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Dans le monde du pastoralisme, nous ne devrions pas avoir à discuter du LOUP , et pourtant actuellement « le grand mangeur de moutons » tient le haut du pavé de l'actualité dans les médias.
D'un côté « les pro-loups » bien souvent ignorants du monde agricole et de l'autre côté les agriculteurs qui défendent leurs bêtes,leur savoir-faire ancestral, leur travail quotidien, une vraie passion du métier...
Aujourd'hui, dans les alpages, l'activité pastorale a un rôle capital pour le maintien des grands paysages et des espaces ouverts.
La pérennité du pastoralisme de montagne dans le monde agricole est cruciale sur le territoire :
- Pour éviter les avalanches, le ravinement en montagne, le glissement des terrains.
- Pour permettre aux éleveurs de maintenir durant 4 mois une ressource en herbe des alpages qui ne pourrait pas être compensée sur les exploitations par manque de surface.
- Pour maintenir une culture rurale, modérée, très importante sur le plan historique pour les générations futures.
- Pour pérenniser l'activité pastorale qui a des effets très positifs sur la biodiversité du territoire.
Pourquoi le LOUP remet en cause cet équilibre et toute une économie vitale pour nos vallées ?
Chaque année trop de brebis périssent sous les crocs du canidé. Au-delà de celles qui subissent la maltraitance du prédateur, il est impératif de prendre en compte le traumatisme subi par le reste du troupeau : en effet on constate durant l'année des avortements, et le développement de maladies dues au stress.
Malgré la marge de progression des mesures de protection mises en place depuis quelques années (présence de bergers, d'aide-bergers, de chiens de protection, d'installation de cabanes d'alpage), le loup continue de plus en plus le carnage, laissant les éleveurs désemparés, sacrifiés, avec un sentiment d'abandon, seuls face au loup qui gagne chaque jour du terrain.
PASTORALISME ET LOUP SONT INCOMPATIBLES.
Si le loup devait être choisi au détriment de l'activité agricole il s'ensuivrait de graves conséquences :
- Remise en cause des foires agricoles.
- Disparition d'une économie entraînant le chômage des éleveurs.
- Manque d'approvisionnement de viande de montagne pour les bouchers locaux, les obligeant à se tourner vers un produit d'importation.
Quelques chiffres : attaques de loups dans les Hautes-Alpes au 16/09/2014 : plus de 500 victimes.
En 2011, le montant des indemnisations s'élève au total à 1 540 000 euros sur 14 départements (en 2014 le budget loup en France dépassera les 20 millions d'euros).
TOUTES LES PERSONNES CONSCIENTES DE LA GRAVE PROBLEMATIQUE DU LOUP SONT INVITEES A SIGNER LA PETITION SUIVANTE.
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