http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1464234-.html
Ouragan a rédigé un droit de réponse a l'article de pierre athanase, celui ci peut paraitre insuffisant. Mais qui a le mérité d'exister et de contrer des idées maintes fois répétées par les milieux "intégristes" pro loup, sans que cela ne constitue une vérité: Car la vérité ne peu être que scientifique.
"
En Italiques les affirmations dans l' article de Pierre Athanaze:
"Les naturalistes qui suivent les meutes de loups sont très inquiets et notent l’absence de bien plus de loups qu’il n’en est officiellement déclaré abattus."
Analysons les méthodes de comptage de ces naturalistes:
Les comptages de loups sont effectués à partir des indices de présence (poils, fèces, empreintes) relevés par les membres du réseau Ours, loups, lynx, constitués d'agents de l'ONCFS mais aussi de beaucoup de bénévoles d'associations de protection de la nature. Ces associations ont appelé à ne plus transmettre les indices de présence à l'ONCFS.
"ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).
"Les animaux tués sont alors remboursés deux à trois fois le prix du marché, plus une indemnisation forfaitaire par attaque."
160€ pour un reproducteur viande labellisée. Un reproducteur sélectionné en fonction du troupeau, du mode d'élevage et du lieu géographique vendu 60€ en boucherie à la fin de sa carrière.
L'année où il est prédaté, l'éleveur perd la vente de l'agneau qu'il ne fera pas: -120€.
Il garde une agnelle de remplacement qu'il ne vend donc pas: -120€.
Les dégâts annexes, disparues, avortements, refus des chaleurs, blessures, perte de rendement.... sont indemnisés par un forfait de 20% de la somme allouées aux victimes de la prédation.
Exemple en élevage viande labellisé: un éleveur perd 1 reproducteur, il touche 160€ + 32€ pour les dégâts annexes quelque soit leur importance, soit 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ d'agneaux non vendus, plus 60€ pour l’animal non réformé et non vendu car prédaté, pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/02/leleveur-nest-pas-contant-de-toucher-la.html
«les chiens sont responsables d’attaques….»
Analysons maintenant, sans nier cette réalité, comment les défenseurs du loup, avec l’appui de la presse, manipulent la légende des attaques de chiens:
1- le retour du loup en 1992 dans le parc du Mercantour, alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987, les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens. L'administration se justifiera plus tard : "Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés". Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car tout le monde sait que le loup ne tolère pas de concurrence sur son territoire! Pourtant c'est de là que vient la légende des attaques de chiens.
2- Dans le cadre de travaux menés pour mieux comprendre l'état de la prédation hors présence de loup, le CERPAM, l'UR.EPR, le SUAMME, le CRA ont souhaité approfondir la question de la prédation due aux chiens divagants.
La réalité n'est pas celle de la propagande: "La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne d'une attaque, pour un troupeau, tous les 5 ans. Le taux annuel de prédation s'établit en moyenne à 1 victime pour 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas."
3- Nombres d'attaques recensées dans les Alpes Maritimes:
385 en 2010, dont 33 non reconnues loups
486 en 2011, dont 26 non reconnues loups
794 en 2012, dont 30 non reconnues loups
799 en 2013, dont 46 non reconnues loups
812 en 2014, dont 32 non reconnues loups
Le nombre d'attaques non reconnues loup est quasi identique chaque année, donc les attaques de chiens n'augmentent pas d'année en année.
Ceci explique pourquoi, avant l'arrivée des loups, les troupeaux pouvaient être conduits sans aucune mesure de protection. Des mesures exigées dès l'apparition des prédateurs, par les défenseurs du loup, dont M. Athanaze, auteur de ce plaidoyer idéologique en faveur des loups!
4- la plus grosse affabulation des défenseurs du loup, mais non pas la moins diffusée, celle des "moutons tués chaque année par des chiens"
PUBLIÉ en 2002 par le WWF :"il est connu que 150 000 à 500 000 moutons sont tués en France pour DIVERSES RAISONS, notamment par des attaques de chiens errants."
DEVIENT en 2004: "Dans le domaine économique, en France certains estiment à environ 500 000 le nombre de moutons tués tous les ans par des chiens" Extrait de Panda Mag N° 99
OR, l’INRA et l’AFSSA, dans leurs études démographiques, sanitaires ou économiques, utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, ce qui correspond à environ 200 000 animaux!
"En Lozère, où un seul loup est peut-être présent"
Bilan officiel des attaques en Lozère (ONCFS):
2012: 36 attaques reconnues loup, 137 victimes
2013: 27 attaques, 101 victimes
2014: 30 attaques, 124 victimes
2015: au 30/11, 66 constats, 300 victimes, attendons néanmoins le bilan définitif et détaillé.
"L’élevage ovin n’est certes qu’une toute petite partie de l’économie de montagne, très loin derrière le tourisme"
Or les paysages et la biodiversité générés par le pastoralisme sont l'un des principaux atouts du tourisme de montagne (notions reconnues par UNESCO, UICN, CNRS, Irstea, Inra...). La disparition du pastoralisme entraînerait une perte biodiversité, une forte diminution de l'attrait des paysages, la perte de la vie sociale dans nos campagnes et la main mise sur nos terres par ceux qui lorgnent sur la financiarisation de la nature.
Actuellement, le pastoralisme est un vecteur important d'un tourisme familial et respectueux, comme vous pourrez le voir dans toutes les brochures des offices de tourisme, faisant vivre les autochtones qui ne veulent pas de structures industrielles pouvant accueillir ces millions de touristes, si chers aux défenseurs du loup !
"Ce qui génère un manque à gagner très important pour les structures d’accueils, gîtes et chambres d’hôtes en France."
La voilà la face cachée du loup:
Je cite M. Athanase : "Le loup une opportunité écotouristique, plus de 2 MILLIONS de visiteurs dans les Abruzzes". Ou d'autres associations: "De manière générale, la présence du canidé attire plutôt les touristes. La région des Biezsczady (Pologne) est ENVAHIE par les touristes pendant la saison estivale."
Outre le fait que le parc des Abruzzes, proche de Rome, accueille des familles en promenade, des vttistes, randonneurs, pique-niqueurs et autre citadins qui ne ne viennent pas pour le loup, NOUS ACTEURS RURAUX, pensons qu'il faut un équilibre en toutes choses, et par respect pour cette nature que nous avons su préserver pour les générations futures, affirmons que des MILLIONS de visiteurs qui ENVAHIRAIENT nos régions, seraient néfastes pour la faune et pour la flore.
"Chacun camouflant son impossibilité de juguler des importations massives et à bas prix d’agneaux de Grande-Bretagne ou de Nouvelle-Zélande derrière "le grand méchant loup"."
Seul bémol à cette tirade idéologique, la filière qui tire son épingle du jeu en proposant des produits de qualité, dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité, est la seule à souffrir du retour du loup et à recevoir la vindicte des défenseurs du loup !.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." (cf. Coopérative de Sisteron).
Dans nos montagnes il n'y a pas d'autre possibilité de reconversion. Le pastoralisme reste une activité indispensable à la conservation d'une biodiversité riche, d'une protection de la nature forte et d'une vie sociale exemplaire!
« Inspirons-nous de l'Italie »
La revue "Parcs du Piémont", partisane de la défense du Loup dans les Alpes et qui a toujours cherché à minimiser les dégâts faits par les loups, publie dans son N° d'août/septembre 2011:
" (...) Les loups sont revenus dans les vallées alpines Piémontaises (...) franchissant la frontière de la France et avançant jusqu'à l'Ossola . (...) comme toute médaille, celle-ci aussi a son revers. Nos montagnes sont depuis des siècles une source de subsistance pour ceux qui se consacrent à l'élevage ovin et caprin. (...) Les attaques - environ 300 pour la seule saison d'alpage 2009 dans le Piémont - causent des dommages qui dépassent de loin le nombre de têtes de bétail tuées. Il faut en effet aussi prendre en compte les nombreux animaux blessés et disparus, ceux qui pour échapper à l'attaque se sont précipités dans un ravin, ou qui par peur ont une production de lait drastiquement réduite. De plus, le déséquilibre psychologique affaiblit ultérieurement les survivants. Les frais de gestion augmentent, parce que les animaux ne peuvent plus être laissés seuls, et on doit souvent avoir recours à l'utilisation d'enclos électrifiés ou à des chiens de protection. (...) les chiens, instinctivement préparés à attaquer et à repousser les loups, peuvent parfois devenir un problème pour les randonneurs de passage. A tout ceci s'ajoute les difficultés psychologiques de travailler dans la perspective constante d'une attaque. Il est évident qu'il ne suffit pas d'une compensation économique des animaux tués pour résoudre le problème."
Ci dessous, 7 minutes pour comprendre les conséquences économiques, sociales et environnementales du loup en Italie
"ou de l'Allemagne..."
7 brebis mortes, pâturage clôturé, près de la maison, dont 2 pleines et 2 agneaux.
Le troupeau chassé par les loups trouve refuge sur la voie ferrée... 4 brebis mortes.
Un député du CDU demande l'éradication des loups
Et pourquoi pas de l'Espagne?
En février 2015, la Commission européenne publie « Prédation du loup sur les bovins » Institut d’Écologie Appliquée (Luigi Boitani ) et supervision de la LCIE ( toujours Luigi Boitani).
Sur l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel à cause de l’impact des loups sur les ovins et caprins.
Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins
« Y compris à des solutions durables pour les éleveurs et bergers dont tout le monde sait qu’ils ne pourront continuer à pratiquer ce type d’activités agricoles qui ne doivent leur maintien qu’aux largesses de la PAC »
Le * Programme des Nations Unies pour l'environnement * dans un rapport du 9 mars 2015:
Affirme : "le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte"
Constate : "le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur."
Ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. »
Ouragan a rédigé un droit de réponse a l'article de pierre athanase, celui ci peut paraitre insuffisant. Mais qui a le mérité d'exister et de contrer des idées maintes fois répétées par les milieux "intégristes" pro loup, sans que cela ne constitue une vérité: Car la vérité ne peu être que scientifique.
"
DROIT DE RÉPONSE DES RURAUX À PIERRE ATHANAZE POUR "LES ABATTAGE DE LOUPS SE MULTIPLIEN
Pour faire suite aux affirmations concernant les prélèvements alors que les prédations se multiplient, voici un droit de réponse des éleveurs et bergers qui sont seuls à participer à la cohabitation.
En Italiques les affirmations dans l' article de Pierre Athanaze:
"Les naturalistes qui suivent les meutes de loups sont très inquiets et notent l’absence de bien plus de loups qu’il n’en est officiellement déclaré abattus."
Analysons les méthodes de comptage de ces naturalistes:
Les comptages de loups sont effectués à partir des indices de présence (poils, fèces, empreintes) relevés par les membres du réseau Ours, loups, lynx, constitués d'agents de l'ONCFS mais aussi de beaucoup de bénévoles d'associations de protection de la nature. Ces associations ont appelé à ne plus transmettre les indices de présence à l'ONCFS.
"ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).
"Les animaux tués sont alors remboursés deux à trois fois le prix du marché, plus une indemnisation forfaitaire par attaque."
160€ pour un reproducteur viande labellisée. Un reproducteur sélectionné en fonction du troupeau, du mode d'élevage et du lieu géographique vendu 60€ en boucherie à la fin de sa carrière.
L'année où il est prédaté, l'éleveur perd la vente de l'agneau qu'il ne fera pas: -120€.
Il garde une agnelle de remplacement qu'il ne vend donc pas: -120€.
Les dégâts annexes, disparues, avortements, refus des chaleurs, blessures, perte de rendement.... sont indemnisés par un forfait de 20% de la somme allouées aux victimes de la prédation.
Exemple en élevage viande labellisé: un éleveur perd 1 reproducteur, il touche 160€ + 32€ pour les dégâts annexes quelque soit leur importance, soit 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ d'agneaux non vendus, plus 60€ pour l’animal non réformé et non vendu car prédaté, pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/02/leleveur-nest-pas-contant-de-toucher-la.html
«les chiens sont responsables d’attaques….»
Analysons maintenant, sans nier cette réalité, comment les défenseurs du loup, avec l’appui de la presse, manipulent la légende des attaques de chiens:
1- le retour du loup en 1992 dans le parc du Mercantour, alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987, les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens. L'administration se justifiera plus tard : "Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés". Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car tout le monde sait que le loup ne tolère pas de concurrence sur son territoire! Pourtant c'est de là que vient la légende des attaques de chiens.
2- Dans le cadre de travaux menés pour mieux comprendre l'état de la prédation hors présence de loup, le CERPAM, l'UR.EPR, le SUAMME, le CRA ont souhaité approfondir la question de la prédation due aux chiens divagants.
La réalité n'est pas celle de la propagande: "La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne d'une attaque, pour un troupeau, tous les 5 ans. Le taux annuel de prédation s'établit en moyenne à 1 victime pour 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas."
3- Nombres d'attaques recensées dans les Alpes Maritimes:
385 en 2010, dont 33 non reconnues loups
486 en 2011, dont 26 non reconnues loups
794 en 2012, dont 30 non reconnues loups
799 en 2013, dont 46 non reconnues loups
812 en 2014, dont 32 non reconnues loups
Le nombre d'attaques non reconnues loup est quasi identique chaque année, donc les attaques de chiens n'augmentent pas d'année en année.
Ceci explique pourquoi, avant l'arrivée des loups, les troupeaux pouvaient être conduits sans aucune mesure de protection. Des mesures exigées dès l'apparition des prédateurs, par les défenseurs du loup, dont M. Athanaze, auteur de ce plaidoyer idéologique en faveur des loups!
4- la plus grosse affabulation des défenseurs du loup, mais non pas la moins diffusée, celle des "moutons tués chaque année par des chiens"
PUBLIÉ en 2002 par le WWF :"il est connu que 150 000 à 500 000 moutons sont tués en France pour DIVERSES RAISONS, notamment par des attaques de chiens errants."
DEVIENT en 2004: "Dans le domaine économique, en France certains estiment à environ 500 000 le nombre de moutons tués tous les ans par des chiens" Extrait de Panda Mag N° 99
OR, l’INRA et l’AFSSA, dans leurs études démographiques, sanitaires ou économiques, utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, ce qui correspond à environ 200 000 animaux!
"En Lozère, où un seul loup est peut-être présent"
Bilan officiel des attaques en Lozère (ONCFS):
2012: 36 attaques reconnues loup, 137 victimes
2013: 27 attaques, 101 victimes
2014: 30 attaques, 124 victimes
2015: au 30/11, 66 constats, 300 victimes, attendons néanmoins le bilan définitif et détaillé.
"L’élevage ovin n’est certes qu’une toute petite partie de l’économie de montagne, très loin derrière le tourisme"
Or les paysages et la biodiversité générés par le pastoralisme sont l'un des principaux atouts du tourisme de montagne (notions reconnues par UNESCO, UICN, CNRS, Irstea, Inra...). La disparition du pastoralisme entraînerait une perte biodiversité, une forte diminution de l'attrait des paysages, la perte de la vie sociale dans nos campagnes et la main mise sur nos terres par ceux qui lorgnent sur la financiarisation de la nature.
Actuellement, le pastoralisme est un vecteur important d'un tourisme familial et respectueux, comme vous pourrez le voir dans toutes les brochures des offices de tourisme, faisant vivre les autochtones qui ne veulent pas de structures industrielles pouvant accueillir ces millions de touristes, si chers aux défenseurs du loup !
"Ce qui génère un manque à gagner très important pour les structures d’accueils, gîtes et chambres d’hôtes en France."
La voilà la face cachée du loup:
Je cite M. Athanase : "Le loup une opportunité écotouristique, plus de 2 MILLIONS de visiteurs dans les Abruzzes". Ou d'autres associations: "De manière générale, la présence du canidé attire plutôt les touristes. La région des Biezsczady (Pologne) est ENVAHIE par les touristes pendant la saison estivale."
Outre le fait que le parc des Abruzzes, proche de Rome, accueille des familles en promenade, des vttistes, randonneurs, pique-niqueurs et autre citadins qui ne ne viennent pas pour le loup, NOUS ACTEURS RURAUX, pensons qu'il faut un équilibre en toutes choses, et par respect pour cette nature que nous avons su préserver pour les générations futures, affirmons que des MILLIONS de visiteurs qui ENVAHIRAIENT nos régions, seraient néfastes pour la faune et pour la flore.
"Chacun camouflant son impossibilité de juguler des importations massives et à bas prix d’agneaux de Grande-Bretagne ou de Nouvelle-Zélande derrière "le grand méchant loup"."
Seul bémol à cette tirade idéologique, la filière qui tire son épingle du jeu en proposant des produits de qualité, dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité, est la seule à souffrir du retour du loup et à recevoir la vindicte des défenseurs du loup !.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." (cf. Coopérative de Sisteron).
Dans nos montagnes il n'y a pas d'autre possibilité de reconversion. Le pastoralisme reste une activité indispensable à la conservation d'une biodiversité riche, d'une protection de la nature forte et d'une vie sociale exemplaire!
« Inspirons-nous de l'Italie »
La revue "Parcs du Piémont", partisane de la défense du Loup dans les Alpes et qui a toujours cherché à minimiser les dégâts faits par les loups, publie dans son N° d'août/septembre 2011:
" (...) Les loups sont revenus dans les vallées alpines Piémontaises (...) franchissant la frontière de la France et avançant jusqu'à l'Ossola . (...) comme toute médaille, celle-ci aussi a son revers. Nos montagnes sont depuis des siècles une source de subsistance pour ceux qui se consacrent à l'élevage ovin et caprin. (...) Les attaques - environ 300 pour la seule saison d'alpage 2009 dans le Piémont - causent des dommages qui dépassent de loin le nombre de têtes de bétail tuées. Il faut en effet aussi prendre en compte les nombreux animaux blessés et disparus, ceux qui pour échapper à l'attaque se sont précipités dans un ravin, ou qui par peur ont une production de lait drastiquement réduite. De plus, le déséquilibre psychologique affaiblit ultérieurement les survivants. Les frais de gestion augmentent, parce que les animaux ne peuvent plus être laissés seuls, et on doit souvent avoir recours à l'utilisation d'enclos électrifiés ou à des chiens de protection. (...) les chiens, instinctivement préparés à attaquer et à repousser les loups, peuvent parfois devenir un problème pour les randonneurs de passage. A tout ceci s'ajoute les difficultés psychologiques de travailler dans la perspective constante d'une attaque. Il est évident qu'il ne suffit pas d'une compensation économique des animaux tués pour résoudre le problème."
Ci dessous, 7 minutes pour comprendre les conséquences économiques, sociales et environnementales du loup en Italie
"ou de l'Allemagne..."
7 brebis mortes, pâturage clôturé, près de la maison, dont 2 pleines et 2 agneaux.
Le troupeau chassé par les loups trouve refuge sur la voie ferrée... 4 brebis mortes.
Un député du CDU demande l'éradication des loups
Et pourquoi pas de l'Espagne?
En février 2015, la Commission européenne publie « Prédation du loup sur les bovins » Institut d’Écologie Appliquée (Luigi Boitani ) et supervision de la LCIE ( toujours Luigi Boitani).
Sur l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel à cause de l’impact des loups sur les ovins et caprins.
Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins
« Y compris à des solutions durables pour les éleveurs et bergers dont tout le monde sait qu’ils ne pourront continuer à pratiquer ce type d’activités agricoles qui ne doivent leur maintien qu’aux largesses de la PAC »
Le * Programme des Nations Unies pour l'environnement * dans un rapport du 9 mars 2015:
Affirme : "le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte"
Constate : "le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur."
Ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. »
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