Monsieur de Président de la
République
Palais de l'Elysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Palais de l'Elysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Objet : Lettre ouverte
Monsieur le Président de la république.
Vous représentez l’Etat Français qui par sa gestion du
dossier des prédateurs depuis une vingtaine d’année a amené la situation
actuelle : les loups sabotent l’élevage et il est courant de dire que
l’état en est le complice voire le commanditaire !
Dans le département des Alpes-Maritimes avec plus de 3 attaques
de loup par jour, où certains éleveurs ont perdu plus de 1000 bêtes en une dizaine d’années,
l’attaque subie par un éleveur du Val d’Entraunes où 6 de ses 7 patous ont été
décimés est celle de trop !
La cohabitation avec le loup est un mythe (voir USA et Canada depuis 2005). Les moyens
de protections sont vains. Nous venons encore une fois d'en avoir la preuve. Il
est inadmissible que l'Etat français attende qu'il y ait une victime humaine
pour réagir. Il est plus que temps de prendre la mesure réelle du danger
encouru.
Il est anormal :
- Que l’Etat français cautionne les mensonges de la section française de l’UICN (1) qui a manipulé
la "liste rouge" protégeant les loups à l’encontre des
règles de l’UICN-Internationale.
- Que l’Etat n’applique pas ces propres lois :
« assurer la protection des biens et des personnes »… les troupeaux étant un bien. Les bergers, les
éleveurs et leurs familles étant des personnes.
- Que l'Etat ne respecte pas
l'article L 113-1 du Code rural à l'égard du pastoralisme.
Comme nous l’avons beaucoup entendu l’année passée :
« Le changement c’est maintenant »
Nous attendons :
Que vous
dénonciez les manipulations de la
section française de l’UICN (2) et que vous précisiez le calendrier d’un
rétablissement de la régularité de la
part d'un organisme qui a récemment reçu un agrément environnemental.
Que l'Etat
français assure la sécurité des biens et des personnes et respecte le code rural en matière de protection des troupeaux et de
pérennité des exploitations.
Que vous
fassiez prélever au minimum la totalité des loups prévus par le plan avant le vendredi 6 septembre 2013 et
accorder aux chasseurs le droit de tirer des loups dans le cadre de leurs
activités de chasse.
Si vous manquez de moyens pour parvenir au quota minimum de 24 loups
avant le vendredi 6 septembre 2013, faites appel à l’Armée pour porter assistance aux
éleveurs en danger.
Face à
l'urgence de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les
éleveurs, nous exigeons des avancées significatives avant samedi.
Les signataires :
Fédération départementale ovine des Alpes-Maritimes
Le Président
Fédération des acteurs ruraux
Le Président
Association des éleveurs et bergers du Vercors Drome Isère
Le Président
Solidarité Pastorale
Le président
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