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Cet article a aussi fait l'objet d'une demande de droit de réponse de l’Association des bergères et bergers de Provence et des Alpes du Sud
Les associations de bergers de France avaient en janvier 2013 écrit cette lettre ouverte qui présente la situation
"
Associations de Bergers qui s'est tenue les 1er, 2 et 3 Novembre 2013 à Rochejan, dans le Doubs, mis
occultant les rencontres nationales précédentes et en mettant en valeur des éléments dénaturant nos débats. Éric et Solenne refusent d'être cités sous le titre « violence des bêtes et de mon employeur ».
publique, porteur de nombreuses imprécisions et erreurs, dont l'impact est incontrôlable.
Nous vous serons gré de bien vouloir tenir compte de notre réaction et d'en faire bon usage.
Validé par Laurie Sixset et Francis Chevillon, membres du Conseil d’administration de l’association et présents à la
Rencontre Nationale des Associations de Bergers
Association des Pâtres des Haute Montagne 09 LOUBIERES
2013 sur le site www.reporterre.net
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Cet article a aussi fait l'objet d'une demande de droit de réponse de l’Association des bergères et bergers de Provence et des Alpes du Sud
Les associations de bergers de France avaient en janvier 2013 écrit cette lettre ouverte qui présente la situation
"
Association des Pâtres de Haute Montagne le 20/11/2013
"D'une Transhumance à l'Autre"
A l'attention de : Reporterre, La Pile, 60 rue des Vignobles, 75020 Paris, planete@reporterre.net
Objet : DROIT DE REPONSE
L'association des Pâtres de Haute Montagne, représentée à la 4ème Rencontre Nationale des
associations de bergers, dénonce « l'article de Daniel Bordür relatif à la Rencontre Nationale desAssociations de Bergers qui s'est tenue les 1er, 2 et 3 Novembre 2013 à Rochejan, dans le Doubs, mis
en ligne le 12 Novembre sur le site www.reporterre.net » (1)
Les orientations, propres à l'auteur de l'article, ne reflètent nullement le travail réalisé pendant ces
quelques jours en se concentrant d'une manière irrationnelle sur le thème de travail de la prédation, enoccultant les rencontres nationales précédentes et en mettant en valeur des éléments dénaturant nos débats. Éric et Solenne refusent d'être cités sous le titre « violence des bêtes et de mon employeur ».
Solenne, en tant que rapporteur de son groupe, ne cautionne pas que lui soit attribuée la phrase : « elle pointe les difficultés qui surviennent parfois avec leurs patrons, les éleveurs, agriculteurs affiliés majoritairement à
la FNO, branche ovine de la FNSEA dont le discours sur le loup est assez radical » (2).
Si des paroles généralisant l'affiliation syndicale des éleveurs ont été dites, il ne s'agit pas d'un thème de travail du collectif, le rapporteur du groupe de travail ne doit pas se retrouver auteur d'anecdotes n'ayant fait l'objet ni d'une discussion ni même d'un consensus au sein du groupe de travail.
Nous (Éric et Solenne) nous permettons par la présente de donner notre propre opinion, contraire à
celle qui nous est attribuée dans cet article. Nous avons toujours eu la chance de travailler dans un contexte de confiance et de reconnaissance en 12 ans et 7 ans, avec les éleveurs qui nous ont embauchés, et notamment dans des contextes de prédation. Cette situation n'est malheureusement pas la même pour tous les Pâtres, c'est regrettable et inacceptable, mais nous refusons les généralités qui mettent tous les éleveurs dans le même panier. Certains bergers sont eux-même éleveurs et d'autres deviendront peut-être éleveurs. Le collectif doit soutenir les Pâtres pour avancer sur les conventions collectives et les conditions de travail mais n'est pas là pour opposer les éleveurs et les bergers. L'avenir des bergers est lié à l'avenir et aux évolutions des éleveurs, c'est indiscutable.
Nous ne voyons aucun intérêt à la stigmatisation de clichés qui sont des éléments de discordes dans
le monde pastoral, à l'inverse du but recherché lors des 4 rencontres nationales.
Le collectif se structure petit à petit depuis 4 ans. « La véritable union » (2) des bergers ne se construit
pas sur une base syndicale ni « en réaction au loup » (2). Chaque département peut se structurer (association,
syndicat…) selon les besoins, les opinions, les difficultés, sans que ça donne une quelconque orientation au collectif national des associations de bergers. De nombreux sujets ne sont pas abordés de la même manière par les différentes associations représentées.
Nous soutenons l'Association des bergères et bergers de Provence et des Alpes du sud car il est
« inconcevable et honteux » (1) d'avoir publié la photo d'un projet de comité de presse.
Terminer l'article en citant « on a beaucoup parlé de l'observatoire du loup dont l'utilité est
incontestable dans une perspective de cohabitation avec le prédateur » (2) est aussi erroné.
Nous sommes réellement déçu de la façon dont a été résumé ce dimanche 3 Novembre, dernier jour
et temps de travail de cette 4ème rencontre nationale de nos associations de bergers. Un article rendupublique, porteur de nombreuses imprécisions et erreurs, dont l'impact est incontrôlable.
Nous vous serons gré de bien vouloir tenir compte de notre réaction et d'en faire bon usage.
Signataires :
Éric Berthomieu, berger, et membre de l'Association des Pâtres de Haute Montagne
Solenne Laurent, bergère et animatrice de l'Association des Pâtres de Haute MontagneValidé par Laurie Sixset et Francis Chevillon, membres du Conseil d’administration de l’association et présents à la
Rencontre Nationale des Associations de Bergers
Association des Pâtres des Haute Montagne 09 LOUBIERES
Sources :
(1) : « Droit de réponse » – Association des bergères et bergers de Provence et Alpes du sud
(2) : « Le loup, ennemi ou nature? Paroles de bergers » Daniel Bordür pour Reporterre - mis en ligne le 12 Novembre2013 sur le site www.reporterre.net
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