http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/24/1613184-le-couserans-est-en-colere.html
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Quel est l'état d'esprit des éleveurs du Couserans ?
Ils sont en grande souffrance. Dans certains départements, on considère même que les attaques répétées sont un danger pour la santé des éleveurs !
Leur situation évolue-t-elle ?
Il y a une évolution, aujourd'hui la rébellion est proche. On sous-estime la souffrance des éleveurs, on la considère avec un certain dédain. Et on oublie la capacité de rébellion des gens. Le Couserans est en colère et il veut se réapproprier sa montagne. Mais il faut aussi dire que la solidarité a une place importante.
Et les autres usagers de la montagne ?
La montagne doit rester un plaisir. Aujourd'hui, il y a une réelle désappropriation du territoire. Tout le monde est touché par ce processus de limitation d'accès à la montagne.
Un dialogue est-il engagé avec les services de l'État ?
Le dialogue est très difficile avec le sous-préfet. L'Ariège est une terre de rébellion et aujourd'hui, les temps vont devenir durs pour les services de l'État en Couserans.
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http://www.ariegenews.com/ariege/agriculture_environnement/2013/61211/assemblee-generale-de-l-aspap-le-coeur-du-probleme-c-est-le-couserans.html
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Quant à l’article 22: les réintroductions ne sont pas obligatoires. Cependant si les états membres décident de les faire malgré tout, ils doivent le faire en accord avec les populations concernées.
L’Europe est très légaliste, elle a appliqué l’art 22 de la directive habitat à la lettre mais elle a été bernée par les autorités françaises (notamment Gilbert Simon directeur à l’époque de Nature et Paysages au ministère de l’Ecologie, grand défenseur de l’ours et du loup), les Pyrénéens n’étaient pas d’accord pour de telles réintroductions et ils ne le sont toujours pas. Maintenir la pression sur le terrain c’est aujourd’hui fondamental»
Philippe Lacube a mis en garde les éleveurs couserannais: «quand certaines personnes vous disent on va s’occuper de tout, on va trouver des solutions, n’attendez rien d’eux. Les solutions c’est vous seuls qui les trouverez. L’ASPAP sera là pour vous y aider car il faut reprendre possession de ces territoires et il faudra encore faire preuve de solidarité»
D’aucuns ont pu revivre à travers ces propos la guerre des Demoiselles, période pendant laquelle les Ariégeois ont défendu l’accès libre à la forêt, leur espace de travail et de vie.
La soirée s’est achevée avec la chorale de l’ASPAP et son dernier tube «O Montagnard, garde ta liberté»… en quelque sorte le mot d’ordre de cette assemblée générale.
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le bureau de l'aspap vous recommande d'acheter la Gazette Ariégeoise parue hier, Cécile Dupont a fait un très bon article (d'une page entière !) et mis l'AG sur la une.
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Quel est l'état d'esprit des éleveurs du Couserans ?
Ils sont en grande souffrance. Dans certains départements, on considère même que les attaques répétées sont un danger pour la santé des éleveurs !
Leur situation évolue-t-elle ?
Il y a une évolution, aujourd'hui la rébellion est proche. On sous-estime la souffrance des éleveurs, on la considère avec un certain dédain. Et on oublie la capacité de rébellion des gens. Le Couserans est en colère et il veut se réapproprier sa montagne. Mais il faut aussi dire que la solidarité a une place importante.
Et les autres usagers de la montagne ?
La montagne doit rester un plaisir. Aujourd'hui, il y a une réelle désappropriation du territoire. Tout le monde est touché par ce processus de limitation d'accès à la montagne.
Un dialogue est-il engagé avec les services de l'État ?
Le dialogue est très difficile avec le sous-préfet. L'Ariège est une terre de rébellion et aujourd'hui, les temps vont devenir durs pour les services de l'État en Couserans.
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http://www.ariegenews.com/ariege/agriculture_environnement/2013/61211/assemblee-generale-de-l-aspap-le-coeur-du-probleme-c-est-le-couserans.html
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Quant à l’article 22: les réintroductions ne sont pas obligatoires. Cependant si les états membres décident de les faire malgré tout, ils doivent le faire en accord avec les populations concernées.
L’Europe est très légaliste, elle a appliqué l’art 22 de la directive habitat à la lettre mais elle a été bernée par les autorités françaises (notamment Gilbert Simon directeur à l’époque de Nature et Paysages au ministère de l’Ecologie, grand défenseur de l’ours et du loup), les Pyrénéens n’étaient pas d’accord pour de telles réintroductions et ils ne le sont toujours pas. Maintenir la pression sur le terrain c’est aujourd’hui fondamental»
Philippe Lacube a mis en garde les éleveurs couserannais: «quand certaines personnes vous disent on va s’occuper de tout, on va trouver des solutions, n’attendez rien d’eux. Les solutions c’est vous seuls qui les trouverez. L’ASPAP sera là pour vous y aider car il faut reprendre possession de ces territoires et il faudra encore faire preuve de solidarité»
D’aucuns ont pu revivre à travers ces propos la guerre des Demoiselles, période pendant laquelle les Ariégeois ont défendu l’accès libre à la forêt, leur espace de travail et de vie.
La soirée s’est achevée avec la chorale de l’ASPAP et son dernier tube «O Montagnard, garde ta liberté»… en quelque sorte le mot d’ordre de cette assemblée générale.
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le bureau de l'aspap vous recommande d'acheter la Gazette Ariégeoise parue hier, Cécile Dupont a fait un très bon article (d'une page entière !) et mis l'AG sur la une.
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