Pour que l'action de cette fédération continue penser a adhérer

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Page 1) accueil

Page 2) Communiqué de presse et publication

Page 3) Photo de prédation

Page 4) Attaques de loups sur l'homme

Page 5) Combien d'animaux cruellement massacrés par les loups en France?


assemblée générale de la FAR

Pour une campagne et une montagne vivantes et dynamiques sans loup

AG





vendredi 21 avril 2017

Réponse de l'équipe de Nathalie Arthaud



Bonjour Monsieur Gabert,
J’ai lu attentivement votre courrier que vous avez envoyé à Nathalie Arthaud, concernant le problème du loup. Vous avez défendu la nécessité de combattre cet animal sauvage, en utilisant de multiples arguments sur des terrains très variés. Votre argumentation est à l’évidence avisée et bien documentée.
Ce qui a attiré tout particulièrement mon attention, en tant que militant de Lutte ouvrière, c’est l’exposé que vous faites des conditions de vie des bergers et des éleveurs. Je remarque en particulier la mention des très faibles revenus de certains : 350 € par mois. De ce point de vue je me sens totalement solidaire de vous. Nathalie Arthaud le met clairement en avant dans son programme, on ne peut pas vivre dignement avec de tels revenus. Nous affirmons qu’un minimum vital ne peut pas être en dessous de 1 800 € net par mois, que ce soit un salaire, une retraite, une allocation, etc. Dans une société riche comme elle l’est, où l’on voit les milliards défiler à la télé, les milliards constituant les fortunes de la grande bourgeoisie (madame Bettencourt, la famille Peugeot, Bouygues, Dassault, etc.), il n’est pas normal de devoir vivre ou plutôt survivre avec de tels revenus. Vous dénoncez, à juste titre, le fait que les éleveurs doivent payer une partie des mécanismes de protection pour leurs troupeaux et en général faire l’avance de la totalité de la somme pendant des mois, ce qui ne me semble effectivement pas acceptable.
De manière plus générale, je ne trouve pas non plus acceptable que des bergers ou des éleveurs se trouvent victimes pures et simples de décisions générales qui leur échappent et sans qu’on tienne compte de leur intérêt, en l’occurrence la protection des loups. Les gouvernements qui ont décidé de ce genre de politique, ou leurs successeurs, devraient se sentir obligés de mettre en œuvre les moyens nécessaires à ce que les bergers et les éleveurs ne pâtissent pas de ces choix. Cependant, je ne suis pas étonné que les gouvernements traitent ces travailleurs sans leur accorder la moindre importance car c’est ce qu’on peut constater à peu près partout dans la société. Les gouvernements au service de la bourgeoisie et de l’accumulation de sa fortune ont pour habitude de se moquer du sort de la majorité de la population que constituent les travailleurs : ouvriers, employés, chômeurs, retraités, petits paysans, pêcheurs, artisans...
Sur le problème précis que vous soulevez, j’imagine bien que de gros paysans n’auraient aucun problème à mettre en œuvre clôture, surveillance et chiens, en quantité suffisante pour que l’existence du loup ne leur nuise pas. Ces gros paysans ne mettraient peut être même rien en œuvre, se contentant de laisser l’animal sauvage prélever sa dime sans que cela n’entame en rien leur fortune ou si peu. Ce n’est évidemment pas la même chose pour les bergers et agriculteurs aux faibles revenus.
Dès aujourd’hui, l’Etat s’est révélé capable, lorsqu’il le décide, de mettre suffisamment d’argent à disposition et de mener des actions qui apparaissent comme acceptables par les éleveurs. C’est le cas à ma connaissance dans les Pyrénées Atlantiques (je connais bien cette région pour en être originaire) dans le Parc National des Pyrénées et ses abords sur la question de l’ours. Il faut dire que les ours semblent moins nombreux que les loups, d’après ce que vous décrivez. Le Parc est très attentif aux relations qu’il établi avec les éleveurs et ne lésine pas sur les indemnisations, la construction de cabanes pour les bergers et autres aides ou services. Le Parc mène des actions pour canaliser les randonneurs et les informer, en particulier sur le comportement à adopter vis-à-vis des chiens Patou. Cependant, l’Etat faisant des économies sur tous les services publics, le nombre de gardes du Parc diminue ces dernières années, leurs conditions de vie et de travail également, ce qui n’arrange pas la situation ! Au contraire, il faudrait sans doute renforcer et généraliser ces dispositifs. Quand on sait qu’il y a 6 millions de chômeurs dans ce pays, il y aurait certainement bien des volontaires pour devenir salariés de l’Etat s’occupant de services liés aux problématiques en question et ainsi soutenir les éleveurs et les bergers. Rappelons ici que les éleveurs et les bergers, alliés dans ce cas au Parc National, ont un rôle primordial dans l’entretien des montagnes et leur mise en valeur.
Il est évidemment absolument scandaleux que des éleveurs soient trainés devant les tribunaux pour des morsures de chiens Patou, gardiens de troupeaux, sur des randonneurs. L’information-prévention devrait être renforcée, les randonneurs victimes indemnisés et les éleveurs protégés de toute poursuite.
Pour conclure, j’affirme que la société actuelle marche sur la tête par bien des aspects. Pourtant je suis convaincu que l’humanité devrait pouvoir vivre en harmonie avec la nature, y compris avec la faune sauvage, y compris les loups et les ours. Il est probable cependant que la notion de régulation des populations de ces animaux doit être prise en compte et mise en œuvre.
Cette harmonie entre l’homme et la nature n’est pas possible aujourd’hui. Le cas que vous soulevez en est l’illustration éclatante. Ce n’est pas de votre faute, ni de celle des travailleurs des villes. Le système capitaliste n’arrive même pas à faire que la plupart des hommes s’en sortent et s’entendent. Nous vivons le chômage de masse et la misère, les guerres se multiplient, la barbarie du terrorisme se développe. Mais si l’économie et la société étaient organisées de telle sorte à ce que tous les êtres humains de cette planète puissent vivre dignement, bien des choses se traiteraient différemment et nous pourrions alors aborder nos relations avec la nature beaucoup plus sereinement. C’est ainsi que nous défendons l’idée d’une société communiste, qui serait une société humaine et harmonieuse.
Pour arriver à cela il faudra que l’ensemble des travailleurs des villes et des champs s’organisent, ensemble, pour changer le système capitaliste.
En espérant vous avoir éclairé sur notre programme et répondu à vos questionnements quant au problème du loup, n’hésitez pas à me joindre pour toute autre précision.
Veuillez recevoir mes meilleures salutations,

Denis
Equipe de campagne de Nathalie Arthaud – candidate à l’élection présidentielle 2017
Le 20/04/2017 

mardi 18 avril 2017

Réponse de l'équipe de Jacques Cheminade


Mesdames, Messieurs de la Fédération des Acteurs Ruraux,

Nous vous remercions pour votre message. Nous ferons notre possible pour le transmettre à M. Cheminade avant le premier tour, mais ne pouvons vous garantir une réponse personnalisée de sa part d'ici là. Cependant, sachez qu'il est solidaire de votre cause, ayant pu lui-même rencontrer de nombreux agriculteurs en proie aux problèmes du loup dans les Alpes, et en constater les effets très négatifs. Voici pour preuve la réponse qu'il a faite aux Eleveurs de Montagne http://www.eleveursetmontagnes.org/actualite/13-actualite/342-la-reponse-de-jacques-cheminade-a-eam

Plus récemment, en janvier, il a signé le manifeste d'"animal politique" en soulignant qu'il était opposé à la réintroduction systématique des grands prédateurs comme les meutes de loup : http://www.cheminade2017.fr/Jacques-Cheminade-signe-le-manifeste-d-Animal-politique

En vous souhaitant bon courage pour votre bataille, bien cordialement,

Johanna Clerc, de l'équipe de campagne de Jacques Cheminade

dimanche 16 avril 2017

Questions aux candidats aux élections présidentielle et législative

Fédération des Acteurs Ruraux
2430 route de Bonpertuis
38850 Chirens
federation.acteurs.ruraux@hotmail.fr



Mesdames, Messieurs les Candidats









Objet : Questions aux candidats aux élections présidentielle et législative






Mesdames, Messieurs,
Les éleveurs Français sont confrontés à la présences du loup et subissent les dégâts que ce dernier engendre,. Depuis 1992, date du retour officiel, (Annexe 1) c'est plus de 70 000 animaux qui ont péris dans d'atroces souffrances sous les crocs du carnassier. Les victimes sont principalement des ovins... Mais parfois...
.
Le loup bénéficie d'un statut de protection stricte qui le rend quasiment intouchable et ne permet pas aux éleveurs de s'en protéger même si des dérogations y sont apportées. Les textes qui défendent le loup sont des textes internationaux ((2)UICN,(3) convention de Berne) européen ((4) directive habitat).. Ils ne sont pas toujours cohérents entre eux et entrent également en conflit avec les textes nationaux Français qui pourraient eux protéger les éleveurs et leurs biens.

Les éleveurs ovins et caprins mettent (5)en place les mesures de protection préconisées par l'administration (6)( il n'en existe pas pour les bovins et les équins). Ces mesures sont au nombre de trois : gardiennage renforcé, installation de parcs électrifiés, mise en place de chiens de protection de troupeaux.. Nous savons aujourd'hui que leurs inefficacités est démontré car la plus part des troupeaux attaqués dans les départements alpins les avaient mises en place.(7)

Seul l'abattage des loups qui attaque les troupeaux permet de réduire substantiellement les dégâts. C'est d’ailleurs ce qui se pratique légalement (États-Unis , Pays de l'Est, Turquie …) ou non ( Espagne, Italie) dans tous les pays ou les éleveurs sont confrontés au loup. En France, les dérogations mises en place pour prélever sont insuffisantes, et régies par des critères administratifs difficiles à faire concorder avec un réel droit de légitime défense.

De plus ces « mesures de protection », ont un coût pour les éleveurs. Même si elles sont subventionnées à 80%, il reste donc 20% à la charge des éleveurs . (dossier moyen 10625€ de dépense, part de l'état 8500€ part de l' éleveur 2125€) . Sachant qu'un tiers des agriculteurs gagnent mois de 350 € par mois,et c'est le cas des éleveurs, pour les plus malchanceux,c'est donc six mois de salaire qui disparaissent pour financer la présence du loup. Et ce sans parler de l'avance de trésorerie qui peut aller jusqu'à plus d'un an, avant que l'état ne verse ces subventions.

L'un de ces « moyens de protection » pose beaucoup de souci. En effet le chien de protection (pâtou) entre en interactions avec ceux que l'on nomme les « autres utilisateurs de l'espace », principalement les randonneurs. Ces chiens dont le rôle est de protéger les brebis avec lesquelles ils vivent, ont quelquefois du mal à intégrer que des inconnus puissent venir traverser le troupeaux qu'ils protègent. Il en résulte quelquefois des morsures , toutefois plus rares que celles commises par les chiens français en général. (8).

Souvent,ces morsures conduisent les éleveurs devant les tribunaux où ils sont généralement condamnés. Dans la grande majorité des cas ils le sont pour des faits qui se déroulent sur des territoires qui leur appartiennent ou qu'ils ont en location.
Depuis 25 ans, les éleveurs souffrent face à la prédation. Certains ont quitté le métier, réduit leurs troupeaux, délaissé les surfaces les plus exposées, passent plus de temps en bergerie. Beaucoup de jeunes ont oublié leurs projets de reprise de l'exploitation familiale. En provoquant l'abandon de surface pastorales et la progression de la friche, le loup enlève plus à la biodiversité qu'il n'y apporte.(9)

Vous êtes candidat à l'élection à la présidence de la république. Si vous êtes élus vous aurez à choisir la politique que vous conduirez sur ce dossier . Afin de connaître vos intentions à ce sujet , nous vous proposons de répondre au questionnaire qui suit. Vos réponses seront portées à la connaissance des éleveurs via les réseaux sociaux.






Dans l'attente de vous lire nous vous prions d'agréer Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations respectueuses.






Le président C Gabert
















Questionnaire



1 Selon les recommandations de l'UICN pour éviter de gaspiller des moyens humains et financiers:(2) « Il faut protéger dans un pays uniquement les espèces en danger au niveau mondial » et « Même si une espèce est en danger, si il y a moins de 1% de la population mondiale présente dans un pays il ne faut pas s'en occuper car cela n'aura aucun effet sur la population mondiale ». Que pensez vous de ces recommandations ?






2 Serez vous prêt à réviser les listes d'espèces protégées au niveau français et européen afin de vous conformer aux deux affirmations précédentes ?






3 L'ours brun, le loup, le lynx, le vautour fauve,... sont des espèces médiatiques mais nullement en danger (classées least concern par l'UICN). Allez vous cesser le gaspillage que coûte leurs protections et sauver l'élevage extensif promoteur de biodiversité et de produit de qualité ?



4 Dans la loi Française , il est prévu : «d' assurer la sécurité des personnes, de leurs biens? » (11)
«d'  assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours »(12)
«d' obvier ou remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces. »(13)
Aujourd’hui, les règles de protection du loup empêchent l'application de ces lois. Doit on appliquer les lois françaises ? 






5 Quant une attaque de loup sur l'homme interviendra comme ce fut le cas en Allemagne(14), en Italie(15) préférerez- vous prélever l'ensemble de la meute de loup ou interdire la randonnée, l'accès aux riverains ? comme c'est le cas à ce jour où la baignade est interdite à la Réunion suite aux attaques de requins !






6 Seul les prélèvements de loups semblent avoir un impact local ! Ne faut-il pas en prélever beaucoup plus et donner aux éleveur un réel droit de légitime défense avec un tir de défense qui ne serait pas soumis à un plafond ?






7 Pour mettre fin aux risques de poursuites judiciaires qui menacent les éleveurs qui mettent en place des chiens de protections, préférerez vous imposer des restrictions à l'accès au territoires occupés par les troupeaux, ou préférerez-vous dégager la responsabilité civile et pénale des éleveurs en engageant celle de l'état ?
8 La recommandation 17 (16) de la convention de Berne semble appliquée avec zèle depuis de longues années alors pourquoi ne pas appliquer la recommandation 173 (17) qui prévoit de mettre tout en œuvre pour éliminer les hybrides, bâtards ou croisés?



9 Le contrôle des détenteurs de loups ou de bâtards (18) semblent très insuffisant ! Que comptez vous faire pour éviter que nous revivions un épisode comme celui du parc de Gévaudan ou le gestionnaire a donné un faux nombre d'animaux présents dans son élevage ? Les loups non identifiés ne devraient-ils pas être euthanasiés comme les bovins ?


































Annexe
Liste des liens insérés dans le texte et extrait :

Annexe 1 : Décompte des victimes réalisé avec les données fournies par l'administration depuis1994
http://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/p/67795-animaux-cruellements-massacres.html
    « En effet nous avons essayer de compiler les chiffres de l'administration: Le total correspond au nombres d'animaux indemnisés en France depuis 1994...

    1994: 192
    1995: 441
    1996: 796
    1997: 883
    1998: 1222
    1999: 1935
    2000: 1478
    2001: 1905
    2002: 2759
    2003: 2227
    2004: 2705
    2005: 3805
    2006: 2452
    2007: 3208
    2008: 2680
    2009: 3263
    2010: 4189
    2011: 4921
    2012: 6102
    2013: 6335
    2014: 8768
    2015: 8935
    2016 au  
    31 décembre  9788 non définitif
    2017 a
    u 28 février 716
Soit un total de 70831 cruellement massacrés
»


Annexe 2 :
recommandation de l'UICN pour la réalisation de liste rouge national http://s3.amazonaws.com/iucnredlist-newcms/staging/public/attachments/3102/reg_guidelines_fr.pdf
« Aux niveaux régional, national et local (englobés cidessous dans l’expression « niveau régional »), deux options sont possibles : 1) publier un extrait inchangé de la Liste rouge mondiale de l’UICN, comprenant les espèces qui se reproduisent dans la région ou qui, à un stade quelconque, y sont régulièrement présentes.
« 






Annexe 3:
« Article 9
1A condition qu'il n'existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée, chaque Partie contractante peut déroger aux dispositions des articles 4, 5, 6, 7 et à l'interdiction de l'utilisation des moyens visés à l'article 8:
dans l'intérêt de la protection de la flore et de la faune;
pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété;
dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques, de la sécurité aérienne, ou d'autres intérêts publics prioritaires;
Article 23
1Toute Partie contractante peut, à tout moment, dénoncer la présente Convention en adressant une notification au Secrétaire Général du Conseil de l'Europe.
2La dénonciation prendra effet le premier jour du mois qui suit l'expiration d'une période de six mois après la date de réception de la notification par le Secrétaire Général. 
»

Annexe 4 :
Habitat en particulier article 16
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1992L0043:20070101:FR:PDF
« Article 16
    À condition qu'il n'existe pas une autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle, les États membres peuvent déroger aux dispositions des articles 12, 13, 14 et de l'article 15 points a) et b):
    a) dans l'intérêt de la protection de la faune et de la flore sauvages et de la conservation des habitats naturels;
    b) pour prévenir des dommages importants notamment aux cultures, à l'élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d'autres formes de propriété;
    c) dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques, ou pour d'autres raisons impératives d'intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique, et pour des motifs qui comporteraient des conséquences bénéfiques primordiales pour l'environnement; 
    » 



Annexe 5 :

Annexe 6 :
« Ce diaporama a été présenté par Laurent Garde au cours de la journée publique du samedi 20 août 2016. Nous retinedrons que les métiers pastoraux sont dévalorisés. C'est ainsi que l'auteur observe que :
  • Aucun Italien n’accepte de devenir berger
  • Tous les bergers sont balkaniques
    • Roumains, "extracommunautaires" (Albanais, Macédoniens, Kossovars)
  • Des salaires modestes (700-800 €)
  • Des conditions de travail difficiles
    • Qualifiées localement « d’esclavage » 
»

Annexe 7 :

« au-delà de ce qui a pu être affirmé ou escompté çà et là, cette mise en œuvre combinée de l’ensemble des moyens de protection, qui reste dans tous les cas nécessaire, ne garantit pas pour autant la tranquillité des troupeaux et l’absence d’attaques et de pertes, et qu’elle peut même se révéler impuissante à contenir la prédation,
... ce qui est notamment le cas avec les meutes installées dans plusieurs territoires des Alpes Maritimes, du Haut Var et ou des Alpes de Haute Provence. 
»

Annexe 8
http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme/Chiens/Chiens-Protection-Patou/2009-05-00-Programme-national-chiens-protection-troupeaux.pdf
« Extrait du rapport final du programme national »chien de protection des troupeaux » page 18 et 19
:5.3.3 – Chiens mordeurs
Les chiens de protection ayant déjà mordu au moins 1 fois un homme (dénommés chiens
mordeurs) sont au nombre de 54 dans la base de données. Ils représentent donc 6,6 % de la
population recensée. Avec 8 millions de chiens en France, causant environ 500 000
morsures par an (Académie Vétérinaire de France, 2007) (nombre fondé sur le nombre de
morsures faisant l’objet d’un contentieux), on atteint un taux national et multiracial de 6,25 %
de chiens mordeurs, comparable à notre résultat « chiens de protection ». Les chiens de
protection ne sont donc pas plus mordeurs que les autres types de chiens. 
»



Annexe 9 :
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/31247/RUR.pdf?sequence=1
Extraits de La biodiversité dans les zones rurales :
« comment concilier préservation et activités
humaines ? Pages 7 et 8
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air»
"



Annexe 11
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=27804F4B9FFB8A184A28E6807B1EB0DA.tpdjo05v_2?idSectionTA=LEGISCTA000025508545&cidTexte=LEGITEXT000025503132&dateTexte=20130513
Code de la sécurité intérieure :  Chapitre Ier : Sécurité publique :Article L111-1



Annexe 12
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071367&idArticle=LEGIARTI000006581661&dateTexte=&categorieLien=cid
Code rural et de la pêche maritime : Section 1 : L'agriculture de montagne. :Article L113-1



Annexe 13
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000019983190&cidTexte=LEGITEXT000006070633
Code général des collectivités territoriales : CHAPITRE II : Police municipale : Article L2212-2


Annexe 14
https://www.jaegermagazin.de/jagd-aktuell/woelfe-in-deutschland/jogger-von-woelfen-in-gartow-verletzt-dreiste-jungwoelfe-sollen-entnommen-werden/
« Il y a trois semaines, précisément le jour de Noël, un jogger aurait été approché par deux jeunes loups de l'année dernière. Il a été légèrement blessé dans la rencontre, comme le journal Lüneburg (LZ) a annoncé aujourd'hui le pays. 
»



Annexe 15
http://www.valsusaoggi.it/erano-4-lupi-la-prova-del-dna-da-ragione-alluomo-aggredito-a-giaveno/
« Le chien se détourneraient du maître et deux loups, probablement jeunes, attaquerait le mordre dans le dos. En entendant le chien hurlait, le propriétaire interviendrait à son secours avec un bâton, effrayer les loups qui lâchait du chien. A ce stade, le teckel serait alors trouvé refuge entre les jambes du maître et un autre membre de la meute, apparemment l'un des spécimens adultes, il a attrapé le pantalon de l'homme, mais ne l'a pas fait mal. Ensuite, tous les animaux, effrayés par les cris et les coups le propriétaire, aurait disparu. 
»



Annexe 16
https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?p=&id=1485627&Site=COE&direct=true
« Se référant au rapport sur le statut et la conservation du loup (Canis lupus) dans les Etats membres du Conseil de l’Europe,
A. Recommande aux Parties contractantes :
  1. D’élaborer des plans de gestion pour l’espèce en vue d’assurer des populations viables de taille appropriée ; 
    »






Annexe 17
https://wcd.coe.int/com.instranet.InstraServlet?command=com.instranet.CmdBlobGet&InstranetImage=2654092&SecMode=1&DocId=2197444&Usage=2
« 2. de promouvoir le repérage des hybrides du loup et du chien circulant dans la nature et de veiller à une élimination, sous le contrôle du gouvernement, de tels hybrides qui seraient présents dans les populations du loup; »






Annexe 18
http://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/2016/04/loupgevaudan-les-ministres-doivent-agir.html
«
Première cas 
: Le Parc de Sainte Lucie, (dit également du Gévaudan) d'où certains loups se sont évadés suite à un acte d’origine humaine.

Suite à cette évasion on découvre que le nombre de loup présent dans le parc est inconnu (au moins 40, alors qu’il était estimé 32).

On découvre également que certains loups ne sont pas identifié dans ce parc et qu'il n'existe aucun suivi, ni de natalité, ni de mortalité, ni d'éventuelles sorties pour de quelconques destinations.

Notons enfin que le dernier comptage connu, effectué en 2005, dénombrais une centaine d'individus. Il n'existe aucune explication à cette chute d'effectif. 
»










dimanche 9 avril 2017

La France doit choisir?

Ci dessous un extrait du rapport Rapport n° 15 103  qui nous dit que l'élevage en plein air et la présence de loups sont incompatible

Pérennisation des pratiques agropastorales extensives sur le territoire ...

"
Pérennisation des pratiques agropastorales extensives sur le territoire UNESCO des Causses et des Cévennes 

C:/Users/christophe/Downloads/cgaaer_15103_2016_rapport.pdf

1.2.5. La limitation de la prédation par le loup 

Pour la mission, le développement du loup dans le Massif Central illustre le conflit entre deux politiques publiques opposées :
 - l’accueil d’une espèce prédatrice, au sommet de l’écosystème, classée comme espèce protégée par la convention de Berne, plaçant la France parmi les pays où la « Nature sauvage » est sauvegardée,
 - le maintien des milieux ouverts par un pastoralisme vivant, reconnu par l’UNESCO par l’inscription de ces territoires au patrimoine mondial de l’Humanité, la France pays le plus riche de tout le pourtour méditerranéen pouvant ainsi montrer l’intérêt et la possibilité de conserver, dans un monde de plus en plus artificialisé, des voies économiques, techniques et sociales de conservation de ces milieux.

 L’analyse du développement régional du loup, de la vulnérabilité des élevages agropastoraux et des mesures de protection est détaillée en annexe 9. Le loup, par son niveau de prédation important sur les ovins, voire des bovins, menace directement le maintien du pastoralisme :
- techniquement, les prédations perturbent durablement les élevages, font perdre des bêtes reproductrices de qualité ou des éléments fondamentaux du troupeau (bêtes meneuses, expérimentées), engendrent des pertes de croissance et de reproduction mal indemnisées (l’indemnité ne prend en compte que 15 % de frais autres que la perte de la bête). Les pratiques de parcage nocturne préconisées entraînent un surcroît de travail de plus d’une heure par jour ;
 - écologiquement, la concentration d’animaux dans les parcs de nuit engendre des pollutions certaines, potentiellement dommageables dans les causses du fait des circulations d’eau particulières ; les patous ont des impacts sur la petite faune sauvage : lapins, blaireaux d’après certains témoignages ;
 - économiquement, la prise en charge par les éleveurs de 20 % des frais de mise en défends du troupeau, les pertes de production animale, la perte de surface pâturée des zones les plus vulnérables se cumulent et aboutissent à une perte de revenu conséquente pour des exploitations sur le fil du rasoir de la survie économique ;
 - socialement, la dégradation de l’image du berger et de la vivabilité de son travail passent très mal. La polémique au sujet du loup heurte les bergers : elle leur paraît négative, injuste, et a fait retomber l’enthousiasme lié à la reconnaissance UNESCO. Ils se sont sentis blessés par des propos tenus par les pro-loups qui les accusaient de ne pas faire le nécessaire pour protéger leurs troupeaux et considéraient qu’une brebis nourrissant un loup était plus utile que celle qui allait à l‘abattoir. L’agression des chiens patous vis-à-vis des promeneurs impose une surveillance supplémentaire ; elle isole les bergers ou les oppose aux touristes qui, eux aussi, sont partagés entre l’interdiction de divaguer hors des chemins et l’impossibilité de rester dessus si le troupeau en est proche ! Les élevages en transhumance qui retournent en plaine y exportent cette difficulté de voisinage avec les patous qu’il faut bien conserver pendant l’hiver.
 - territorialement, l’arrivée du loup accentue la tendance à l’abandon du pâturage des zones éloignées et embroussaillées plus difficiles à surveiller. Elle conduit à la fermeture de ces milieux, à une diminution du nombre de bêtes (dans les Alpes, le cheptel ovin a diminué de 40 % de 2008 à CGAAER n°15 103 Page 32/98 2012) ou au passage à du « zéro pâturage », les éleveurs apportant le fourrage récolté dans les parcelles mécanisables au troupeau parqué près des bâtiments. Cette pratique est déjà en œuvre sur les Causses : le cahier des charges du Roquefort, imposant 120 jours de pâturage, si le temps le permet, empêche de la généraliser.
- financièrement, on peut se questionner sur la capacité du pays à équiper les éleveurs de la zone contre le loup, sachant qu’il y a autant d’animaux dans le Bien que dans les Alpes : le budget devrait doubler passant de 12 à 24 M€22, sans compter la revalorisation souhaitable des aides pour apporter un niveau supérieur aux 80 % actuels, les éleveurs n’ayant pas à payer de leur poche un service au pays.

 Pour toutes ces raisons, il apparaît à la mission que l’État doit choisir entre ces deux engagements. Pour respecter le contrat avec l’UNESCO et maintenir l’agropastoralisme, le loup ne doit pas se développer en Massif Central tout le temps qu’on ne saura pas gérer son expansion et ses agressions aux élevages. Cette position s’appuie aussi sur les conclusions du rapport n°384 (2013-2014) au Sénat de Hélène Masson-Maret et André Vairetto.23 L’Espagne, confrontée, elle aussi au développement du loup, à l’augmentation des dégâts sur les élevages et à la désertion de certains pâturages a adopté de telles mesures dans les Asturies en adoptant en mars 2015 un plan de gestion du loup basé sur des prélèvements assurés par les agents du service régional de l’environnement.


Toutes les mesures prévues par la réglementation sur les espèces protégées permettant leur régulation doivent donc être activées : tirs de défense et tirs de prélèvement, comme les préfets de Lozère et de l’Aveyron les ont déjà mis en œuvre, mais aussi tirs de prélèvement renforcé dans les secteurs à dégâts sur plus de deux ans, comme cela va dorénavant être le cas sur le Causse Méjean. De surcroît, la mission recommande qu’il soit fait appel à la brigade anti-loups des Alpes, dans les secteurs où la menace est avérée, car la chasse de cet animal rusé est très difficile. Enfin, compte-tenu de l’engagement de la France vis-à-vis de l’UNESCO, la mission exprime le vœu que le quota de tirs puisse être revu à hauteur des enjeux dans le territoire du Bien.


 R7. Attendre la mise au point de méthodes de pastoralisme adaptées à la présence du loup avant d’envisager son développement régional. Activer au maximum, voire élargir, les possibilités réglementaires de limitation de l’implantation de ce prédateur. "

samedi 8 avril 2017

Changement de date Beaucroissant

Attention la foire de Beaucroissant de se déroulera une semaine plus tôt que d'habitude ...

En raison de la présidentielle...


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48ème Foire d’Avril

Samedi 15 et Dimanche 16 avril 2017
Foire au bétail, Samedi 15

Petite sœur de la foire d’automne, elle se tient pendant deux jours, le week end d’avril le plus proche de la Saint Georges. Elle est née en 1836 par une ordonnance royale tombée en désuétude, elle est relancée en 1970 par le Conseil Municipal de l’époque.
Cette année, la foire aura lieu exceptionnellement les samedi 15 et dimanche 16 avril en raison des élections présidentielles.



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samedi 1 avril 2017

France 5 dans la vrai vie!

Contrairement a d'autres chaines de télévision qui nous montrent des trappeurs, des chasseurs... sans jamais nous montrer la réalité...

France 5 a présenté la réalité de la situation dans son émission " Echappées belles" à travers le Yukon au nord a l'ouest du Canada...

Lors de la rencontre avec un trappeur il nous ont montré la réalité de terrain. Un loup pris dans un piège!  Pour avoir de la fourrure a vendre les trappeurs piègent des loups qui servent pour partie a faire des vêtements très chaud. Cette peau de loup va rapporter environ 600 dollars...

Merci a eu d'avoir eu le courage de témoigner malgré les pressions des environnementalistes

200 Monaco en France!

Le Prince Albert de Monaco très connu pour sa position en faveur de l'écologie, d'ou son surnom de Prince écolo va pour aider la France a sortir de la crise économique construire 200 éco-quartiers dans les villes portuaires et stations balnéaires sur le principe de ce qu'il fait a Monaco.

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 le projet d'urbanisation en mer de Monaco. le dossier d'extension (six hectares gagnés sur la mer et 60.000 m2 de plancher dans la zone de l’Anse du Portier, entre Grimaldi Forum et Port Hercule) "
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Le prince remercie tout particulière la France d'avoir facilité la réalisation de ces projet aquatique qui s'implanteront sur des fonds marins inférieur a 20 mètres en général... Les travaux préparatoire qui consistaient a la destruction des paillotes, cabanes de plage, cabanons, restaurants... ont bien étés réalisés ce qui laisse un maximum de place pour réaliser les accès a ces nouveaux éco-quartiers construits a la place de l'eau...Cela apporte aussi un grand avantage pour la commercialisation car il n'y aura pas de vis a vis les gaulois ayant étés déportés précédemment...

Le Prince considère ces nouveaux éco-quartiers comme une chance pour la France et l'Europe car cela va relancer la construction, le tourisme, les affaires, et donner du travail a de millions de chômeurs...

Un inventaire nous précise:
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Le Prince écolo trouve tous a fait normal ou vu de la très faible construction maritime française  de promouvoir en France ce qu'il a déjà fait a Monaco, il espère que le prochain président de la république n'oubliera pas de reverser les revenus qui lui seront du pour sa bonne idée...






Comment fallait-il décrypter l'article ci dessus en ce premier avril?
Surligné en bleu et en caractère gras les vrais arguments issus d'article précédent, le reste est sorti de l'imagination de votre serviteur, ce qui ne veut pas dire que cela n'arrivera pas, mais a ce jour nous n'avons pas d'élément pour étayer ce poisson d'avril

"Le Prince Albert de Monaco très connu pour sa position en faveur de l'écologie, d'ou son surnom de Prince écolo va pour aider la France a sortir de la crise économique construire 200 éco-quartiers dans les villes portuaires et stations balnéaires sur le principe de ce qu'il fait a Monaco.

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 le projet d'urbanisation en mer de Monaco. le dossier d'extension (six hectares gagnés sur la mer et 60.000 m2 de plancher dans la zone de l’Anse du Portier, entre Grimaldi Forum et Port Hercule) "


Le prince remercie tout particulière la France d'avoir facilité la réalisation de ces projet aquatique qui s'implanteront sur des fonds marins inférieur a 20 mètres en général... Les travaux préparatoire qui consistaient a la destruction des paillotes, cabanes de plage, cabanons, restaurants... ont bien étés réalisés ce qui laisse un maximum de place pour réaliser les accès a ces nouveaux éco-quartiers construits a la place de l'eau...Cela apporte aussi un grand avantage pour la commercialisation car il n'y aura pas de vis a vis les gaulois ayant étés déportés précédemment...

Le Prince considère ces nouveaux éco-quartiers comme une chance pour la France et l'Europe car cela va relancer la construction, le tourisme, les affaires, et donner du travail a de millions de chômeurs...

Un inventaire nous précise:
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Le Prince écolo trouve tous a fait normal ou vu de la très faible construction maritime française  de promouvoir en France ce qu'il a déjà fait a Monaco, il espère que le prochain président de la république n'oubliera pas de reverser les revenus qui lui seront du pour sa bonne idée..."