Pour que l'action de cette fédération continue penser a adhérer

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Page 2) Communiqué de presse et publication

Page 3) Photo de prédation

Page 4) Attaques de loups sur l'homme

Page 5) Combien d'animaux cruellement massacrés par les loups en France?


assemblée générale de la FAR

Pour une campagne et une montagne vivantes et dynamiques sans loup

AG





jeudi 5 avril 2012

Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 2012

  Comme beaucoup pour pouvoir choisir parmis les candidats nous nous posons de nombreuses questions...
Parmis lesquelles 4 petites questions celles de la lettre ouverte que nous leurs avons envoyée
  Vous la trouverez ci dessous, Nous publierons les réponses des candidats au fur et a mesure de leurs arrivées, nous n'excluons pas de publier aussi d'autres réponses, en particulier des candidats a la députation

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Fédération des Acteurs Ruraux

                                       Mesdames, Messieurs les candidats

Objet : Lettre ouverte aux candidats

Comme vous le savez la prédation par le loup met en péril les éleveurs qui y sont confrontés. Certes, comme l'affirment certains le loup n'est pas la seule cause des difficultés de l'élevage. En revanche, par la pression constante qu'il impose il est celui qui mobilise toute l'énergie des éleveurs et empêche la résolution d'autres questions. Il coûte de l'argent et use les esprits même lorsqu'il n'attaque pas. Dans le monde de l'entreprise on parlerait de harcèlement moral, et de fait chaque année des éleveurs, souvent ovin, cessent leur activité à cause de ce fléau.

Nous connaissons parfaitement les textes qui régissent la protection du loup, et principalement la directive « habitat » ainsi que la convention de Berne et c'est pourquoi nos demandes n'entrent pas en conflits avec celles-ci.

Les éleveurs des Alpes ont prouvé depuis 20 ans l’inefficacité des mesures dites « de protections » et ce par la mise en place de celles-ci.

L'état par ces fonctions régaliennes, se doit d'assurer la protection des biens et des personnes, Mais aussi d'appliquer ces lois comme l'article L113.1 du code rural « Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque. »*

Il prétend le faire grâce au mesures dites « 323C » Il ne fait en fait qu'assurer un financement à minima, mais ne protège en rien ni les biens ni les personnes.

Madame, monsieur, vous avez choisi d'être candidat à la présidence de la république. À l'heure de faire le choix du bulletin qu'ils glisseront dans les urnes, les éleveurs, les  ruraux, des  territoires concernés s'interrogent sur votre positionnement face à ce problème.

C'est pourquoi nous vous proposons de répondre à quatre questions. Les réponses que vous ferez à celles-ci seront publiées sur notre blog (http://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/  ) et mises à la disposition de tous ceux qui souhaiteront relayer l'information.

Nous vous rappelons que les herbivores sont les seuls à transformer l'herbe en nourriture assimilable par l'homme. Dans un monde qui peine à nourrir sa population, peut-on envisager de laisser perdre les milliers d'hectares pastoraux de nos montagnes ?

Dans l'attente de votre réponse, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de notre considération respectueuse

Le président



*(http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000006581661&dateTexte=&categorieLien=cid)



Première question
Malgré  les moyens de protections mis en place, le nombre de victimes de la prédation  croit année  après  année. Les éleveurs ont besoin de mettre en œuvre des moyens radicaux pour assurer la pérennité et la sérénité de leurs cheptels. Ils ne souhaitent pas devenir  chasseurs de loup mais les tirs d'auto-défenses deviennent, eux, indispensables pour la sauvegarde des troupeaux. L'accroissement de la population étant de 29,5 % par ans entre 1992 et 2009 l'espèce n'est pas en danger, ni sa progression également (il aurait fallu tuer plus de 60 loups en 2011 pour la stabiliser).

Si vous êtes élu, serez-vous prêt à autoriser les éleveurs ou leurs délégués à effectuer des tirs létaux sur les loups lors des attaques de troupeaux et ce sans mesures administratives?

En cas de réponse positive, seriez-vous favorable à ce que ces tirs soient réalisés dans le cadre de tir de défense (Application des articles L427-8 et L427-9 du Code de l’Environnement)



Deuxième question
La mise en place de moyens de protection contre les prédateurs entraîne des conflits avec les autres utilisateurs de l'espace  (clôture entravant la circulation, morsure par les chiens de protections, dégradations par l'érosion ou l’excès de déjections). Dans tous les cas l'éleveur est responsable pénalement de toutes ces conséquences alors qu'elles résultent de contraintes qui lui sont faites.

Si vous êtes élus, serez- vous prêt à dégager les éleveurs de toutes les responsabilités juridiques liées à leur lutte contre la prédation?

Troisième question
La présence du loup entraîne pour les éleveurs la mise en place de mesures de protections préconisées par l'état, ceux-ci ne recevant une compensation financière que partielle. Elles obligent également à des adaptations dans la conduite des exploitations. Elles provoquent également des pertes d'exploitations dues à la dégradation des résultats techniques (chute de fécondité, avortements, mortalités, baisse de croissances). Les compensations qu'offre l'état à ces phénomènes sont très en dessous des pertes réelles (cf rapport de la société ACTéon disponible auprès du ministère de l'agriculture)

Si vous êtes élu, serez-vous prêt à compenser en totalité les pertes que subissent les éleveurs par la présence des prédateurs?

Quatrième question

Après avoir utilisé toutes les dérogations possibles dans ces textes internationaux.

Seriez-vous favorable à une renégociation de la Directive Habitats afin de l’harmoniser avec la déclaration de Rio et y inclure la notion de développement durable adaptée à nos territoires ?
Accepterez-vous d’accompagner la Suisse dans sa démarche de révision de la Convention de Berne ?
"

3 commentaires:

  1. Toujours pas de réponses ?

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  2. Bonjour,
    Réponse à vos questions
    Question Numéro 1
    Oui, mais cela devra être fait par un garde chasse ou un lieutenant de louveterie dans le cadre d'élimination de nuisible et par autorisation préfectorale / administrative.
    Question Numéro 2
    Oui
    Question Numéro 3
    Oui
    Question Numéro 4
    Oui
    Je vais oeuvrer pour qu'il y ai dialogue entre les chasseurs et les agriculteurs qui sont les réels acteurs de la vie rurale.
    Cordialement,
    Anne Bardoux
    Candidate Rassemblement Bleu Marine
    4ème circonscription Haute Savoie

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  3. Voilà une réponse qui fait chaud au cœur !

    Les patriotes de la 4ème circonscription doivent comprendre qu'il ne sert à rien d'élire au 1° tour un UMP.
    Qu'ont-ils faits concrètement contre le loup, à part gesticuler, depuis leur élection ?

    Cette Dame et son mouvement sont les seuls vrais amis des éleveurs et des chasseurs, dont ils partagent l'intégralité des valeurs.

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