jeudi 28 mars 2013

Les jeunes agriculteurs et le loup

http://www.laprovence.com/article/edition-alpes/2280477/les-jeunes-agriculteurs-et-le-loup.html

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le Plan loup a monopolisé une large partie des débats, en raison notamment de la présence de Christophe Castaner, député et président du Groupe national loup.
"En réalité un remix de l'ancien, sans rien de concret en dehors des 24 loups à tuer sur la période 2013-2017 !", a résumé à propos de ce plan l'un des jeunes agriculteurs repris de volée quelques minutes plus tard par le député, un rien agacé. "Il faut se tenir au courant, c'est 24 loups par an et non sur la période 2013-2017 !", a notamment relevé M. Castaner avant de souligner que "ce plan change le rapport que nous avons avec la question du loup. Jusqu'à présent on a privilégié la protection du loup avec beaucoup de moyens mis en oeuvre, ça a marché pour partie mais ce n'était pas suffisant".
Adapter les prélèvements à la prédation
Le député a précisé les nouveautés au niveau notamment des tirs de prélèvement après une attaque "plutôt que de faire des prélèvements quelque part au milieu de la forêt, ces tirs seront pratiqués désormais à proximité des troupeaux, des zones de pâturage, avec en plus la possibilité que vous organisiez sous l'autorité des préfets et en lien avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, des tirs de prélèvements collectifs avec jusqu'à dix personnes mobilisées !"
Par ailleurs, si les 24 prélèvements s'avèrent insuffisants "nous aurons la possibilité de nous revoir tous les six mois pour augmenter ce nombre et faire un bilan annuel pour que nous ne soyons pas sur un chiffre figé mais qui s'adapte chaque année à la prédation particulièrement importante !"
Tout en comprenant le désarroi des éleveurs touchés par les attaques, Christophe Castaner souhaiterait "entendre un discours un peu plus positif avec une seule exigence : que ce plan marche ! On peut continuer à jouer les pleureuses et à se dire "mon Dieu c'est pas assez bien", mais à un moment donné il faut se donner les moyens de réussir. Nous avons l'obligation de faire en sorte qu'enfin le loup se sente menacé lorsqu'il attaque les troupeaux et que l'on ait de vrais moyens pour mettre cela en oeuvre."
Et l'élu de terminer en rappelant à propos du loup : "Il faut garantir le maintien de l'espèce car c'est un engagement de la France qu'il faut tenir, mais il faut aussi éduquer le loup et surtout lui faire comprendre que dans le rapport de force qu'il a avec le troupeau il est perdant !".
Si Colette Charriau, conseillère régionale (EE-LesVerts) n'est pas allée hier jusqu'à dire que ce plan loup est "une grande avancée", tel que l'a assuré Francis Solda, président de la FDO 04, elle a néanmoins souhaité qu'il permette "de créer les conditions pour maintenir un élevage dans nos espaces".
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Dans les documents qui ont été rendu publique nous n'avons pas trouvé d'arguments permettant d'être optimistes, si il y a des mesures qui n'ont pas été rendu publique c'est peut être pour cela que le publique ne comprend pas la position des élus...

Si il n'y a pas de nouvelles mesures? monsieur castaner, monsieur solda, madame charriau, comment allez vous faire baisser les prédation?

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