http://www.kairn.com/fr/milieu-montagne/88784/les-vautours-s-attaquent-au-corps-d-une-accidentee-en-montagne-dans-les-pyrenees-atlantiques.html
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Alors qu'elle faisait une randonnée avec son mari et un ami, le dimanche 14 avril dernier, une personne originaire de Cambo les Bains dans les Pyrénées-Atlantiques, a dévissé sur une pente de neige d'environ 400 m sur le secteur de la Pista sur la commune de Larrau.
Après quelques difficultés pour disposer d'une connexion téléphonique, les gendarmes du PGHM d'Oloron était héliportés sur les lieux environ 30 mn plus tard.
Un constat effroyable
Pas facile de retrouver la victime. Déjà il ne restait plus rien. Selon une source proche de cette affaire, les vautours étaient sur les lieux avant les secouristes. Il ne restait de la malheureuse victime que les fémurs, le bassin, la colonne vertébrale et la boite crânienne. Détails morbides mais significatif du comportement des vautours. La question qui reste dans les esprits de quelques habitants de Larrau que nous avons pu joindre : « sommes nous sûr que la personne était décédé avant l'arrivée des vautours ». Et de rappeler : « On se moque de nous lorsqu'on parles des problèmes de vautours... » A force d'être moqué, plus personne n'ose témoigner.
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Et on élève des vautours fauves.
Non satisfaits de situations dramatiques liées au surnombre de rapaces par rapport à la capacité naturelle de l'environnement à fournir la nourriture nécessaire, les défenseurs des animaux organisent un véritable élevage. Dans les Pyrénées, ce sont des placettes d’équarrissage, à vocation manifestement plus commerciale qu'écologique, dans le Vercors c'est carrément des élevages en volière en vue de relâcher des bêtes. Et sans parler des « cliniques » de soins... pour le cas où il n'y aurait pas assez de vautour, mieux vaut les soigner et ne pas laisser faire la nature.
Aujourd'hui, nous sommes bien obligés de constater qu'un blessé abandonné seul et sans défense, prend des risques, qu'en cas de décès, il n'est pas sûr que votre cadavre soit retrouvé, que vous pouvez terminer en casse croûte pour un animal quelconque, qu'il n'est pas certain de pouvoir faire la sieste tranquille sur une prairie de montagne et que même si le chemin est bien entretenu et bine balisé vous vivez risquez dans la nature montagnarde quelque soit le massif. L'humain ne vaut pas plus qu'un mouton.
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lire tous l'article sur le lien du haut de page...
La presse locale ne s'est guère étendue sur le sujet...http://www.sudouest.fr/2013/04/15/une-randonneuse-se-tue-sur-le-pic-de-pista-1024985-4220.php
RépondreSupprimerEt ça fait pssscchhiit
RépondreSupprimer"L’hypothèse selon laquelle les vautours auraient pu s’attaquer à une personne blessée encore vivante, supputée par des riverains dans le site Internet semble donc totalement exclue.
« Il faut dire que les témoins qui randonnaient avec la malheureuse ont d’abord essayé de descendre vers elle. Ils n’y sont pas arrivés et ce n’est donc qu’une heure après qu’ils nous ont prévenus. Le temps que les secours arrivent, il s’est écoulé plus d’1 h 45 après la chute », raconte le secouriste.
« Ces mêmes témoins ont vu les corbeaux arriver puis les vautours, une heure après la chute. Mais jusqu’au dernier moment, ils n’ont pas fait le rapprochement », assure le gendarme."
http://www.sudouest.fr/2013/05/03/les-vautours-refont-parler-d-eux-1042686-4073.php
Re:pssscchhiit
SupprimerBelle reconnaissance de Sud-Ouest pour le sérieux journalistique et le professionnalisme d'un site comme kairn.com
L'AFP l'ayant diffusé:
SupprimerTF1
FRANCE3
Le Dauphiné
Sud-Ouest
La Charente libre
20 minutes
Figaro
Bfmtv
DirectMatin
La Dépèche
Le Parisien
La Poste.net
Etc...
Il faudra m'expliquer comment la LPO peut affirmer que les vautours ne peuvent en aucun cas s'en prendre à un humain blessé alors que nous autres bergers, on les a tous vu s'en prendre à du bétail vivant... Et oui, comme n'importe quelle bête qui a faim, quand il n'y a pas de cadavres, ils se les fabriquent...
RépondreSupprimerIl faut arrêté avec la nature sauvage vue par Walt Disney! Ce n'est plus de bétail mais de vie humaine dont on parle.
Chapeau à Yéti05, s'il n'avait pas posté l'article de Kairn dans les commentaires au premier article de Sud Ouest, l'affaire en serait restée là...
RépondreSupprimerBonne initiative.
Je penses surtout à cette famille endeuillée qui n'a pu "reconnaître" le corps dans des conditions décentes.
SupprimerCe genre de situation ne sera qu'amené à se reproduire de plus en plus, et pas seulement avec des vautours...
Et le tout, quoiqu'on en dise, aussi sur des victimes encore vivantes, inconscientes ou non, mais dans l'incapacité de se défendre.
LE CHASSEUR FRANCAIS - Avril 2013 - Edito page3
RépondreSupprimer"Le gouvernement a en projet de créer une Agence française de la biodiversité, à la faveur d'une future loi-cadre. Cette administration centrale, financée à hauteur de 150 à 200 millions d'euros par toute une batterie de taxes, aura pour mission d'encadrer les activités exercées sur l'ensemble du territoire français, qu'il soit constitué d'espaces naturels protégés (2%) ou de biodiversité dite banale (le reste). Ce projet intégrerait nombre de structures déjà existantes comme l'Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) et l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), polices exceptées.
Il est encore trop tôt pour savoir vers quoi veut s'orienter le gouvernement, mais il y a fort à parier que les conséquences seront redoutables pour les pêcheurs et les chasseurs, supplantés dès lors par les naturalistes et les administratifs dans les décisions qui concerneront leurs activités et les milieux où ils les exercent. Il convient de noter d'ailleurs la réaction plus que tardive de la Fédération Nationale des Chasseurs,étonnante dans le contexte actuel; à se demander si elle a bien conscience de ce qui se trame à l'encontre de la chasse française. David DOUILLET, député de l'opposition (UMP), est le seul pour le moment à élever la voix et prendre, non sans vigueur, la défense des chasseurs , "ceux qui protègent le plus la biodiversité, par leurs actions sur le terrain et dans les écoles""