mercredi 4 janvier 2017

Lâcher de vipères...


Nous apprenons page 25 de la circulaire de la commission reptiles et amphibiens de Lorraine, de mars 2012 émise par le conservatoire des sites lorrains que des introductions de vipères ont eu lieu...





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Depuis 2010, et suite à un signalement au Conservateur de la Réserve Naturelle de Tanet Gazon du Faing, la présence de la Vipère péliade (Vipera berus L.) était soupçonnée. L’espèce a été confirmée en avril 2011 puis en août 2011 sur la commune de Plainfaing, au niveau de l’ancienne carrière de la Roche des Fées.

Plusieurs individus adultes et immatures ont été observés par le gestionnaire de la Réserve Naturelle.

La dernière mention de l’espèce dans le massif vosgien date de 2004, au niveau de l’étang du Devin sur la Commune de Lapoutroie dans le Haut-Rhin. Cette station résulted’une introduction en 1979 

Non indigène dans le nord-est de la France et les Vosges, il s’agit certainement d’une introduction récente. Les stations naturelles les plus proches se situent en effet dans le Jura et dans les Ardennes
Belges et Françaises.

Ce type d’introduction, qui a été constatée récemment dans les hautes-Fagnes en Wallonie (E . Graitson, comm pers.), pose deux problèmes :

- juridiquement, l’introduction d’une espèce est interdite au sein de la RN de Tanet Gazon du Faing,

- sans présence historique de l’espèce (c’est alors une réintroduction), le déplacement d’espèce d’une région à une autre ne présente pas d’intérêt écologique et peut même nuire à l’écosystème récepteur (prédation, diffusion de pathogènes..). Par ailleurs, la Vipère péliade est partiellement protégée en France et sa capture, son transport sont interdits.

La provenance de l’espèce n’est pas connue, ainsi que son caractère reproducteur sur le site. C’est sur ces deux points qu’il faudra maintenant diriger les recherches. L’origine de la population peut être déterminée par analyse génétique après prélèvements d’écailles ou d’une mue.
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Le  CEN nous confirme qu'il y a eu:
- des lâchés de vipères
- Au moins un lâcher illégale
- Qu'au lieu de déposer plainte et rechercher les auteurs de ces infractions il écrit: "La provenance de l’espèce n’est pas connue, ainsi que son caractère reproducteur sur le site. C’est sur ces deux points qu’il faudra maintenant diriger les recherches."


Sachant que sont protégé  par la convention de Berne: "Reptiles All species not included in Appendix II / Toutes les espèces non incluses dans l'annexe II"


Ce ou ces lâcher(s) clandestin(s) sont dont aussi illégaux au niveau européen...
directive habitat article 22...




Nous sommes surpris de ne pas avoir vu le CEN porter plainte et demander réparation

Nous sommes surpris de ne pas avoir vu le préfet, et ou ces services saisir la justice pour faire la lumière sur ces agissements totalement irresponsables


Nous sommes surpris de ne pas avoir vu le ministère de l'écologie et ces nombreuses structures toujours très pointilleux dans la recherche de coupable rester silencieux


Nous sommes surpris de ne pas avoir vu l'ensemble des associations écologistes toujours ulta-rapide a dénoncer de prétendus braconniers ou détenteurs d'animaux irresponsables afficher un silence complice....

Mais en fait nous ne sommes qu'a moitié surpris car c'est toujours le chasseurs, l'agriculteurs, l'habitant des territoires... le coupable....

Mais jamais le "militant écologiste" qui empêche la réalisation d'un arrêté préfectorale, qui occupe un terrain illégalement, qui sabote une adduction d'eau, un bâtiment, des cultures, des barrières, des réserves de nourriture



Nous oublions article 22 de la directive habitat pour réintroduire une espèce il faut l'accord des populations concernées!  Mais certains on un mauvais souvenir...

photo chru lille

1 commentaire:

  1. En tout cas c'est inutile de lâcher des c. à la campagne, ils y sont déjà. On les appelle chasseurs ou agriculteurs.

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