http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Rapports-Etudes-Plans-Reflexions/Loup-EtudeImpact-Vesubie.pdf
Cette étude date du début des années 2000...
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La détérioration des conditions d’exercice du métier de berger, en dépit de la mise en place de quelques équipements pastoraux (qui ne sont pas toujours adaptés), ne va pas plaider pour l’éveil des vocations. Bien au contraire. Il est difficile de faire admettre, à une personne, que le travail qu’elle est en train de réaliser peut être détruit de manière brutale et sauvage mais que l’on va la dédommager. La pensée la plus couramment admise est que l’on va dédommager les éleveurs chez lesquels le loup ce sera rendu coupable d’attaques. Comme nous l’avons vu les animaux en plus de la valeur marchande qu’ils peuvent représenter sont le fruit d’un travail et d’un savoir faire. C’est pourquoi il est inacceptable pour l’éleveur de se résigner à ne plus produire un certain type d’agneau, pour cause de loup, ou alors de se limiter à établir une comptabilité macabre sans fin. L’histoire agraire de la région PACA est intimement liée au travail des bergers qui au cours des temps ont fini par forger les paysages que nous connaissons aujourd’hui et qui continuent de les façonner au quotidien. La crise des vocations qui affectent aujourd’hui les moutonniers ne va pas s’améliorer en introduisant des motifs sérieux de désintérêt pour cette profession. Si demain, les éleveurs ovins qui pâturent les collines, les bois, les alpages, … réduisent leur présence sur notre espace il en va de la survie de la biodiversité, de la banalisation des paysages, de la multiplication des risques d’avalanches, de la répétition des feux de forêt, et de la perte d’une tradition multi-séculaire de pâturage. "
Seulement 121 pages a lire....
bonne soirèe
Cette étude date du début des années 2000...
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Conclusion
A terme il est à craindre un désintérêt total et irréversible des éleveurs pour la montagne de sorte à ce qu’ils « ne vibrent plus avec la montagne ». Cette hypothèse est réalisable étant donné que « la route » ou la sortie de bergerie n’est plus comme par le passé un moment attendu avec impatience mais au contraire appréhendé où le pire est attendu.
Les éleveurs pâturant 9 mois de l’année sur des zones à loups en sont arrivés à se surveiller au printemps pour savoir qui sortira le premier et donc qui subira les premières pertes importantes. Cette attitude crée un climat malsain pour l’ensemble des éleveurs qui en définitive va desservir l’ensemble de la société, quelle soit pro ou anti-loup.
Il ressort clairement que la confrontation des éleveurs à la prédation a permis de faire ressortir une formidable capacité d’inventivité et qu’ils ne pouvaient pas se laisser abattre facilement. Le fait que très peu d’éleveurs aient renoncé à l’élevage ovin prouve bien qu’il s’agit là d’une activité à laquelle ils sont fortement attachés et pour laquelle ils vouent une véritable passion.
La détérioration des conditions d’exercice du métier de berger, en dépit de la mise en place de quelques équipements pastoraux (qui ne sont pas toujours adaptés), ne va pas plaider pour l’éveil des vocations. Bien au contraire. Il est difficile de faire admettre, à une personne, que le travail qu’elle est en train de réaliser peut être détruit de manière brutale et sauvage mais que l’on va la dédommager. La pensée la plus couramment admise est que l’on va dédommager les éleveurs chez lesquels le loup ce sera rendu coupable d’attaques. Comme nous l’avons vu les animaux en plus de la valeur marchande qu’ils peuvent représenter sont le fruit d’un travail et d’un savoir faire. C’est pourquoi il est inacceptable pour l’éleveur de se résigner à ne plus produire un certain type d’agneau, pour cause de loup, ou alors de se limiter à établir une comptabilité macabre sans fin. L’histoire agraire de la région PACA est intimement liée au travail des bergers qui au cours des temps ont fini par forger les paysages que nous connaissons aujourd’hui et qui continuent de les façonner au quotidien. La crise des vocations qui affectent aujourd’hui les moutonniers ne va pas s’améliorer en introduisant des motifs sérieux de désintérêt pour cette profession. Si demain, les éleveurs ovins qui pâturent les collines, les bois, les alpages, … réduisent leur présence sur notre espace il en va de la survie de la biodiversité, de la banalisation des paysages, de la multiplication des risques d’avalanches, de la répétition des feux de forêt, et de la perte d’une tradition multi-séculaire de pâturage. "
Seulement 121 pages a lire....
bonne soirèe
C'est quoi ce document non signé : rien sur l'auteur, le cadre scolaire, la méthodologie. On aurait retiré des pages d'un ensemble ? Cela ne semble pas tout frais non plus. C'est de Dollo?
RépondreSupprimeril suffit de lire le document pour savoir qui l'a écrit mais c'est trop compliqué pour les intégristes de l'environnement...
RépondreSupprimercette étude a été réalisé par le cerpam