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AG





mercredi 21 août 2013

Le loup, le patou et le randonneur…


 COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA FDSEA 05

Le loup, le patou et le randonneur…

Chaque été, c’est le même scénario…des randonneurs sont mordus par des chiens de protection de troupeau et des éleveurs, bergers sont assignés devant des tribunaux.

Ces Patou sont réapparus avec la réapparition du loup ; ils sont reconnus comme moyen de protection efficace mais pas infaillible contre les attaques de troupeau par les prédateurs. Si leur achat et leur entretien est aidé par l’état, l’entretien de tel chien n’est pas complètement couvert et représente donc un coût réel pour l’éleveur, qui de surcroît, peut être inquiété personnellement en cas de problème avec un randonneur.

Nous soutenons les éleveurs qui n’ont pas tous la possibilité de rester 24h sur 24 avec leur troupeau à une période où les travaux dans les champs sont lourds.

Nous soutenons les bergers dont le métier est déjà difficile sans leur imposer en plus de dormir avec leurs bêtes pendant toute l’estive.

Cette responsabilité envers les promeneurs devrait être prise par la société dans son ensemble, cette même société qui protége le loup. On veut du loup, mais pas des conséquences que sa présence induisent. Le ministère de l’écologie a d’ailleurs très vite compris qu’il valait mieux faire supporter le coût des mesures de protection, 8.4 millions d’euros pour 2012 (chiens de protection, mais aussi barrière électrifié et aide berger) au ministère de l’agriculture alors que lui prenait grâcieusement à sa charge l’indemnisation des éleveurs, beaucoup moindre.

Au 5 aôut, 121 bêtes ont été reconnues (ou en attente de constat) tuées par le loup dans les Hautes Alpes et la saison est loin d’être terminée…L’écologie veut du loup ? Que son ministère commence par prendre en charge le coût de la protection. L’agriculture a besoin de son budget pour soutenir la production.

Il est grand temps de se poser les bonnes questions : on veut du loup, on veut du tourisme, des espaces entretenus pour se promener…mais veut-on encore des éleveurs ?

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