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INVITATION 18 AOUT au Col du Glandon
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" Le Pastoralisme et les loups de l'arc alpin "
Pour voir l'invitation se rendre sur le lien plus Haut
Ne pouvant nous y rendre faute de temps nous avons adressés notre modeste contribution ci dessous:
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INVITATION 18 AOUT au Col du Glandon
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" Le Pastoralisme et les loups de l'arc alpin "
Pour voir l'invitation se rendre sur le lien plus Haut
Ne pouvant nous y rendre faute de temps nous avons adressés notre modeste contribution ci dessous:
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Fédération des Acteurs Ruraux
2430, route de Bonpertuis
38850 Chirens
Mesdames et Messieurs les Maires des abords du Col du Glandon
Objet :
« Etats généraux du pastoralisme et des loups »
Mesdames et Messieurs,
Ne pouvant nous rendre aux états
généraux que vous organisez il nous semble important de vous transmettre notre
avis :
Il y a de nombreuses façons de
regarder les prédateurs et la gestion des territoires :
Celle de l’éleveur (ovin, bovin,
caprin, volaille…), du berger, de l’alpagiste, du sédentaire,… pour qui la
présence d’un prédateur est une menace permanente. Un stress qui se reporte sur
la famille, l’entourage et les voisins…Un temps de travail rallongé, des
résultats moins bons… Cela devient très vite l’enfer surtout que cela fait plus
de 20 ans que l’administration ne propose pas de solution mais impose des
moyens de protection (dont
l’efficacité reste à prouver) dont l’objectif est d’épuiser les éleveurs
tout en laissant le temps aux loups de s’installer…
Celle de l’élu de terrain (Maire,
Conseiller général, Conseiller régional…) pour qui cette problématique n’entre
pas dans ses compétences mais c’est tous les jours qu’il est interpelé par les
éleveurs, les randonneurs, les hébergeurs, les voisins, les détenteurs de
chiens. Cela lui prend beaucoup de temps mais à part interpeller Ministre,
Préfet, Commissaire Européen…, il ne peut pas décider de gérer la population de
prédateur alors que c’est la seule solution pour faire baisser la
pression !
Celle du randonneur, touriste,
vététiste, grimpeur pour lequel le berger / éleveur est un perturbateur avec
ses chiens de protection et qui ne prend pas conscience de la problématique du
loup qu’il ne rencontre jamais au point de douter de sa présence
Celle du militant écologiste (élu,
« scientifique », membre d’une association plus ou moins jusqu’au
boutiste…). Les prédateurs (ours, loup, lynx, vautour,…) comme la création de
zone de protection (ZNIEF, Natura 2000, ENS, réserve nationale, parcs nationaux
et régionaux…) sont des outils pour déloger sans les déporter les populations
locales et s’approprier
les territoires ! Pour cela, ils souhaitent continuer à semer la
zizanie entre les éleveurs (en les montrant du doigt et en leur imposant des
chiens de protection…) et le reste de la population.
Celle du « scientifique »
écologiste qui souhaite que la situation s’enlise le plus longtemps possible
car il bénéficie de subventions pour l’étude et la promotion des prédateurs. Pour
cela, il participe au maintien dans l’ignorance des Français et des Européens
sur le véritable état des populations de prédateurs y compris
par des manipulations ! Comme « l’eau d’olle » franchit la
frontière entre la Savoie et l’Isère, les populations de prédateurs
franchissent les frontières, leurs populations sont donc suffisamment
importantes (croissance
de près de 30% par an pour la population de loups) pour qu’ils ne soient
pas protégés comme le reconnait le
classement UICN international… Maintenir une position contraire en Europe
et en France c’est un Hold-up, un délit d’initié, un détournement de fonds.
Celle des Députés et Sénateurs.
Certains semblent acquis aux rétablissements de la vérité, d’autres semblent se
laisser convaincre trop facilement par les techniciens et fonctionnaires
parfois trop proche du monde écologiste… Comment sortir une majorité ?
Celle des Préfets ; nous n’en
savons rien. Mais c’est toujours un dossier chaud et à problèmes ! Où nous
les accusons régulièrement d’être les
complices et les commanditaires des attaques sur les troupeaux car ils sont
beaucoup moins pointilleux pour faire appliquer l’article
L113.1 alinéas 8 du code rural, l’article
L111.1 du code de la sécurité intérieure… que pour contrôler la vitesse aux
bords des routes,…
Quelles peuvent être les actions qui
pourront faire changer les choses ?
Dans ce
dossier jusqu’à maintenant tout a été très long : donc nos propositions
seront aussi malheureusement à long terme :
-
Exiger
la prise en charge de tous les coûts et surcoûts supportés exclusivement par
les éleveurs dans la mise en place des mesures de protection et d'adaptation de
l'exploitation.
-
Exiger le paiement de la totalité des animaux prédatés
et disparus.
-
-
Exiger que les Préfets mettent tout en œuvre pour que
les arrêtés de tirs qu'ils prennent ne puissent plus être annulés par les
tribunaux.
-
-
Exiger
que les Préfets informent tous les éleveurs (ovin, bovin, caprin,
volaille…), c’est à dire tous les
éleveurs de
la zone (une commune plus les communes limitrophes) susceptibles d’avoir le
droit à un tir (effarouchement, défense, défense renforcée,) ainsi que de
toutes les possibilités de dérogation (voir avec les FDC pour les bénévoles
volontaires).
-
Exiger la
réalisation des prélèvements de loups promis. Le quota doit être un objectif à réaliser par tous moyens et non une
limite. Le reliquat non réalisé doit être reporté sur l'année suivante.
Sur le principe que les éleveurs et bergers ne
doivent pas être la seule catégorie de population à supporter les conséquences
du loup et à devoir modifier et adapter ses pratiques :
-
Dégager de toutes responsabilités les éleveurs
et bergers quant aux attaques des chiens de protection sur les autres usagers
des espaces. Envisager éventuellement la fermeture de certains chemins. Exiger
la réunion des Commissions Départementales des Espaces, Sentiers et
Itinéraires (CDSEI) par les Président de Conseils Généraux et revoir
éventuellement les PDIPR (Plans départementaux de randonnée).
-
-
Exiger des auteurs et
éditeurs de topo-guides, des offices de tourisme et autres acteurs du tourisme
d'assurer une information sur l'approche des troupeaux et des chiens de
protection comme c'est le cas dans les Pyrénées.
-
-
Exiger des fédérations sportives délégataires
(FFME, FFRP, FFVL, FFC, etc...) et affinitaires (FFCAM) des modules de
formations à l'approche des chiens de protection dans le cadre des diplômes
fédéraux, ainsi qu'aux services de l'Etat dans le cadre des diplômes d'Etat
(Guide de Haute Montagne, Accompagnateurs en Moyenne Montagne, parapente,
canyon, escalade....).
-
Dresser
(ancrer) des chiens sur les loups pour que les battues deviennent efficaces
-
Exiger
l’application des articles L113.1 alinéas 8 du code rural, L111.1 du code de la
sécurité intérieure…
-
Exiger que la France comme l'Europe modifie le
statut du loup et reconnaisse qu'il n'est pas en danger d'extinction et que la
législation y compris la régulation soit adaptée à ce statut.
-
Exiger
des Ministres la mise en conformité du statut du loup (ours, lynx, vautour,…)
en Europe et en France comme le sanglier pas de danger d’extinction et donc
toutes les facilités possibles pour le gérer.
-
Exiger
des Ministre beaucoup plus de rigueur lors de la composition des commissions
(française et européenne), groupe de travail, sur les prédateurs (et la nature)
; les membres choisi pour les composer doivent être représentatifs… Car la
présence de certains posent de nombreuses questions (à
la plateforme européenne pour les prédateurs un belge militant extrémiste
qui ne représente que son site internet « La Buvette des Alpages »
comme représentant de la France (sur les 9 « français » 1 seul
éleveurs). Mais à quoi cela sert-il que nous élisions des députés ? Où est
la diplomatie française ?
Dans la composition des commissions, faire la
distinction entre celles qui concernent l'élevage et l'écologie et celles
qui ne concernent que l'élevage. Le suivi des chiens de protection ou de
conduite tout comme les pratiques pastorales ne concernent en aucune manière
l'écologie. Les représentants des associations écologistes doivent en être
exclus.
-
Que
chaque élu avant d’accepter de signer une charte environnementale, une zone de
protection prennent
le temps de la réflexion, informent les usagers pastoraux concernés et rendent
public le texte préalablement à toutes décisions (Application de l'article 7 de
la Charte environnementale adossée à la Constitution). L’espèce à protéger est-elle là ?
Sera-t-elle mieux protégée avec un autre gestionnaire qu’avec ceux qui y sont
aujourd’hui ?
-
Demander
au législateur d’imposer aux gestionnaires administratifs des ENS, réserves
nationales… de maintenir un aussi bon niveau de biodiversité quantitatif et
qualitatif ou de rendre aux ruraux les terrains…
Croyez, Mesdames
et Messieurs, à
l’assurance de nos salutations respectueuses
Le
président
C
Gabert
"
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