Veuillez trouver ci dessous la lettre ouverte qui a été remise au Sous Préfet de Die lors de la rencontre qui a suivit la manifestation de ce mardi 4 décembre
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26100 ROMANS SUR ISERE
26 400 Crest 38 850 CHIRENS
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Mme
Delphine BATHO
Ministre
de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.
Monsieur
Stéphane LE FOLL Ministre de
l’Agriculture
Monsieur
Manuel Vals Ministre de l’Intérieur
DIE, le 4 décembre 2012
Sous couvert de Monsieur le
Préfet de la Drôme
Madame la Ministre,
Monsieur le Ministre,
Cette lettre est un cri de révolte et de rage.
Cette lettre pour exprimer, la colère, l’humiliation,
le désespoir, la solitude et la souffrance des éleveurs et des bergers
confrontés à la prédation par le loup en Drôme-Isère et partout ailleurs.
Ne laissez pas
à ceux qui ne sont concernés ni dans leur travail ni dans leur cœur le
droit de décider de notre avenir et de celui
de nos troupeaux.
A la veille du Comité National Loup cette lettre est
un appel au secours, à la raison, à la République. La République Française et
son gouvernement préfèreront-ils appliquer des Textes Européens obsolètes et
inadaptés plutôt que de laisser ses enfants éleveurs et bergers exercer leur travail ?
Est-ce une demande irrecevable pour l’Etat Français
que de donner la priorité :
A l’élevage sur le loup, à l’innocence sur la violence
aveugle ?
Au travail digne et laborieux que certains d’entre
nous quittent par force pour le chômage
ou le RSA ?
Nous ne vous demandons qu’une chose :
EXERCER NOTRE
TRAVAIL SANS LA PRESENCE DES GRANDS PREDATEURS.
Pour cela, les
loups en situation de prédation doivent systématiquement être éliminés en
priorité par un corps sous dépendance de l’Etat (ONCFS, Louveterie) qui
disposent des moyens adéquats et par des éleveurs ou bergers ayant le droit de
tir.
Les loups sont après les sangliers l’espèce qui croit
la plus vite, 29% chaque année il faut réagir avant d’être débordé par le
nombre comme pour les sangliers. Mais au contraire, avec des procédures longues
et complexes, rendant inopérants les tirs de prélèvement ou les battues, avec
des quotas incompatibles avec la réalité de terrain et inaccessibles (11
prélèvements accordés 3 réalisés en 2012
+ 2 braconnage ou accident), tout est mis en œuvre pour que les loups puissent
se reproduire en toute tranquillité
L’Etat doit assurer la sécurité des biens, cette
fonction régalienne, est renforcée en ce qui concerne ce dossier par l’article
L-113.1 (8°
assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du
pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques de loup
et de l’ours dans les territoires exposés à ce risque) et en appliquant si besoin
l’article L-221.22
(7° Le soin
d’obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés
par la divagation des animaux malfaisants ou féroces.)
NOUS VOULONS RESTER ET TRAVAILLER AU PAYS MAIS NOS
ELEVAGES SONT EN GRAND PERIL.
Vous détenez la solution qui de plus permettrait
de réaliser des économies.
La seule véritable question que vous devez vous poser
en associant les acteurs locaux, les professionnels de l’élevage, les
scientifiques c’est :
« QUE VOULONS-NOUS FAIRE DE CES
TERRITOIRES DE MONTAGNE ? »
C’est de cette
réponse dont dépend l’avenir de l’élevage de montagne.
Veuillez croire, Madame, Monsieur, le Ministre, à
l’assurance de nos salutations respectueuses.
M.
CURT
Jean-Louis FLEURY
Président de l’association des Eleveurs Président
de l’association Solidarité Pastorale
et Bergers du Vercors Drôme Isère
26 460 Les TONILS
26100 ROMANS SUR ISERE
Confédération Paysanne de la Drôme Christophe GABERT
Président de la Fédération des Acteurs Ruraux26 400 Crest 38 850 CHIRENS
Modef de la Drôme Coordination Rural de la Drôme
26 Saint Donat 26 Clansayes
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Croissance de 29% par an, c'est du n'importe quoi, à ce rhytme (doublement des populations tous les trois ans), il y aurait des milliers de loups en France ! En réalité, il n'y a qu'une louve par meute qui se reproduit (la dominante), les portées sont généralement de 4 à 6 petits, et la survie des jeunes à un an est de 50%. Résultat : environ 250 loups après 20 ans en France
RépondreSupprimerIl ne faut pas rester sur des croyances:
RépondreSupprimerhttp://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/2011/09/lexplosion-du-nombre-de-loup-en-france.html
C'est les chiffres fournit en réunion en préfecture de valence
C'est aussi les chiffres donnés en espagne, arménie, usa
la formule de calcul d'un taux de croissance annuel moyen est la suivante
RépondreSupprimer(V2/V1)^(1/V3)-1 =
quand V1 est la valeur début
V2 est la valeur finale
V3 est le nombre de périodes soit pour le loup V1 = 2 en 1993
V2 = 250 en 2012 (source oncfs réseau loup)
V3 = 20 années
d'où (250/2)^(1/20)-1= 0,273050116
si vous prétendez que ces chiffres sont nimporte quoi présentez vous pour la médaille Fields, vous avez une bonne chance
et profitez en pour lire les commentaires de l'oncfs là
http://federationdesacteursruraux.blogspot.ie/2012/10/ces-parlementaires-qui-crient-au-loup.html
harry haller
D'autant que rien n'est prouvé qu'il n'y en avait que deux en 92 ou 93...
RépondreSupprimerLes premières prédations pouvant être imputées au loup datent de la fin des années 80.
Bien sûr attribuées aux chiens errants malgré , comme on le sait tous: des modes opératoires d'attaque et de consommation totalement différents...
cher yeti05 pour avez dit les mots :
RépondreSupprimer"Chiens errants" eux on en parle peu mais ils font bien bien bien plus de dégâts que les loups mais avec un loup comme coupable, d'une on touche de l'argent (pas avec le chien, sauf si assurance marche, mais là faut que le proprio du chien arrête de se cacher et assume) et de 2 le loup est un levier très médiatique pour parler d'une activité (élevage ovin) qui va malheureusement très mal en France. et oui que font naturellement les gens quand ils achètent de la brebis en supermarché, ils achètent la moins chère, c'est-à-dire celle qui vient de Nouvelle Zélande et qui a fait plus de 10 000 km, est-ce que ça c'est acceptable et normal ? NON, le loup n'est pas le véritable problème, mais pour s'en rendre compte il faut se débarrasser des œillère qu'on a...
Bien à vous
L'inconnue des montagnes
Les chiens errants existent, on ne peut le nier, et nous les combattons aussi, cependant les constats de prédation ne sont pas effectués par nous-autres éleveurs ou bergers mais bien par des agents de l'etat, sur qui nous n'avons vraiment guère d'influence d'autant que la décision finale ne se fait que dans les bureaux par leurs supérieurs.
SupprimerLa crise ovine existe elle est réelle et ne date pas d'hier, l'Etat en est l'essentiel responsable.
Cependant la désertification des campagnes se voit accélérée par l'invasion tous azimuts de ces predateurs entraînant un stress sans précédent.
Avec 27% d'augmentation par an de leur population ( source oncfs ) on peut s'attendre à des chiffres catastrophiques partout en France, comme le 06 passé de 1200 victimes il y a 2 ans à plus de 2000 cette année.
Les Abruzzes ont connu cette situation, certains arguent que là-bas il n'y a pas de problèmes, c'est vrai...depuis que les éleveurs ont vendu leurs troupeaux et quitté la région.
Dans moins de 20 ans si rien n'est fait, nous aurons connu la même situation dans la plupart des massifs français.
Bien des éleveurs ont désormais arrêté dans ma région, dans le buech, le devoluy, le haut diois, le sisteronnais, ne supportant plus de voir leurs bêtes massacrées, pas plus que les nuits sans sommeil, perturbant toute leur vie de famille, sans même parler des conséquences économiques.
Ps: pour en revenir aux chiens errants: ceux-ci ne font guère ''de vieux os '' sur le territoire des meutes installées, les loups n'apprecient pas du tout la concurrence...
S'il n'y avait la passion du métier, de leur région, et l'imperatif de subvenir aux besoins de leurs familles, éleveurs et bergers seraient nombreux, malgré la conjoncture économique, à vouloir essayer de se reconvertir dès demain,
SupprimerMister Grâne (26).
je ne savais pas que la FAR pratiquait la censure. c'est sûr que si les gens n'ont qu'une version des faits et des chiffres (la vôtre), ils iront dans votre sens.
RépondreSupprimerSelon l'association "Alliance pour le loup", "en 2020. On va passer de 4 à 5 meutes, à environ 60 meutes dans le Massif Central".
Supprimer5 meutes en 2013, multipliés par 30% = 6.5 en 2014 = 11.05 en 2015 = 14.3 en 2016= 18.6 en 2017= 24.2 en 2018 = 31.5 en 2019= 41 meutes en 2020. Les défenseurs du loup tablent sur une beaucoup plus forte augmentation et sur un nombre de loup sous évalué au jour d'aujourd'hui, puisqu'ils disent 4 a 5 meutes rien que pour le massif central Il me semble que la FAR est très raisonnable!
le taux de croissance utilisé est celui déduit de l'évolution des effectifs, pas de l'évolution du nombre de meutes. Une meute en hiver 1992-1993, puis 20 meutes à l'issue de l'hiver 2011/2012, cela doit faire un taux de croissance de l'ordre de 17% par an .... par ailleurs cette croissance est celle observée essentiellement au sein du massif alpin ... rien ne dit que cela sera pareil ailleurs (influences combinées de la distance par rapport aux meutes déjà installées, des ressources alimentaires disponibles, de la gestion de l'espèce ... etc.). Mme Irma se trouve souvent quand elle croit lire l'avenir dans sa boule de cristal ...
RépondreSupprimerje vois qu'un annonyme va bientot nous expliquer que les loups qui ne sont pas en meute ne s'attaquent pas au ongulés...
RépondreSupprimerLe taux de croissance du nombre de loup correspond a ce qui a été écrit près de 30%
Pour le nombre de meute? ont elles toutes été resencées?
ne faites pas dire aux autres ce qu'ils ne disent pas .... je dis juste que ce n'est pas logique d'appliquer le taux de croissance calculé sur des effectifs pour calculer la croissance du nombre de meutes. Si vous pensez qu'il y a d'autres meutes que celles recensées, apportez-en la démonstration en envoyant à l'Oncfs vos données les localisant par rapport à celles déjà connues pour les intégrer à celles qu'ils ont déjà.
RépondreSupprimerP.S.: les loups qu'ils soient en meute ou pas bouffent effectivement surtout des ongulés sauvages (75% de leur régime alimentaire moyen en France d'après étude publiée par l'Oncfs ... enfin dans le cas des meutes, mais je suppose que les loups pas en meutes sont pas végétariens !)
Si 75% de leur régime alimentaire moyen en France sont des ongulés sauvages, avec plus de 6000 animaux domestiques prédatés l'année passée, (pas entiérement consommés, il est vrai), ces loups devraient être plus gras que celà !
RépondreSupprimerOu alors seraient t'ils plus nombreux qu'on veut veut bien le dire ?
On nous mentirait...
... ils sont effectivement gras .... et une meute doit bien tuer au moins une proie par jour ... et chaque attaque sur un troupeau fait bien plus qu'une victime (plutôt de l'ordre de 3 à 5 ?)
RépondreSupprimer“Les mensonges de l’UICN”, “l’article L-113.1” et “l’article L-221.22”, "le taux de croissance de la population de loup" reviennent sur ce blog comme des leitmotifs. Il faudrait les mettre et les laisser définitivement en haut de la page d’accueil plutôt que comme commentaire d’une note sur trois, ce serait plus simple pour tous les lecteurs.
RépondreSupprimerMaintenant que les ministres ont bien reçu le message, il n’y a plus qu’à attendre leurs réponses et on saura quel poids représente ce fil rouge martelé sans cesse. Soit ils les appliquent, soit faudra passer à un autre argument car c’est un peu lassant, même pour les lecteurs assidus.
Mois je dit que sa fait longtemps qu'on auré dû attaquer la france au tribunal sur tout ces points.
SupprimerC'est seulement en métant le gouvernement devant le fait acompli qu'il ne respecte pas sa loi q'il sera obligé de défendre les éleveurs dont la montagne à telement besoin pour ne pas mourir.
On es sûr de gagner alors pourquoi on le fait pas ?