Les éleveurs des Pyrénées en appel au sommet de l'état pour sauver l'élevage, le pastoralisme, la ruralité, la vie dans leurs territoires...
Dans cette lettre très complète aux Président de la république, Premier Ministre, Ministres de l'écologie et de l'Agriculture... ils expliquent la situation et demande de prendre les bonnes décisions...
Les éleveurs ont oubliés de préciser que chaque euro dépenser pour des ours dans les Pyrénées est un gaspillage car cette espèce n'est pas en danger au niveau mondial donc aucune raison de pourrir la population des Pyrénées avec des ours avant d'en avoir mis le double a Monaco et au Luxembourg... Car ce n'est pas 5 ours de plus ou de moins dans les Pyrénées qui changeront quelques choses a l'avenir de la population d'ours brun estimé a plus de 200 000 individus...
La décision de l'état ne sera pas une décision pour protéger la nature ou la biodiversité car cela n'aura aucun effet! Si la décision de lâcher des ours est prise se sera soit par pur idéologie, soit un outil pour s'approprier les territoires en chassant les populations locales qui ne manqueront pas de résister!
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COLLECTIF DES ELEVEURS TRANSHUMANTS DES VALLEES BEARNAISES ET SOULETINES OLORON,
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Élysée
55 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 Paris
le 21/02/2018
Objet : Dossier ours
Monsieur le Président de la République,
Nous faisons suite au courrier ci-joint du Premier Ministre, à l’attention de Madame Dubié, députée des Hautes-Pyrénées, parlant d’une étude pour une possible introduction d’ours en Béarn. Nous sommes les éleveurs transhumants des Pyrénées-Atlantiques rassemblés au sein du « collectif des éleveurs transhumants des vallées Béarnaises et Souletines ».
Depuis des années nous écrivons à vos prédécesseurs, leur expliquant nos arguments et l’impossibilité de cohabiter avec des prédateurs. Les dernières introductions d’ours sur des territoires voisins se sont toutes soldées par des cuisants échecs, pour les éleveurs et pour les ours. Les services de l’état chargé du suivi de l’ours ont démontré sur le terrain, leur incapacité de gérer ce problème, se contentant d’occulter et de minimiser la réalité des prédations et des préjudices subits.
Aujourd’hui, nos collègues éleveurs des Pyrénées centrales et des Hautes-Pyrénées souffrent de la présence d’un noyau d’ours important sur leur territoire, leur exaspération se fait entendre. Notre territoire du Béarn et du Pays-Basque concentre à lui seul plus de la moitié du cheptel Pyrénéen transhumant soit 420 100 ovins, 55 600 bovins, 4 400 caprins, 3 900 équins et concerne 4 127 exploitations agricoles.
Alors que beaucoup d’agriculteurs en France cessent leurs activités, beaucoup de filières connaissent des crises successives, alors que la colère gronde dans les campagnes. Nous, montagnards, sommes fiers de porter une des plus belle agriculture française, avec des produits de haute qualité, fiers d’entretenir et de partager un espace accueillant, fiers de notre métier, de notre culture, fiers de nos identités Basques et Béarnaises.
Nous n'abandonnerons pas notre terre, les Pyrénées ne sont pas à vendre.
Aujourd’hui nous souhaitons de tout cœur en finir avec ces introductions, clore ce dossier épuisant, en finir avec cette épée de Damoclès en permanence au-dessus de nos têtes et ne pas repartir dans cette guerre de l’ours. Nous aimerions n’avoir qu’à nous concentrer sur notre travail, sur nos projets, sur l’installation de nos jeunes.
Depuis des décennies nous sommes insultés, méprisés par des associations (Férus, Adet, Fiep) prônant l'ensauvagement des Pyrénées, nous donnant des leçons sur notre travail et notre vie, jetant l’invective sur notre profession et donnant une mauvaise image des éleveurs au reste de la société.
Aujourd’hui nous sommes en colère et excédés par de tels agissements, nous sommes mobilisés et prêts à repartir au combat plus déterminés que jamais.
Nous ne demandons ni échange, ni compensation. Il est légitime que l'économie de montagne soit accompagnée et encouragée ; il est nécessaire de continuer à moderniser et promouvoir notre outil de travail.
Monsieur le Président de la République, soutenez notre activité pastorale, ne la détruisez pas avec des contraintes supplémentaires.
Monsieur le Président de la République, nous vous demandons solennellement de mettre fin à ce projet funeste d’introduction d’ours au milieu de nos troupeaux en Béarn et Pays-Basque, et de prendre en compte les problèmes liés à leur présence sur le reste des Pyrénées.
Monsieur le Président de la République, évitons nous cette guerre.
Nous restons à votre disposition, nous sommes prêts à venir vous rencontrer et serions heureux de vous recevoir sur nos montagnes.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.
Pour le collectif des éleveurs transhumants des vallées Béarnaises et Souletines
Vallée de l’Ouzom : Serge Lousplaas
Vallée d’Ossau : Patrick Pujalet
Vallée d’Aspe : Olivier Maurin
Vallée de Barètous : Jean-François Lacazette
Soule : Alain Iriart
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Dans cette lettre très complète aux Président de la république, Premier Ministre, Ministres de l'écologie et de l'Agriculture... ils expliquent la situation et demande de prendre les bonnes décisions...
Les éleveurs ont oubliés de préciser que chaque euro dépenser pour des ours dans les Pyrénées est un gaspillage car cette espèce n'est pas en danger au niveau mondial donc aucune raison de pourrir la population des Pyrénées avec des ours avant d'en avoir mis le double a Monaco et au Luxembourg... Car ce n'est pas 5 ours de plus ou de moins dans les Pyrénées qui changeront quelques choses a l'avenir de la population d'ours brun estimé a plus de 200 000 individus...
La décision de l'état ne sera pas une décision pour protéger la nature ou la biodiversité car cela n'aura aucun effet! Si la décision de lâcher des ours est prise se sera soit par pur idéologie, soit un outil pour s'approprier les territoires en chassant les populations locales qui ne manqueront pas de résister!
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COLLECTIF DES ELEVEURS TRANSHUMANTS DES VALLEES BEARNAISES ET SOULETINES OLORON,
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Élysée
55 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 Paris
le 21/02/2018
Objet : Dossier ours
Monsieur le Président de la République,
Nous faisons suite au courrier ci-joint du Premier Ministre, à l’attention de Madame Dubié, députée des Hautes-Pyrénées, parlant d’une étude pour une possible introduction d’ours en Béarn. Nous sommes les éleveurs transhumants des Pyrénées-Atlantiques rassemblés au sein du « collectif des éleveurs transhumants des vallées Béarnaises et Souletines ».
Depuis des années nous écrivons à vos prédécesseurs, leur expliquant nos arguments et l’impossibilité de cohabiter avec des prédateurs. Les dernières introductions d’ours sur des territoires voisins se sont toutes soldées par des cuisants échecs, pour les éleveurs et pour les ours. Les services de l’état chargé du suivi de l’ours ont démontré sur le terrain, leur incapacité de gérer ce problème, se contentant d’occulter et de minimiser la réalité des prédations et des préjudices subits.
Aujourd’hui, nos collègues éleveurs des Pyrénées centrales et des Hautes-Pyrénées souffrent de la présence d’un noyau d’ours important sur leur territoire, leur exaspération se fait entendre. Notre territoire du Béarn et du Pays-Basque concentre à lui seul plus de la moitié du cheptel Pyrénéen transhumant soit 420 100 ovins, 55 600 bovins, 4 400 caprins, 3 900 équins et concerne 4 127 exploitations agricoles.
Alors que beaucoup d’agriculteurs en France cessent leurs activités, beaucoup de filières connaissent des crises successives, alors que la colère gronde dans les campagnes. Nous, montagnards, sommes fiers de porter une des plus belle agriculture française, avec des produits de haute qualité, fiers d’entretenir et de partager un espace accueillant, fiers de notre métier, de notre culture, fiers de nos identités Basques et Béarnaises.
Nous n'abandonnerons pas notre terre, les Pyrénées ne sont pas à vendre.
Aujourd’hui nous souhaitons de tout cœur en finir avec ces introductions, clore ce dossier épuisant, en finir avec cette épée de Damoclès en permanence au-dessus de nos têtes et ne pas repartir dans cette guerre de l’ours. Nous aimerions n’avoir qu’à nous concentrer sur notre travail, sur nos projets, sur l’installation de nos jeunes.
Depuis des décennies nous sommes insultés, méprisés par des associations (Férus, Adet, Fiep) prônant l'ensauvagement des Pyrénées, nous donnant des leçons sur notre travail et notre vie, jetant l’invective sur notre profession et donnant une mauvaise image des éleveurs au reste de la société.
Aujourd’hui nous sommes en colère et excédés par de tels agissements, nous sommes mobilisés et prêts à repartir au combat plus déterminés que jamais.
Nous ne demandons ni échange, ni compensation. Il est légitime que l'économie de montagne soit accompagnée et encouragée ; il est nécessaire de continuer à moderniser et promouvoir notre outil de travail.
Monsieur le Président de la République, soutenez notre activité pastorale, ne la détruisez pas avec des contraintes supplémentaires.
Monsieur le Président de la République, nous vous demandons solennellement de mettre fin à ce projet funeste d’introduction d’ours au milieu de nos troupeaux en Béarn et Pays-Basque, et de prendre en compte les problèmes liés à leur présence sur le reste des Pyrénées.
Monsieur le Président de la République, évitons nous cette guerre.
Nous restons à votre disposition, nous sommes prêts à venir vous rencontrer et serions heureux de vous recevoir sur nos montagnes.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.
Pour le collectif des éleveurs transhumants des vallées Béarnaises et Souletines
Vallée de l’Ouzom : Serge Lousplaas
Vallée d’Ossau : Patrick Pujalet
Vallée d’Aspe : Olivier Maurin
Vallée de Barètous : Jean-François Lacazette
Soule : Alain Iriart
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