Fédération des Acteurs Ruraux
Mairie de Ribeyret
05150 Ribeyret federation.acteurs.ruraux@hotmail.fr
Mairie de Ribeyret
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Madame la Ministre de l’Ecologie
Monsieur le Ministre de l’Agriculture
Messieurs les Préfets
Objet : boycotte de l’enquête publique sur le projet d’arrêté ministériel de prélèvement de loup pour 2011
Madame, Messieurs
La fédération des acteurs ruraux a soutenu la décision « de rupture avec l’état » prise par la FNO et la FNSEA le 13 décembre 2010 à Montpellier.
Fidèle à ce principe, elle ne participera pas à la consultation publique lancée par les ministères de l’écologie et de l’agriculture visant à établir «L’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) ». La proposition soumise à la consultation, n’est d’ailleurs qu’une copie de l’arrêté de 2010 sans évolution majeure.
La consultation publique n’est en fait qu’une tentative de recherche de légitimité suite à l’absence des professionnels de l’élevage au dernier groupe national loup. Elle a pour conséquence d’offrir, une fois de plus, la possibilité aux associations pro-prédateurs de communiquer largement sur le sujet en utilisant toutes la gamme des arguments habituels : Chiens errants, cohabitation possible, large financement de l’état, etc… l’une d’entre elles allant jusqu’à affirmer « moins de 100 loups en France et une seule attaque en 2010 ». Elles invitent par ailleurs, via leurs sites internet à une très large participation de leurs sympathisants.
Les contributions que recevront les ministères, émaneront, dans une grande majorité de personnes dont le quotidien n’est pas impacté par la présence du loup et qui auront été influencé par ces informations mensongères.
Une telle consultation ne peut être réalisée qu’après une communication impartiale.
Nous considérons donc cette démarche sans aucun intérêt et nous ne reconnaîtrons pas les décisions qui pourront être prises à son issue.
Nous rappelons que l’Etat a pris la décision d’accepter des loups dans les conditions que nous connaissons. Les acteurs locaux n’ont pas participé à cette décision. En conséquence ils n’ont pas à cogérer les erreurs passées et présentes de l’Etat, à qui il appartient d’assumer seul la responsabilité de ses actes.
Nous vous prions, d’agréer, Madame, Messieurs, l’expression de notre plus haute considération.
Le Président
Le Président
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