,295
2006 74,6117 0,295
2007 96,6221 0,295
2008 125,126 0,295
2009 162,038 0,295 effectif officiel retenu: 164 (source DREAL)
2010 209,839 0,295
2011 271,741 0,295
2012 351,905 0,295
2013 455,717 0,295
2014 590,153 0,295
2015 764,249 0,295
2016 989,702 0,295
2017 1281,66 0,295
2018 1659,75 0,295
2019 2149,38 0,295
2020 2783,45 0,295
2021 3604,57 0,295
2022 4667,92 0,295
2023 6044,95 0,295
2024 7828,21 0,295
2025 10137,5 0,295
2026 13128,1 0,295
2027 17000,9 0,295
2028 22016,2 0,295
2029 28510,9 0,295
2030 36921,7 0,295
Puisque l'on est sur du vivant sauvage, une part d'incertitude doit être prise en compte, les loups peuvent être malades et en mourir les femelles gestantes peuvent être la cible de tirs
ils peuvent aussi avoir été tellement sous évalués jusqu’à maintenant que les calculs sont minimalistes…..
Le loup est déjà un problème de la société rurale mais dans 10 ans le problème se posera à toute la société civile.
ETRE RESPONSABLE C’EST PREVOIR.
Il est sûr que c'est un des rares animaux n'ayant aucun predateur......naturel.
RépondreSupprimer@yeti
RépondreSupprimer"Il est sûr que c'est un des rares animaux n'ayant aucun predateur......naturel."
si... l'homme !
@joli coeur
RépondreSupprimerZut, j'l'avais oublié c't'animal !
Donc dans 10 ans, nous aurons en France autant de loups que n'en a l'Espagne aujourd'hui.
RépondreSupprimerPar contre, je sais pas si nous aurons en 2020 autant de brebis qu'eux en 2010.
En Espagne : + de 15 millions de brebis en 2010.
En France : - de 6 millions (10 millions en 1990).
La faute au loup, sans aucun doute, vu qu'il est arrivé à peu près vers 1990.
... on dirait la "multiplication exponentielle des petits pains", cette suite de chiffres toujours multipliés par 30% ... ça doit marcher seulement tant qu'il y a de la place libre et de la bouffe en quantité pour le loup, comme c'est le cas dans les Alpes ... mais est-ce le cas partout ? Même les bactéries elles prolifèrent pas à l'infini comme ça, sinon la Terre en serait recouverte d'une croûte bien épaisse ... alors des super-prédateurs qui sont eux régulés par l'abondance de meurs proies ... cela va pas durer !
RépondreSupprimerLe loup ne va pas se limiter aux Alpes. Quand il n'a pas assez de nourriture, il va ailleurs. On le trouve déjà en Hollande, en Belgique, dans les Pyrénées (pas trop parce qu'ils se font tuer), en Espagne dans les Asturies ils^vont jusqu'en bordure de mer et il y en a tellement qu'ils ont du créer des zones de "non loup". Un jour ils seront à Paris et en Bretagne et là on va rigoler.....
RépondreSupprimerParmi les animaux terrestres sans prédateurs il y a l'ours. L'homme a des prédateurs : ours et loups.
.... combien d'ours tués par l'homme en France ? Combien d'hommes tués par l'ours en France ? Qui est le prédateur de qui ?
RépondreSupprimerSauf que l'homme n'est pas un animal mais un être vivant sensible... Et comme dans toute société sauvage, que le meilleurs gagne. Personnellement je défends ma peau, celle de l'homme, pas celles des autres qui veulent ma peau.
RépondreSupprimerLe meilleur prédateur de l'homme ... c'est l'homme !
RépondreSupprimerCe n'est pas un combat loup contre homme qui est important, mais homme contre homme ... la seule région de France où le nombre d'ovins augmentent depuis 20 ans c'est ... les Alpes ! Regardez donc les chiffres officiels du monde pastoraliste ou demandez à des vrais professionnels (comme par exemple ceux du Cerpam ou demandez à F.D. qui l'a encore confirmé récemment)... vous verrez que malgré le retour du loup, seules les Alpes présentent une courbe de croissance positive du nombre d'installations de jeunes éleveurs et du nombre d'ovins ....
FD?
RépondreSupprimerLe comparatif départ a la retraite nouveau instalé est effectivement sans appel!
RépondreSupprimermais pas dans le sens ou vous voulez bien le dire
Et pour ce qui est de l'évolution du nombre d'ovins en région Alpes, il augmente pas vraiment, c'est vrai, mais c'est dans les Alpes que la baisse est la moins forte, alors qu'il y a le loup (cf. page 18 des Actes du Colloque Cerpam à Aix)!!!
RépondreSupprimerSi vous êtes vraiment alpin (le pseudo ne garantit)vous trouverez sur ce lien des infos anciennes rapportées par petits pays, qui sont riches d'enseignements sur l'évolution du pastoralisme ces 60 dernières années
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1950_num_38_4_4119
et là:
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/seminaire_aix_p014-020.pdf
"la seule région de France où le nombre d'ovins augmentent depuis 20 ans c'est ... les Alpes "
RépondreSupprimer"Et pour ce qui est de l'évolution du nombre d'ovins en région Alpes, il augmente pas vraiment, c'est vrai, mais c'est dans les Alpes que la baisse est la moins forte"
Monsieur l'anonyme! vous ne semblez pas a une contradiction
mais la raison d'une "moindre" baisse de l'élevage dans les alpes n'est elle pas lié au terrain!
Si les éleveurs pouvaient faire des céréales, des semences,... se reconvertiraient ils plus facilement?
donc on est éleveur par défaut de ne pas pouvoir se reconvertir sur autre chose ? ... Je taquine ... mais sérieusement parlant, c'est quand même troublant que seules les Alpes "résistent" mieux en matière d'élevage ovins malgré les loups ...c'est plus facile (le terrain) dans le massif central que dans les Alpes, non ? Est-ce qu'on sait s'il y a de plus en plus de bovins dans le massif central ce qui justifierait votre analyse ?
RépondreSupprimerpuisque vous avez de grandes certitudes faites nous en part...
RépondreSupprimerNous verrons si vous continuez a vous contredire...
Faire référence aujourd'hui aux chiffres de ce document du CERPAM http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/seminaire_aix_p014-020.pdf est peut-être un peu osé. Il s'agit d'un séminaire de 2006 avec des chiffres arrêtés en 2004. Ca fait 9 ans.... Le graphique page 18 montre une baisse après une hausse même si cette baisse est moins importante que dans les autres régions. Il serait intéressant de voir de 2004 à 2013. Selon d'autres statistiques officielles dans les Alpes-Maritimes le nombre d'éleveurs est passé de plus de 600 en 2000 à 68 aujourd'hui et à voir l'état des montagnes il est assez peu probable qu'il y ait évolution positive dans ce département champion du nombre de loups.
RépondreSupprimer"On est éleveur par défaut..." Bien sur. C'est le milieu qui conditionne la culture et l'élevage. Le Gers a moins (presque plus) de bêtes transhumantes dans les Pyrénées parce qu'ils sont passés à la culture céréalière grace à l'irrigation avec de l'eau des Pyrénées.