http://www.slate.fr/story/84001/ecologistes-rien
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Il est une autre façon que politique de poser la question de l'utilité des écologistes: l'examen de leurs résultats. La cause écologiste a-t-elle progressé? Les militants écologistes et leurs si nombreux et si querelleurs partis ont-ils su faire avancer leurs thèses? Leur interventionnisme, pour agaçant soit-il, est-il efficace?
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Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est manqué. Les élus écologistes français se sont éloignés de la défense de leurs thèses pour envahir le champ social occupé par la gauche ou, pis, pour ne plus vouloir que des postes. Mais, s'ils ont ainsi mobilisé leurs esprits dans la politicaillerie, c'est parce que leurs méthodes sont, sur le fond et partout, en échec. Les Français ne sont pas isolés, le recul des Verts est mondial.
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Les défenseurs écologistes, du moins ceux qui parlent au nom de leurs partis, opposent toujours le PIB et l'environnement. Ils n'ont de solutions pour faire prévaloir l'écologie que de brimer l'économie, par la contrainte et la bureaucratie, au lieu de se vouloir les inventeurs concrets d'une nouvelle économie frugale. Leur combat contre les infrastructures, dont les aéroports, fait d'eux des réactionnaires au lieu d'avant-gardistes. L'énergie, singulièrement le nucléaire, les obnubile; ils devraient être en pointe pour soutenir la recherche et les inventions rentables.
Pour servir leurs justes thèses, les écologistes devraient s'interroger au fond et admettre que, tant que leurs représentants ne se réconcilient pas avec le progrès, avec l'économie et avec la science, ils continueront à pester contre le cours de l'histoire sans parvenir à le modifier.
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Prenez le temps de vous rendre sur le site d'origine pour lire tous l'article...
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Il est une autre façon que politique de poser la question de l'utilité des écologistes: l'examen de leurs résultats. La cause écologiste a-t-elle progressé? Les militants écologistes et leurs si nombreux et si querelleurs partis ont-ils su faire avancer leurs thèses? Leur interventionnisme, pour agaçant soit-il, est-il efficace?
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Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est manqué. Les élus écologistes français se sont éloignés de la défense de leurs thèses pour envahir le champ social occupé par la gauche ou, pis, pour ne plus vouloir que des postes. Mais, s'ils ont ainsi mobilisé leurs esprits dans la politicaillerie, c'est parce que leurs méthodes sont, sur le fond et partout, en échec. Les Français ne sont pas isolés, le recul des Verts est mondial.
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Les défenseurs écologistes, du moins ceux qui parlent au nom de leurs partis, opposent toujours le PIB et l'environnement. Ils n'ont de solutions pour faire prévaloir l'écologie que de brimer l'économie, par la contrainte et la bureaucratie, au lieu de se vouloir les inventeurs concrets d'une nouvelle économie frugale. Leur combat contre les infrastructures, dont les aéroports, fait d'eux des réactionnaires au lieu d'avant-gardistes. L'énergie, singulièrement le nucléaire, les obnubile; ils devraient être en pointe pour soutenir la recherche et les inventions rentables.
Pour servir leurs justes thèses, les écologistes devraient s'interroger au fond et admettre que, tant que leurs représentants ne se réconcilient pas avec le progrès, avec l'économie et avec la science, ils continueront à pester contre le cours de l'histoire sans parvenir à le modifier.
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Une partie des écologistes politiques, associatifs et intellecutels ont instauré leur bien-pensance contre certaines vérités générales et le débat scientifiques et ont aussi instauré un lobby bio ces dernières années. S'opposant aux Ogm, au nucléaire, au gaz de schiste ou encore aux nanotechnologies quitte à être parfois contre la recherche au profit des lobbys industriels qu'ils prétendent combattre, ça ne passe pas toujours non plus auprès d'une grande partie de l'opinion publique qui se rend bien compte que certains prônent un capitalisme vert en promouvant une écologie punitive avec un vide sidéral en matière industriel tout en rejetant parfois la recherche technique et scientifique. S'il faut trouver des alternatives au nucléaire et gaz de schiste et passer à la première à la seconde génération d'ogm pour leurs expérimentations, il convient tout autant de dire que les énergies renouvelables et l'alimentation bio ont aussi des défauts et ne sont pas profitables à tous non plus! Une autre écologie qui ne serait pas réactionnaire mais progressiste, humaniste et qui ne rejette pas la science est-elle possible?Je pense que oui mais ça ne se fera pas du jour au lendemain.
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