Depuis quelques semaines un groupe d’associations écologistes pro-ours s’efforce de faire signer une pétition internationale en faveur d’une introduction de plantigrades dans les Pyrénées. C’est une méthode assez ancienne qui, si elle a eu du succès au début des années 1990 dans le cadre d’une campagne lobbyiste pour influer sur les décisions politiques, est quelque peu dépassé aujourd’hui notamment grâce à une législation que ces mêmes écologistes ont souhaités.
http://www.kairn.com/fr/milieu-montagne/89028/pourquoi-il-n-y-aura-pas-d-introductions-d-ours-dans-les-pyrenees.html"
Pas d’introductions possibles
L’ADDIP répond à cette initiative qu’elle qualifie de « véritable supercherie ». Selon la coordination pyrénéenne, « dans l’état actuel de la situation il est en effet assez peu probable que le sujet soit d’actualité et encore moins puisse aboutir à des introductions ». Leur communiqué en fourni les raisons : « l’Europe a dit Stop », « Impossible dans les Pyrénées et inutile pour l'espèce », « Déni de réalité ou « comment persister dans l’échec » », « La biodiversité existe dans les Pyrénées … sans l’ours ». Et chacun des points y est développé.
Rappel historique
Selon l’ADDIP, « L’affaire de l’ours est née sur un vaste mensonge d’état résumé dans une note de Gilbert Simon ». Il est précisé que c’est à la base : « qu’une vaste escroquerie morale et financière dont les rouages sont parfaitement connus aujourd’hui ». Il est rappelé que dès 1991, la journaliste Françoise Dagert dénonçait le système . En 1992, une autre journaliste, Marianne Bernard, développait ce système dans un ouvrage « Génération démagogie » (Ed. S.E. Bihet - 1992 - ISBN : 2-909156-10-9 - Epuisé). Plus récemment, en 2011, David Chetrit démêle la toile tissée autour des Pyrénées. Face à de tels argumentaires, il est assez étonnant que ces associations persistent dans le mensonge et la manipulation.
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