samedi 9 février 2013

Des cadavres de veaux jetés vers la rivière

http://www.ledauphine.com/haute-provence/2013/02/08/des-cadavres-de-veaux-jetes-vers-la-riviere
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 La rivière de la Blanche est classée par arrêté préfectoral en première catégorie : ses eaux accueillant des truite sauvage de type Fario. La brigade de gendarmerie du Lauzet-Ubaye, présente lors du ramassage, est chargée de mener l'enquête en vue d'identifier les contrevenants. D'après l'article L432-2 du code de l'environnement, il pourrait s'agir d'un délit puni d'un maximum de 18 000€ d'amende et 2 ans d'emprisonnement.
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Nous ne pouvons pas cautionner, ni encourager ce fait...
Ce type d'acte est d'autant plus incompréhenssible que le systhème d'équarissage fonctionne plutot bien en france...

L'argument de la protection des truites sembles peut opportunt car la truite est un carnacier omnivore:
" Régime Alimentaire :
Dotée d'une capacité d'absorption peu commune, la truite se nourrit indifféremment d'une multitude de proies, surtout animales, mais parfois végétales. En période de grande activité alimentaire, c'est un redoutable carnassier qui pourchasse vairons, goujons, alevins de poissons blancs et même les truitelles. Entre-temps, elle recherche les larves, les nymphes, les vers, les chenilles, les grenouilles, les tétards... Excellent poisson moucheur, la truite fario « monte » en surface et gobe la quasi-totalité des insectes aquatiques et terrestres tombés à l'eau et cela à tous les stades de leur évolution. Les déchets domestiques, pain, fromage, pâtes alimentaires, etc. dont partie de son menu, mais, plus surprenant, elle ne dédaigne pas à l'occasion les graines et les céréales. En revanche, en certaines périodes, la truite 'peut, malgré sa voracité, rester de longs jours dans aucune activité alimentaire, vivant des réserves qu'elle s'était constituées auparavant à cet effet. Cela tendrait à expliquer certains moments de « folie » où, sans aucune prudence, la truite se jette avidement sur tous les appâts et leurres en se laissant capturer sans la moindre difficulté.
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Mais cela nous intérroge sur le fonctionnement de l'état et en particulié sur celui de l'oncfs, voir l'onf, en effet si la présence de cadave pose problème comment se fait il que l'oncfs ne ramasse pas les cadavres de cerfs, chevreuils, mouflons... tués par les loups, les lynx, les ours...
Dans le vercors certains éleveurs se sont déja ému du fait que les  agents assermentés interpelés cachent les restes de cadavre dans les buissons ou les jettent par dessus une barre rocheuse...

Comment l'état qui ne montre pas l'exemple veut il verbaliser les particuliers?

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