lundi 12 septembre 2011

Quand La Dépêche du Midi désinforme au sujet de l'ours

http://www.kairn.com/article.html?id=2268
" En fait, la surprotection dans des réserves interdites à toute présence humaine a progressivement occasionné son extension hors de ces zones au fur et à mesure que se désertifient les secteurs voisins. Et dans ce domaine, le régime dictatorial de Franco y a largement aidé dès la fin de la guerre d'Espagne. "

La vrai question c'est ou s'arrête la protection et commence l'intégrisme?

5 commentaires:

  1. ... et où s'arrête la déprise agricole, avec ou sans l'ours ?

    RépondreSupprimer
  2. Mais avec les ours, les loups, les lynx... l'élevage tourne aussi bien qu'un moteur avec du sucre dans son carburant...

    donc une accélération de ce phénomène et aucune possibilité de limiter cela a moins de changer radicalement la politique actuelle.

    RépondreSupprimer
  3. Le seul carburant de l'élevage ovin-viande, c'est la (forte) subvention.
    C'est pas la valeur ajoutée de la production, qui est nulle.
    Ni l'engouement pour l'agneau, qui faiblit tous les ans, et surtout chez les jeunes.

    Le français moyen avale près de 90 kg de viande/an. L'agneau français représente 1,5 kg, c'est à dire même pas 2 %...

    Qui peut expliquer pourquoi des régions comme le Limousin, l'Auvergne ou le Poitou-Charente ont vu fondre leur cheptel ovin de moitié en 20 ans, alors qu'en PACA ou Rhône-Alpes, régions "infestées" par les loups, les effectifs baissent beaucoup moins vite ?

    RépondreSupprimer
  4. ... moi quand je parlais de déprise agricole c'était pas pour tomber dans les batailles de chiffres ... voire même que si la société choisit d'injecter du fric pour aider ceux qui en ont besoin ça me parait plutôt correct (c'est pas ça la solidarité ?).

    RépondreSupprimer
  5. Il n'est pas raisonnable de laisser croire que là où il y a des loups, il y a de l'argent des subventions et donc une déprise moins importante. C'est même ouvertement stupide de laisser croire que donner à manger aux grands prédateurs rapporte plus qu'aux humains.

    En Rhone-Alpes, e,n 10 ans il y a 32% des exploitations qui ont disparu. Voir ces liens

    http://www.draaf.rhone-alpes.agriculture.gouv.fr/

    http://www.agreste.agriculture.gouv.fr

    http://www.ledauphine.com/actualite/2011/09/17/32-d-exploitations-agricoles-en-moins-en-dix-ans

    Quant à la valeur ajoutée elle permlet de mieux vivre qu'ren attendant les subventions et les prédateurs au milieu du troupeau. Avec un esprit aussi défaitiste et négatif..... tu fais le jeu des écolos qui voudraient revenir 2000 ans en arrière. Si c'est ton choix, assume-le. Pas moi !

    RépondreSupprimer