http://www.pyrenees-pireneus.com/ADDIP/2013-05-22-ADET-FIEP-Ferus-Petition-Internationale-Ours/2013-05-22-ADDIP-Fereus-petition-franco-espagnole-pour-ours-Mai-2013.html
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Pour la nième fois, une pétition internationale est lancée par diverses associations pour demander de nouvelles introductions d’ours dans les Pyrénées et quelques autres fariboles. Mais de qui se moquent les promoteurs de cette pétition ?
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Pour la nième fois, une pétition internationale est lancée par diverses associations pour demander de nouvelles introductions d’ours dans les Pyrénées et quelques autres fariboles. Mais de qui se moquent les promoteurs de cette pétition ?
2) - Impossible dans les Pyrénées et inutile pour l'espèce Le même bilan Life-Europe 2013 souligne que les introductions de 2006, sous la seule responsabilité de la France, étaient, pour les ours eux-mêmes, d’une inutilité totale : « La zone où les ours ont été libérés a été évaluée comme trop petite pour permettre la présence d’un noyau d’ours stable à long terme. » Pour atteindre la viabilité naturelle d’une telle population, les chiffres n’ont rien à voir avec la cinquantaine avancée par ADET, Ferus, FIEP … et même l’ETO (Equipe Technique Ours de l’ONCFS). Dans les Asturies biologistes et généticiens montrent qu’avec près de 200 ours, cette population n’est viable qu’à court terme. A long terme c’est près de 2000 bêtes qui sont nécessaires pour une viabilité naturelle sans intervention humaine (3). C’est impossible dans les Pyrénées et totalement inutile pour l’espèce : l’Europe l’a reconnu en indiquant que l’ours DES Pyrénées avait définitivement disparu. Les ours actuels appartiennent tous à la très vaste population Dinaric-Pindos (Grèce et pays voisins) (4), avec plus de 3000 individus elle n’a nul besoin des quelques exilés pyrénéens pour se porter très bien. Autre supercherie : faire croire que sauver ces exilés, c’est sauver une espèce … pas du tout menacée ! 3) – Déni de réalité ou « comment persister dans l’échec » Enfin voir l’ADET et le FIEP demander « Des mesures efficaces qui favorisent la cohabitation » est la cerise sur la gâteau de la supercherie : depuis des dizaines d’années ces associations ont été crées et subventionnées pour promouvoir de telles mesures. Quel culot éhonté de venir exiger à présent ce qu’elles ont totalement raté pour une raison simple : cette « opposition des populations locales » reconnue par l’Europe … mais pas par elles ! Totalement coupées de la réalité, elles ne représentent vraiment qu’elles mêmes. Et ce silence sur leur échec est encore une façon de se moquer de ceux qu’elles appellent à signer. 4) – La biodiversité existe dans les Pyrénées … sans l’ours. Mais la plus grande supercherie est de lire la biodiversité pyrénéenne au seul miroir de l’ours. Même sans lui les 165 sites Natura 2000 du massif (plus de 10.000 ha pour beaucoup) sont la preuve flagrante de la richesse de cette biodiversité. Il est reconnu que la pastoralisme en est un facteur important : « En France, 84 % des surfaces classées en « haute valeur naturelle » correspondent à des zones d’élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » (5).
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Comment ose t'on lancer une pétition INTERNATIONALE concernant les Pyrénées, sans ce soucier de la population locale?
RépondreSupprimerDoit on lancer une pétition internationale pour décider de construire un aéroport sur le site de notre Dame?, ou pour décider de repeindre la tour Eiffel en rose?, ou pour décider d'interdire les véhicules à moteur essence dans Rome?, ou pour interdire la circulation de mes chevaux sur nos routes et chemins de campagne sous prétexte qu'ils laissent des crottins qui indisposent les randonneurs?
Comment ose t'on lancer une pétition INTERNATIONALE ?
RépondreSupprimerPour faire voter le Belge de la Buvette...
Mister Grâne.