http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/09/peut-on-capturer-des-loups-pour-les-empecher-d-attaquer-le-betail_1829519_3244.html
"Malgré les compétences avancées, l'idée ne convainc pas au sein du Groupe national loup. L'instance, réunissant parlementaires, élus, agriculteurs, chasseurs, associations de protection de la nature et représentants de l'Etat, regrette que la proposition ait été reprise "à la dernière minute" par la ministre et ce, sans concertation.
"Cette expérimentation va à l'encontre du fonctionnement naturel du loup : on ne peut pas lui apprendre que tel alpage ou telle montagne est chez lui, et telle autre non. C'est un prédateur qui chasse où il veut, ajoute Jean-David Abel, représentant de France Nature Environnement (FNE) au sein du groupe. Le dispositif est ailleurs difficilement applicable en France, où l'animal est présent dans 29 zones de présence permanente, des endroits montagneux, broussailleux et difficiles d'accès."
"C'est le seul instrument qui fonctionne pour assurer la cohabitation avec le loup, et c'est pour cela qu'il est utilisé aux Etats-Unis et expérimenté en Suède, Finlande, Espagne et Italie", rétorque Jean-Jacques Blanchon.
"
"Nous avons réussi à inverser les habitudes comportementales de certains loups grâce à un conditionnement aversif utilisant des captures, des balles en caoutchouc ou des bombes au poivre, livre Daniel Stahler, biologiste en charge du projet loup à Yellowstone. Mais ce conditionnement doit intervenir au moment où le loup agit : la technique ne fonctionne pas si vous le capturez plusieurs jours après la prédation."
"En capturant les prédateurs près du bétail, vous pouvez les amener à rester à l'écart pendant un jour ou deux ; mais s'ils ont faim, ils reviendront, poursuit-il. Tant que les humains, le bétail et les loups cohabitent dans le même écosystème, il n'existe pas de méthode permettant d'éliminer toute prédation."
"La capture ne peut pas forcer l'animal à quitter un territoire sur lequel il s'est installé ni l'éduquer à ne pas attaquer un troupeau, confirme Carter Niemeyer, qui rappelle que dans le Wyoming, l'Idaho et le Montana, les éleveurs et chasseurs tuent les loups avec lesquels ils ne parviennent à cohabiter. Mais elle peut aider les éleveurs à repérer et éviter les loups, en positionnant des chiens près des troupeaux. ""
"On donne à la société humaine l'illusion de contrôler une espèce sauvage, déplore Jean-David Abel, de FNE. La seule cohabitation possible avec les troupeaux passe par des tirs d'effarouchement et de défense et, en dernier recours, l'abattage."
Pour une fois Nous serons presque d'accord avec le représentant de fne, seul l'abattage du prédateur permet de cohabiter
Quand a la cohabitation a proximité du parc de yellowstone, la ministre comme la fondation hulot semble très mal informés, la chasse et courante, dans certains états il n'y a plus de droit ni de quota pour tenter de limiter l'accroissement de la population
L'article d'origine nous fait la promotion des captures avant de nous expliquer que cela n'a aucun effet!
"Malgré les compétences avancées, l'idée ne convainc pas au sein du Groupe national loup. L'instance, réunissant parlementaires, élus, agriculteurs, chasseurs, associations de protection de la nature et représentants de l'Etat, regrette que la proposition ait été reprise "à la dernière minute" par la ministre et ce, sans concertation.
"Cette expérimentation va à l'encontre du fonctionnement naturel du loup : on ne peut pas lui apprendre que tel alpage ou telle montagne est chez lui, et telle autre non. C'est un prédateur qui chasse où il veut, ajoute Jean-David Abel, représentant de France Nature Environnement (FNE) au sein du groupe. Le dispositif est ailleurs difficilement applicable en France, où l'animal est présent dans 29 zones de présence permanente, des endroits montagneux, broussailleux et difficiles d'accès."
"C'est le seul instrument qui fonctionne pour assurer la cohabitation avec le loup, et c'est pour cela qu'il est utilisé aux Etats-Unis et expérimenté en Suède, Finlande, Espagne et Italie", rétorque Jean-Jacques Blanchon.
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"Nous avons réussi à inverser les habitudes comportementales de certains loups grâce à un conditionnement aversif utilisant des captures, des balles en caoutchouc ou des bombes au poivre, livre Daniel Stahler, biologiste en charge du projet loup à Yellowstone. Mais ce conditionnement doit intervenir au moment où le loup agit : la technique ne fonctionne pas si vous le capturez plusieurs jours après la prédation."
"En capturant les prédateurs près du bétail, vous pouvez les amener à rester à l'écart pendant un jour ou deux ; mais s'ils ont faim, ils reviendront, poursuit-il. Tant que les humains, le bétail et les loups cohabitent dans le même écosystème, il n'existe pas de méthode permettant d'éliminer toute prédation."
"La capture ne peut pas forcer l'animal à quitter un territoire sur lequel il s'est installé ni l'éduquer à ne pas attaquer un troupeau, confirme Carter Niemeyer, qui rappelle que dans le Wyoming, l'Idaho et le Montana, les éleveurs et chasseurs tuent les loups avec lesquels ils ne parviennent à cohabiter. Mais elle peut aider les éleveurs à repérer et éviter les loups, en positionnant des chiens près des troupeaux. ""
"On donne à la société humaine l'illusion de contrôler une espèce sauvage, déplore Jean-David Abel, de FNE. La seule cohabitation possible avec les troupeaux passe par des tirs d'effarouchement et de défense et, en dernier recours, l'abattage."
Pour une fois Nous serons presque d'accord avec le représentant de fne, seul l'abattage du prédateur permet de cohabiter
Quand a la cohabitation a proximité du parc de yellowstone, la ministre comme la fondation hulot semble très mal informés, la chasse et courante, dans certains états il n'y a plus de droit ni de quota pour tenter de limiter l'accroissement de la population
L'article d'origine nous fait la promotion des captures avant de nous expliquer que cela n'a aucun effet!
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