avec un peu de retard notre réaction suite aux articles parlant des propositions sénatoriales que nous avons remis aux officiels lors de l'inauguration de la foire de Beaucroissant...
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Mesdames, Messieurs
les élus les frontières ne sont pas des murs étanches ! Il serait bon de
tenir compte de la situation sur la planète.
Ce coup de gueule début par la lecture dans la presse d’un
article qui nous apprend que les sénateurs, par la voie de leur rapporteur M.
Cyril Pellevat, avaient rendu un rapport sur des évolutions à apporter
concernant le dossier loup !
L’introduction sur une situation franco française a surpris…
ne se passe-t-il rien en dehors de nos frontière ? Le Vatican, Monaco ou
Andorre se contentent-il aussi d’une vision aussi restrictive et limité à ce qui
se passe à l’intérieur de leurs frontières ?
Pourtant la logique voudrait que l’on choisisse le niveau de
protection d’une espèce selon sa présence et sa répartition sur la planète…
Hors vu ce rapport ces données semblent que peu intéresser
les parlementaires alors que cela devrait être la base !
L’association le « grand charnier » avait dans son
diaporama un aperçu de la situation mondiale :
« Le loup n’est
pas un animal menacé sur la planète
Sur 64 états il est en
baisse dans 6 et stable ou en hausse
dans 58
Source: bilan
officiel du plan LIFE 99 Annexe 1 »
L’UICN précise dans les recommandations pour la réalisation
de listes rouges nationales ou continentales de tenir compte du classement
planétaire, de ne pas consacrer de temps et d’argent si il y a moins de 1 % de
la population mondiale dans un pays cela serai un gaspillage qui n’aura que peu
d’influence sur la population !
La population italo-suisso-franco…qui était de 70 loups vers
1970 est maintenant constituée de plus de 2000 loups ce qui démontre plus
qu’une évolution positive, mais une invasion ! Totalement a l’opposé de la
réglementation actuelle !
Quel est le point commun entre le sanglier, le loup, le
moustique, l’ours brun, la mouche, le lynx, le chevreuil, le vautour fauve, le
rat, le chacal doré ? Ils sont tous classé « least concern » par
l’uicn alors pourquoi des protections différentes ? Enfin si le chacal
doré est une espèce exotique envahissante donc à éliminer a moins de vouloir
volontairement et sciemment modifier la biodiversité par un apport
extérieur !
-La première question qu’aurait dû se poser les sénateurs
c’est quel niveau de protection pour les loups en France ? Mais aussi
combien avons-nous de niveau de protection car si il y a plusieurs listes mais
une seule réglementation ces listes ne servent à rien ! (strictement
protégé, protégé…)
-La deuxième aurait pu être de listé les réglementations
internationales contraignantes ou pas et de s’interroger sur leurs
fonctionnement, leurs pertinences, leurs applications en France, leurs
possibilités d’évoluer en même temps que les populations d’animaux ou de
végétaux ? (comment peu se réviser la directive habitat qui est
contraignante ? pourquoi n’a-t-on pas traduit en droit français la
recommandation 173 de la directive habitat ? pourquoi la convention d’Aahrus
s’applique aussi mal en France (transparence sur toutes les données))
-La question suivant aurai pu être la définition d’une
espèce parapluie (si cela existe) et de s’interroger pourquoi des loups appeler
spaghettis car certains vivent très bien sur une décharge en Italie peuvent
être autant déifié en France ?
-Pour réguler les cerfs ou chevreuils pas besoin de loup ou
d’ours, mais surement de réformer l’oncfs, le droit de chasse, car chaque année
l’oncfs propose en préfecture un quota qualitatif et quantitatif qui prévoit un
accroissement des populations de 5 à 10%
en cas d’accident climatique, de maladie c’est très bien sur un
an ! Mais au bout de 60 cela conduit à des invasions qui seront vite
régulé si vous donnez les bracelets adaptés aux chasseurs….
-Mesdames et Messieurs les parlementaires si vous souhaitez
favoriser la biodiversité, des paysages diverse et attrayant, des produits
agroalimentaires de qualité, le tourisme,… favoriser l’élevage !
Par contre si vous souhaitez favoriser l’élevage hors sol, les
importations lointaines, une perte de biodiversité et une fermeture des
paysages favoriser les prédateurs…
A vous de choisir en oubliant pas que tôt ou tard vous vous
retrouverez devant les électeurs qui vous feront savoir par leurs bulletins de
vote leur niveau de satisfaction liés aux contraintes et risques que vous leurs
obligerez de prendre ou pas !
Prochain rendez-vous à Pau le 30 avril pour des
Pyrénées vivantes et accueillantes sans
ours étrangers a problèmes !
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