lundi 25 novembre 2013

Il faut se prendre en main!

Au mois d'octobre un agriculteur du sud nous disait" Quand c'est les Savoie qui parlent les ministres écoute! Quand c'est nous ils s'en foutent"
Un autre nous a dit:" dans le département une manifestation a 15 ou 20 personnes c'est une manifestation réussi"

Cela fait réagir, fait parler, mais il ne faut pas se tromper de problème, ni d'interlocuteur, ni de partenaire...



Les Savoie avec leurs AOC, label, appellation... on souvent fait des envieux! C'est le fruit d'un travail de longue allène des agriculteurs, qui avec les OPA sont partie des pratiques locales pour les valoriser. La rédaction des cahiers des charges n'ont pas du être les plus simples...
 La sensibilisation des élus pour qu'ils participent aux financements des filières, et en soit les ambassadeurs...
La sensibilisation des autres acteurs des territoires comme les stations de skis est essentiels cela ce remarque beaucoup au salon de l'agriculture a Paris ou ce sont des moniteurs de skis qui font gouter le fromage...
Le développement de la région a été et est transversal, le tourisme a besoin d'agriculteurs pour entretenir le paysage et fournir de la main d'œuvre en saisons, les agriculteurs ont besoins de clients, les clients ( certains) de travail qui est fournit par l'agro-alimentaire (fruitière, OPA, abattoir, salaison, coop...)

Mais aussi quand le besoin se fait sentir les savoyards sont capable de mobiliser jusqu'à 5000 personnes comme ce fut le cas a Thônes en 2009 ou de bloquer l'autoroute a Chambéry comme en 2006, ou il y a eu des perturbations loin de Chambéry plus de 20 kilomètres dans chaque sens!


Récemment lors de l'émission des racines et des ailes le reportage sur le Béarn nous démontre qu'il y a de l'espoir, Ils sont passé de 5 familles qui faisaient du fromage en montagne en 1996 quand les escrolos voulaient lâcher des ours qui ont été lâchés ailleurs a plus de 60 familles maintenant...


Il est donc possible de renverser la vapeur pour cela il faut:
- Un grain de folie
- Prendre la peine de se parler
- Se retrousser les manches
- Aller voir ou cela marche comment il font
- S'entourer de structures comme le cerpam, les chambres d'agricultures, les services de remplacement
- Obtenir le soutien des élus
- Fêter la réussite du projet tous les ans...


Il faut surtout choisir ces partenaires:
Car il est plus durable de vendre de l'agneaux "de Sisteron" ou "de l'adret" que de vendre l'agneau "l'ami des loups"
Car il plus sérieux de travailler avec le CERPAM, une chambre d'agriculture,.... qu'avec un suisse qui s'est fait virer de Savoie, mais qui revient dans les alpes maritimes, financé par le ministère de l'écologie

 

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