lundi 2 septembre 2013

Lettre ouverte au président de la république


Monsieur de Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

Objet : Lettre ouverte

 

Monsieur le Président de la république.

Vous représentez l’Etat Français qui par sa gestion du dossier des prédateurs depuis une vingtaine d’année a amené la situation actuelle : les loups sabotent l’élevage et il est courant de dire que l’état en est le complice voire le commanditaire !

Dans le département des Alpes-Maritimes avec plus de 3 attaques de loup par jour, où certains éleveurs ont perdu plus de 1000 bêtes en une dizaine d’années, l’attaque subie par un éleveur du Val d’Entraunes où 6 de ses 7 patous ont été décimés est celle de trop !

La cohabitation avec le loup est un mythe  (voir USA et Canada depuis 2005). Les moyens de protections sont vains. Nous venons encore une fois d'en avoir la preuve. Il est inadmissible que l'Etat français attende qu'il y ait une victime humaine pour réagir. Il est plus que temps de prendre la mesure réelle du danger encouru.  

Il est anormal :

- Que l’Etat français cautionne les mensonges de la section française de  l’UICN (1) qui a manipulé la "liste rouge" protégeant les loups à l’encontre des règles de l’UICN-Internationale.

- Que l’Etat n’applique pas ces propres lois : « assurer la protection des biens et des personnes »…  les troupeaux étant un bien. Les bergers, les éleveurs et leurs familles étant des personnes.

- Que l'Etat ne respecte pas l'article L 113-1 du Code rural à l'égard du pastoralisme.

Comme nous l’avons beaucoup entendu l’année passée :

«  Le changement c’est maintenant »

Nous attendons :

Que vous dénonciez les manipulations de la section française de l’UICN (2) et que vous précisiez le calendrier d’un rétablissement de la régularité de la part d'un organisme qui a récemment reçu un agrément environnemental.

Que l'Etat français assure la sécurité des biens et des personnes et respecte le code rural en matière de protection des troupeaux et de pérennité des exploitations.

Que vous fassiez prélever au minimum la totalité des loups prévus par le plan avant le vendredi 6 septembre 2013 et accorder aux chasseurs le droit de tirer des loups dans le cadre de leurs activités de chasse.

Si vous manquez de moyens pour parvenir au quota minimum de 24 loups avant le vendredi 6 septembre 2013,  faites appel à l’Armée pour porter assistance aux éleveurs en danger.

 

Face à l'urgence de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les éleveurs, nous exigeons des avancées significatives avant samedi. 

 

 

 

Les signataires :

Fédération départementale ovine des Alpes-Maritimes

Le Président 

 

Fédération des acteurs ruraux

Le Président 

 

Association des éleveurs et bergers du Vercors Drome Isère

Le Président 

 

Solidarité Pastorale

Le président 

 

 

 

 

 


 

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