Le vendredi 18 mars avait lieu à La Cote Saint André le 66iéme congrès de la FDSEA de l'Isère intitulé "notre force est dans la solidarité" parmi le copieux document du bilan annuel de 28 pages nous trouvons dans la section ovine
"Les grands prédateurs
Le loup et le lynx sont les deux prédateurs présents en Isère protégés par la convention de Berne qui font l'objet d'indemnisation quand des dégâts sont effectivement constatés.
Un dispositif d'aide à la protection des troupeaux de plus de 50 animaux. Il permet de prendre en charge les dépenses relatives au gardiennage des troupeaux et aux chiens de protection. (Mesure 323 C du plan de Développement Rural Hexagonal).
En 2010, 620 038 Euros ont été dépensés pour le dispositif d'aide à la protection pour 82 contrats.
40 constats d'attaques ont eu lieu et 131 animaux ont été expertisés pour un montant estimatif de 47 000 Euros.
Les animaux sont pour la plupart des ovins. Beaucoup plus rarement des bovins. La grande majorité des attaques est dû au loup.
Nous n'avons pas la même analyse de la situation que l'administration qui estiment qu'il y a corrélation entre augmentation du nombre de contrats de mesures de protection et la diminution des attaques. Nous déplorons le fait que certains secteurs de montagne soient abandonnés. Certains éleveurs sont lassés de faire des déclarations car ils sont ensuite "surveillés". Il y a aussi toujours un différentiel entre le nombre d'animaux effectivement indemnisés et ceux qui ne sont pas retrouvé et les pertes indirectes.
Désormais, ils refuseront de participer aux réunions de l'administration sur ce sujet."
Puis dans les annexes:
" Acquis 2010
Prédateurs:
Grace à l'action de la FNSEA un mécanisme d'indemnisation des dégâts causés ainsi que des soutiens au pastoralisme en la matière de protection des troupeaux (Aides bergers, clôtures, chiens de protection) ont été instaurés.
Le protocole loup qui précise les conditions de tirs de défense et de prélèvement des loups a été régulièrement amélioré dans le sens d'une facilitation des tirs.
Néanmoins, il reste encore très contraignant.
Le Gouvernement a annoncé, en juillet 2010, ne plus vouloir renforcer la population des ours par des réintroductions systématiques, contrairement à ce qui était prévu."
Il n'y a pas eu d'intervention en public sur les grands prédateurs, mais comme cela a été proposé nous avons posé 4 questions à Monsieur Xavier Beulin président de la FNSEA nous vous communiquerons les réponses quand elles nous parviendrons...
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