jeudi 3 avril 2014

Assemblée générale de EBVDI

Le compte rendu de l'AG de EBVDI:
https://workspaces.acrobat.com/?d=5LUXHfNdovxbLrCwdodGRA


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6) Intervention de L. GARDE technicien CERPAM
 
Le loup en 2014 est un échec de la protection des troupeaux dans les départements méditerranéens et a suscité un profond sentiment de découragement auprès des éleveurs.

Les premiers loups ont été détectés en France entre 1987 et 1991, la première observation « officielle » date de novembre 1992, la première annonce publique de l’arrivée de loup tarde jusqu’en mai de l’année suivante. En 1993, 10 attaques étaient reconnues pour 36 victimes indemnisées dans les Alpes-Maritimes. En 2013, l’on décomptait la perte de 6147 animaux lors de 1852 attaques dans 21 départements. Dans ce total, figuraient près de 400 chèvres, une trentaine de bovins et 5 chiens. Et il manque au décompte un grand nombre d’animaux invérifiables ou disparus dans les bois et les broussailles lors des attaques, un phénomène qui s’amplifie : on considère qu’une bête manque à l’appel pour deux indemnisées. Qui eût pensé il y vingt ans que le dossier prendrait une telle ampleur et deviendrait l’un des soucis majeurs pour la pérennité de l’élevage pastoral ? Pourtant, le rapide développement des populations de loups dans des territoires très favorables de montagnes et de collines giboyeuses et largement boisés est dans l’ordre des choses dans toute la France. C’est en effet l’une des espèces les plus vigoureuses, les plus résistantes et les plus adaptables qui soient, capable de vivre aussi bien en forêt que dans des paysages de bocage, dans les grandes plaines que dans les banlieues des villes.

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