http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/09/26/attaque-d-ours-aux-experts-de-trancher,212737.php
"Quoi qu'il en soit, investigations et analyses se poursuivent et début octobre, la commission d'indemnisation se réunira pour livrer ses conclusions et dire dans quelles proportions la responsabilité de l'ours est engagée. Le Parc national a déjà reconnu que la mort de trois brebis devait être attribuée à l'ours"
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/09/24/brebis-attaquees-l-ombre-de-nere-au-dessus-d-etsaut,212566.php#xtor=EPR-8-[Newsletter]-20110924-[Zone_info
"Hier soir, l'éleveuse ne savait pas précisément combien de brebis elle avait perdues. Mais annonçait d'ores et déjà que ses bêtes « n'iront pas par là-haut l'an prochain ». Trop dangereux désormais de s'aventurer sur le territoire de Néré. « Il y a des patous et pourtant l'ours a attaqué. Et pas pour se nourrir, mais simplement pour tuer. Des bêtes ont dû être achevées pour abréger leurs souffrances. Des anciens m'ont parlé de l'ours mais il ne se comportait pas comme les ours slovènes aujourd'hui. A la limite, que l'ours prélève pour simplement se nourrir et je n'aurais rien à redire. Mais là, c'est un véritable carnage. Celui-là, l'an passé, il est même venu fouiller dans des poubelles à Bedous ! »"
L' une des réactions très documentée!
Le titre de cet article : Aux experts de trancher
Le problème c'est que, contrairement au titre du dernier article de La République des Pyrénées, il n'y a pas d'expert (on ne le dira jamais assez aux éleveurs et à la presse) mais seulement des techniciens faisant des constats non contradictoires en un seul exemplaire et n'ayant pas la compétence pour dire officiellement s'il s'agit d'un grand prédateur ou non (ours ou loup) et encore moins de dire quel animal a tué.
La décision finale est purement administrative faite par les technocrates d'une administration à la fois juge et partie avec la possibilité de modifier et trafiquer les constats de terrain puisqu'aucun double n'est immédiatement remis et signé par l'éleveur ou le berger présent..
Nous sommes en plein arbitraire administratif où certains fonctionnaires n'hésitent pas à faire du chantage aux éleveurs les plus faibles.
Par ailleurs, nous voyons bien que la présence d'un berger ne règle pas tous les problèmes comme peut l'affirmer l'ONCFS ou Caussimont du FIEP. Ce constat n'est pas récent. S'obstiner à l'affirmer devient du mensonge.
Des photos nous ont été communiquées le 23 septembre avec un énorme décalage dans le temps (les derniers clichés datent du 6 juillet). Il se pose 2 problèmes :
1- problème éthique de la présence de caméras sur un lieu public
2- l'absence de prévention des pouvoirs publics qui n'informent pas les éleveurs des appâts et de la présence de l'ours dans des délais raisonnables.
A suivre !