Plusieurs parlementaires organisent :" Rencontre parlementaire sur le loup à l’Assemblée nationale"...
Ne pouvant nous rendre a cette rencontre pour différentes raisons. nous avons décidés d'apporter notre contribution a travers la lettre ci dessous:
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Ne pouvant nous rendre a cette rencontre pour différentes raisons. nous avons décidés d'apporter notre contribution a travers la lettre ci dessous:
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Fédération des
Acteurs Ruraux
2430, route de
Bonpertuis
38850 Chirens Mesdames et Messieurs les Parlementaires
Objet :
« RENCONTRES PARLEMENTAIRES SUR LA PREDATION DU LOUP»
Chirens, le 20 février 2017
Mesdames et Messieurs,
Nous ne pouvons pas nous rendre «
aux rencontres parlementaires sur la prédation du loup » que nous vous
remercions d’organiser. Il nous semble important de vous transmettre notre
avis :
Nous
avions déjà fait
un état des lieux partiel de la situation, le 17 août 2014, pour les « Etats
généraux du pastoralisme et des loups ». En plus des très nombreux points
qui restent malheureusement d’actualité il nous semble important de rappeler :
Ce dossier a besoin de clarté, de
lisibilité… Si nous n’avons aucun doute sur la position de nombreux parlementaires,
certains, peuvent être
perçu comme avec un discours en vallées et un autre à la préfecture… Alors quelles
positions, une fois arrivés à Paris ou Bruxelles ?
Les
sujets de la compétence des parlementaires nous semblent :
-
Accélérer
la traduction en droit français de
la recommandation 173 de la convention de Berne ou supprimer la
recommandation 17 : mais il semble impossible de continuer à imposer
l’une sans l’autre.
-
Poursuivre
ceux qui auraient omis, ou, et
menti,… sous serment
lors de l’enquête
parlementaire de 2002. Les déclarations de Geneviève Carbone, Benoît
Lequette, Luidgi Boitani sont-elles irréprochables ?
-
Traduire sur le terrain les différentes
lois françaises qui pour le moment semblent bafouées :
-Article L111-1 du
code de la sécurité publique « La sécurité
est un droit fondamental et l'une des conditions de l'exercice des libertés
individuelles et collectives.
L'Etat a le devoir d'assurer la sécurité en veillant, sur l'ensemble du territoire de la République, à la défense des institutions et des intérêts nationaux, au respect des lois, au maintien de la paix et de l'ordre publics, à la protection des personnes et des biens. »
-Article L113-1 (en particulier l'alinéa 8) « 8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque. »
-Article L2212-2 (en particulier l'alinéa 7) « 7° Le soin d'obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces. »
L'Etat a le devoir d'assurer la sécurité en veillant, sur l'ensemble du territoire de la République, à la défense des institutions et des intérêts nationaux, au respect des lois, au maintien de la paix et de l'ordre publics, à la protection des personnes et des biens. »
-Article L113-1 (en particulier l'alinéa 8) « 8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque. »
-Article L2212-2 (en particulier l'alinéa 7) « 7° Le soin d'obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces. »
-
La
terre étant un ensemble fermé : le niveau de risque de disparition
d’une population, faune ou flore, n’est pas celui d’un pays, mais celui de la
population mondiale ! Donc protéger des animaux quand la population
mondiale n’est pas menacé, ou si dans le pays il y a moins de 1 ou 2 ou 3 % de
la population mondiale est une aberration scientifique et un gaspillage
financier… Nous attendons donc au minimum une uniformisation du classement du
niveau de protection à tous les étages européens, nationaux, régionaux,
départementaux…
-
En
décembre 2016 dans un
film sur Arte, les déclarations de Monsieur Luidgi Boitani ont démontré ce
qui semble être de l’utra-militantisme. Une volonté de réécrire l’histoire
(donc du révisionnisme). Ce personnage, leader de la protection des loups, ne
peut plus et ne pourra plus être considéré comme scientifique ! Depuis
plus de 40 ans tout
a été planifié (pages 83…) Afin de
normaliser la protection de l’environnement en Europe il convient de cesser toute
relation financière avec les trop nombreuses structures où ce Monsieur et ces
proches sont membres des conseils d’administrations (Fondation Segré, UICN, LCIE, …) et s’il est
impossible de trouver de « vrai » scientifiques pour les
reprendre : dissoudre les structures dépendant d’administration!
En conclusion :
Nous savons que le temps du
législateur n’est peut-être pas celui du terrain. Mais cela fait plus de 20 ans
que cela dure. Il y a urgence pour ceux qui sont confronté à la prédation. Cette
situation est destructrice physiquement, moralement, socialement, et
extrêmement chronophage… Le plus important, c’est bien de comprendre que le
problème vient des loups, est causé par la présence des loups… et que le seul
loup dont nous sommes qu’il n’a pas attaqué d’animaux c’est un loup mort !
Tous les autres contournerons tôt ou tard toutes les interventions humaines
pour consommer les animaux domestiques (chat, chien, cheval, poney, vache,
chèvre, lama, alpaga, vigogne, porc, brebis,…….) et au hasard de leur faim, un
humain…
Il a toujours été hors de question
pour nous de renoncer à la devise française « Liberté, Egalité, Fraternité ». L’Egalité
doit s’appliquer sur tous le territoire. A moins que vous ne considériez le
loup comme un outil, pour déporter à moindre coût, une population que vous avez
volontairement choisi !
L’Egalité doit aussi s’appliquer aux
animaux. La blessure d’un animal par un loup est la même que par le feu, un
couteau ou une arme… Ceux qui protègent les loups se rendent complices et
doivent donc être poursuivit de la même façon. Le loup étant juste une arme par
destination.
Cela
fait au moins 23 ans que sur ce dossier les éleveurs ont dû avoir toutes les
promesses possibles, ils attendent des actes.
Croyez,
Mesdames et Messieurs,
à l’assurance de nos salutations respectueuses.
Le
président C
Gabert
"
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