http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article7609
"Si certains pensaient qu’il n’y avait plus de problème d’ours dans les Pyrénées parce qu’il n’en entendait pas parler, ils se trompaient. Les problèmes n’ont jamais cessé d’exister qu’il y ait ou non des élections. Un seul ours dans les Hautes-Pyrénées et ce sont 15 à 20 brebis qui sont croquées chaque année. Imaginez, s’il y en avait 50, ce serait 3 troupeaux sacrifiés chaque année… et très vite un désert qui s’installerait dans les vallées comme dans les Asturies. Et très prochainement dans la vallée du Biros en Ariège s’ils ne prennent pas rapidement des mesures efficaces sans attendre une cogitation parisienne d’une nouvelle Ministre.
Comment défendre les troupeaux ?"
Lire la suite sur le lien ci-dessus
"et très vite un désert qui s’installerait dans les vallées comme dans les Asturies."
RépondreSupprimerDiantre, si avec une densité de 102 habitants au km², les Asturies doivent être considérées comme "un désert", quel qualificatif est le mieux adapté pour décrire les Hautes-Pyrénées, dont la densité n'est que de 51 hab/km² ?
Soit la moitié de la densité de population des Asturies.
Et alors l'Ariège...
Soit, mais pour qui connait la géographie de ces 2 régions, la différence de densité de population s'explique aisément
RépondreSupprimerTout à fait.
SupprimerC'est pour cela qu'affirmer que les Asturies (ou les Cantabriques, d’ailleurs) sont des déserts relève soit de l'ignorance, soit de la mauvaise foi.
A moins que "désert" ne soit utilisé comme synonyme de "pas beaucoup d'élevage de mouton parce que plus rentable depuis longtemps, avec pourtant une bonne croissance économique récente de la région, comme quoi ça n'a rien à voir".
Dans ce cas, ça marche.
le Dauphinois a raison, les Asturies sont bien un désert en devenir, quand je fais référence a la géographie ce n'est pas pour rien, car si on enleve les populations des agglomerations, on est bien dans un desert. Il suffit de consulter n'importe quelle carte démographique pour le constater.
RépondreSupprimerEt quitte a completer la comparaison, les zones qui ne permettent pas l'implantation humaine sont bien moins nombreuses en Asturie
Si les Asturies sont "bien un désert en devenir" (en fait, dans les anciennes zones minières), alors elles ont déjà un gros avantage sur l'Ariège et les Hautes Pyrénées, surtout l'Ariège, qui sont elles déjà un désert. Car, je vous cite :
RépondreSupprimer"si on enleve les populations des agglomerations, on est bien dans un desert. Il suffit de consulter n'importe quelle carte démographique pour le constater."...
Évolution de la population entre 1900 et 2005 :
- Hautes-Pyrénées : de 216 000 à 227 000
- Ariège : de 210 000 à 145 000
Pourtant, il y avait beaucoup moins de moutons en montagne vers 1900 que vers 2005. Moins de forêt aussi, d'ailleurs, puisque celle-ci a doublé depuis.
- Asturies : de 627 000 à 1 076 000 hab.
Les Asturies ont à peu près la superficie de l'Ariège et les Hautes-Pyrénées cumulées.
L'évolution de la population n'est cependant pas le seul critère à retenir :
Dans cette région, le revenu par habitant a augmenté au-delà de la moyenne nationale espagnole pour s'établir à 19 868 € en 2006.
Sans doute perfectible, mais pas si mauvais, l'exemple asturien.
En tous cas plus efficace et moins couteux que d'autres exemples, bien de chez nous...
"Dans cette région, le revenu par habitant a augmenté au-delà de la moyenne nationale espagnole pour s'établir à 19 868 € en 2006."
RépondreSupprimerce qui confirme bien ce que je dis, ce revenu que vous citez est tiré par le haut par la présence des grosses villes,comparez le revenu moyen en ariege et en région parisienne juste comme ça..
Mais justement, les Asturies, c'est pas la région parisienne.
SupprimerC'est 1 million d'habitants réparties sur une superficie correspondant à deux départements français moyens.
Si on comparait les revenus moyens en Asturies avec la région de Madrid, on s'apercevrait que les Asturies ne sont pas très loin.
Alors que, et vous avez parfaitement raison, si on compare Ariège et Paris, c'est clair qu'il n'y a pas photo, même si, pour être juste, il faut aussi tenir compte du coût de la vie respectif.
Cet exemple asturien démontre qu'on peut à la fois être assez densément peuplé, procurer un revenu supérieur à la moyenne du pays et raisonnablement préserver la nature sur son territoire.
Évidemment cet exemple a un gros défaut : il ne fait pas de l'élevage de moutons subventionnés l'alpha et l'oméga de sa politique de développement.
Et ça, c'est impardonnable...
Pourtant, même si vous ne voulez pas du loup ou de l'ours (après tout, pourquoi pas), il va bien falloir trouver autre chose que le mouton pour dynamiser les territoires de montagne.
La prochaine PAC sera la dernière a ouvrir généreusement le robinet à subventions.
Passé 2020, seules les productions à peu près rentables subsisteront là où elles le seront.
Pensez-y dès à présent...
les Asturies ce n'est pas un peu plus d'1 million reparti sur l'ensemble du territoire, c'est plus de 600 000 personnes vivant dans de grosses agglomérations, le reste est éparpillé sur le territoire, donc avec une faible densité et une activité rurale en très nette diminution.
SupprimerQuand à l'avenir, moi je parie sur un retour en force de l'agriculture et de l'elevage quand les pays en développement vont eux aussi vouloir consommer