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"Qu'est-ce qui a conduit un préfet sexagénaire à péter un câble sur l'ensemble de la presse locale", s'interroge un Jean Lassalle, visiblement très en colère. Ce dernier récuse par exemple le fait que les élus récalcitrants à l'ours puissent être traités de minoritaires. "42 maires ont délibéré contre et non 12 comme il le prétend. Ce préfet est pris en flagrant délit de mensonge", accuse t-il. "Je n'ai vu que 4 bergers sur près de 300 approuver le renforcement de la présence des ours", ajoute encore le député qui évoque également la manifestation qui regroupait de nombreux élus à Pau le 30 avril dernier.
L'Aspois ne digère visiblement pas que les comportements et agissements des opposants à l'ours puissent être qualifiés d'"irrationnels, voire condamnables" par le représentant de l'Etat. "Il jette le discrédit à la face de tout une région qui n'a jamais démérité sur les plans de la République et de la démocratie. Les préfets précédents ne nous ont jamais insulté", s'emporte t-il.
Jean Lassalle juge tout autant "inacceptable la menace faite aux maires refusant la concertation de les priver des aides de l'Etat", Et de s'interroger: "quand il évoque les dossiers à travailler choisis par les maires, parle t-il de la fermeture de la maternité d'Oloron, de celle de la compagnie de gendarmerie de Mauléon, des nombreux postes supprimés dans l'Education nationale?"
Le député, échaudé par les révélations "calomnieuse" qui le touchent depuis plusieurs mois se dit persuadé de devoir bientôt "payer l'ardoise" de ses propos d'aujourd'hui. "L'officine dirigée contre moi au plus haut niveau va sans doute avoir une nouvelle commande pour faire de moi un déséquilibré grave et dangereux", assure Jean Lassalle qui se sent quelque peu persécuté.
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