Veuillez trouver ci dessous la lettre envoyer aux 4 Ministres a diffuser sans modération
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Fédération des Acteurs Ruraux
2430 route de Bonpertuis
38850 Chirens
federation.acteurs.ruraux@hotmail.fr
Monsieur
le Premier Ministre
Monsieur le Ministre
de l'Intérieur
Monsieur le Ministre de l’Agriculture
Madame la
Ministre de l'Ecologie
Objet : Respect des lois par les détenteurs de prédateurs
Madame, Messieurs
Depuis
l'annonce du retour du loup dans les Alpes en 1992,les éleveurs ont
toujours fait part de leurs doutes quand à la théorie du retour
naturel depuis l'Italie. Parmi les différentes raisons de nos
inquiétudes : les probables lâchers clandestins d'animaux
issus d'éventuelles captures, mais plus sûrement d'élevages,
légaux ou non. C'est pourquoi nous avons souvent porté parmi nos
revendications la demande d’identification et de suivi des loup
captifs en France.
Les
différents services de vos administrations qui ont ce dossier en
main nous ont toujours affirmé qu'il existait bien un suivi de ces
animaux et que nos craintes n'étaient pas fondées. La DREAL Rhône
Alpes a publié un dossier expliquant ce suivi (info-loup n° 4).
Si
la réglementation est plutôt rassurante, l'actualité nous montre
que la réalité est tout autre.
Première
cas : Le Parc de Sainte Lucie, (dit également du
Gévaudan) d'où certains loups se sont évadés suite à un acte
d’origine humaine.
Suite
à cette évasion on découvre que le nombre de loup présent dans
le parc est inconnu (au moins 40, alors qu’il était estimé 32).
On
découvre également que certains loups ne sont pas identifié dans
ce parc et qu'il n'existe aucun suivi, ni de natalité, ni de
mortalité, ni d'éventuelles sorties pour de quelconques
destinations.
Notons
enfin que le dernier comptage connu, effectué en 2005, dénombrais
une centaine d'individus. Il n'existe aucune explication à cette
chute d'effectif. (Midilibre)
Deuxième
cas : Celui de Madame Michèle Peltier qui détient 2 loups
qui sont issu d’un parc français dont les papiers auraient été
falsifiés par le précédent propriétaire. Cette personne n'est pas
titulaire de certificat de capacité pour détenir des animaux
sauvages. ( Le
Réveil du Vivarais du 16 mars 2016 page 6, le
Dauphiné, arrêté
préfectoral)
Troisième
cas :
Un agent du Corpo-Forestal explique lors d'une interview que des
agents du parc du Mercantour sont allés chercher 3 loups au parc de
Popoli (Italie) pour une destination inconnue. Nous ne savons pas ce
que sont devenu ces animaux sauf qu'ils ne sont pas détenu par le
seul parcs à loups situé dans le Mercantour à
Saint-Martin-Vésubie,
(présentation
et films,)
Ces
trois actualités montrent qu'il existe une faille dans le suivi de
la détention de ce type d'animaux et que la législation n'est ni
respectée ni contrôlée.
Nous
nous voyons donc dans l’obligation de vous demander d’agir et
d’être aussi réactif que dans le cas des abattoirs pour lesquels
une inspection générale a été décidée suite à la diffusion
d'une vidéo.
Nous
vous demandons donc d'ordonner là aussi des inspections. Celles-ci
devrons concerner tous les prédateurs
(loups, ours, lynx, gloutons, chacal doré, renard,… est plus
généralement tous les animaux sauvages détenues en captivité) et
vérifier la conformité des certificats de capacités, des
structures (enclos, barrières, bâtiments,..) des registres
d’élevages, vérifier que la nourriture et les soins sont
suffisant…
En
cas de manquement, les responsables devront en subir les conséquences
comme quand il s’agit d' éleveurs d’animaux domestiques :pertes
des éventuelles subventions et aides, sanctions judiciaires, pertes
de la capacité à détenir des animaux sauvages, obligations de mise
en conformité des installations d'élevages.
Les animaux non
identifiés devront être euthanasiés comme c'est le cas pour les
animaux d'élevages .
Il est également indispensable que les
services de l'état (DDPP ONCFS) assurent un véritable suivi dans le
temps et dans l'espace de ces animaux tant chez les particuliers que
dans les parcs et zoos
Dans l'attente de
connaître les mesures que vous prendrez pour éviter que de
nouvelles affaires comme celles citées plus haut ne se reproduisent
, nous vous prions, d’agréer, Madame, Messieurs, l’expression de
notre plus haute considération.
Le Président
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