vendredi 25 janvier 2013

COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DU DEVELOPPEMENT DURABLE

http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20130121/devdur.html
Ci dessous des extraits du compte rendu des travaux de la commission du sénat...
le texte de loi étant adopté il sera débattu devant le sénat le 30 janvier...

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Face à cette situation, ce texte vise à créer des zones d'exclusion pour les loups, dans les territoires où les attaques, par leur nombre, menacent les activités agropastorales. En zones de montagne, ces activités sont importantes pour l'emploi des hommes et l'entretien des paysages, mais elles sont fragiles et les troupeaux sont une proie facile, surtout lorsqu'en moyenne montagne, leur dispersion les rend difficiles à protéger contre les loups. Les autorités publiques reconnaissent elles-mêmes la faible efficacité de la protection dans ces zones de moyenne montagne, ce qui n'est pas vrai pour la haute montagne où les estives sont plus courtes et les troupeaux plus importants. Un arrêt du Conseil d'État, en 2008, a constaté l'insuffisance des moyens de prévention, argument qui a compté dans l'indemnisation des éleveurs....

...Ensuite, nos règles actuelles satisfont les objectifs que vous poursuivez avec ce texte. Le plan quadriennal et les arrêtés ministériels organisent une intervention graduée, qui va de la protection des troupeaux jusqu'à l'autorisation d'abattre des loups, en passant par des tirs d'effarouchement. Ce dispositif est conforme au droit européen et à nos engagements internationaux, il fonctionne pour peu qu'on l'applique complètement. Je l'ai vu à l'oeuvre dans la montagne ardéchoise, où un éleveur, qui subissait à lui seul la moitié des attaques recensées comme relevant d'une « responsabilité loup non écartée », est parvenu à se défaire de la menace par des tirs de défense... ( ndlr: il va falloir exporter les ardéchois dans les alpes...(humour))
 il y a tout à fait la place pour des mesures spécifiques aux éleveurs du Massif central, pour mieux protéger leurs activités pastorales face aux attaques des loups... (ndlr et l'égalité entre les citoyens)

...Nous arrivons à des situations tendues, qui nous conduisent à nous poser plusieurs questions : faut-il prélever ou non ? A quelle hauteur ? En outre, comme vous l'évoquiez, des incertitudes existent entre les décisions prises en haut et celles qui sont prises sur le terrain. Il est nécessaire de débattre et de voir comment nous pouvons protéger les espèces, sans pour autant qu'il y ait, pour certaines, une expansion au-delà de ce qui est souhaitable pour le maintien des activités humaines...

...Par exemple, si l'on s'en tient aux attaques portées à la responsabilité du loup, le loup français mangerait deux fois plus de brebis que le loup suisse ! Cela veut dire que nous sommes assez peu efficaces, ou que la brebis française est plus goûteuse. Cela montre qu'ailleurs en Europe, certains pays ont une habitude plus grande de la gestion du loup.... (ndlr il y a aussi beaucoup plus de tir de loup en suisse en proportion)

... Il ne s'agit pas d'être caricatural en disant qu'il doit y avoir des loups partout sans régulation. Plusieurs interventions ont insisté sur le terme« équilibre ». Je crois effectivement que ce terme doit faire partie du débat. J'entends des choses intéressantes de la part du rapporteur, lorsqu'il explique qu'il y a des zones de haute montagne où l'on arrive à trouver des solutions de cohabitation. Il s'agit d'avoir une analyse fine, sur le fond, étayée de rapports scientifiques. Cela me permet d'être un peu sévère sur la méthode employée par les auteurs de cette proposition de loi. Au vu de la complexité scientifique du dossier, y compris de ses enjeux sociaux, économiques, culturels, on ne peut pas passer par une proposition de loi alors que l'État a mis en place un groupe de travail sérieux, qui va rendre son rapport dans quelques semaines. Certains pourraient arriver à la conclusion qu'il s'agit d'une proposition de loi de posture. Je ne l'imagine pas un instant pour ma part, mais déposer une proposition de loi quelques jours avant la conclusion du rapport, ressemble un peu à de l'affichage. Je crois aujourd'hui qu'il faut attendre les conclusions de ce groupe de travail....

...Il doit y avoir une recherche de consensus entre les éleveurs et les associations de protection de la nature... (ndlr c'est totalement impossible avec des saboteurs de votre outil de travail)

...En revanche, il a le mérite de soulever le débat sur la façon dont ces questions sont traitées, qu'il s'agisse du loup aujourd'hui, de l'ours dans les Pyrénées hier, du cormoran chez nous, qui a été bien protégé mais vient pêcher désormais dans les lacs et les pêcheries et décime souvent des récoltes aussi... Nous ressentons bien que l'administration a du mal à entendre les territoires. L'enjeu soulevé est celui d'un équilibre écologique. L'élevage pastoral extensif amène beaucoup de biodiversité. Il y a des territoires où la déprise agricole est le principal problème, avant celui de la réintroduction ou de l'extension du loup. Le pastoralisme a permis de lutter contre la déprise agricole, ce qui est une priorité. Il faut que nous écoutions les territoires. Les problèmes sont trop souvent vus de très haut et la discussion de ce texte au Sénat amènera peut être l'administration centrale à plus de modestie et à prendre en compte véritablement nos territoires. Notre groupe est assez partagé sur la question de savoir s'il faut adopter ou non ce texte, mais nous considérons en tout cas qu'il est utile et que cette discussion aidera peut-être à faire redescendre les décisions à un niveau plus local. On comprend bien qu'il faut une vision nationale, mais il faut une application territoriale....

...Nous avons fait un travail considérable concernant les renards pour remettre un équilibre au niveau de la faune sauvage et protéger la perdrix, le faisan, le lièvre. Il faut une régulation. Ce texte a le mérite d'instaurer une logique de territoire, donc nous émettrons un avis favorable...

...Cette proposition de loi pèse de manière défavorable sur les travaux de ce groupe, elle crispe le monde associatif. Or, dans ce domaine-là, on ne peut pas y arriver sans consensus. Le monde associatif n'est pas sectaire, insensible ou fondamentaliste dans son approche du sujet. (ndlr Le groupe loup est il légale? les associations touchent des subventions pour détruire l'économie et sont jusqu'au boutiste)

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L'amendement n° 1 est adopté.
Intitulé de la proposition de loi
M. Stéphane Mazars, rapporteur. - L'amendement n° 2 porte sur l'intitulé même du texte, afin de remplacer l'expression« zones d'exclusion pour les loups » par les termes« zones de protection renforcée contre le loup ».
L'amendement n° 2 est adopté.
La proposition de loi est adoptée dans la rédaction issue des travaux de la commission.

2 commentaires:

  1. "Il doit y avoir une recherche de consensus entre les éleveurs et les associations de protection de la nature."

    avec les membres des associations qui vomissent leur haines sur les éleveurs bergers traumatisés par le massacre de leurs animaux en les traitant de" bouseux bourrés d'obscurantisme, de fainéants incapable de garder leurs troupeaux, de profiteurs content de toucher les primes, de menteurs car se sont des chiens errants et non des loups qui font de tel carnage, de destructeurs de la nature et de la biodiversité, et j'en passe et j'en passe et je suis dégoûté par ces gens qui ne rêve qu'a la dictature de l'écologie, on a déjà eu la dictature de la monarchie, puis celle des empereurs, puis celle du prolétariat, puis celle des nazis, pitié laissez nous gérer notre vie, il semble que se soit nous qui causons le moins de dégâts!.

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  2. .... en tout cas celui qui a tout compris, c'est S. Mazars ... si cette proposition a une seule minuscule possibilité de passer à l'assemblée nationale, ce sera parce que lui, il aura très habilement proposé de changer "exclusion" par "protection renforcée contre" ... enfin quelqu'un qui a compris la différence entre effet d'annonce démagogique (zone d'exclusion) et efficacité réelle politique (protection renforcée contre ...) ! Efficacité sur le terrain ensuite ... on verra.

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