http://www.sudouest.fr/2013/11/03/dans-la-gueule-des-loups-1218433-706.php
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Vous décrivez l’homme et le loup tels des « ennemis nés il y a trente mille ans ». Si leur cohabitation n’a jamais été possible, comment pourrait-elle le devenir aujourd’hui, notamment chez les éleveurs ?
Vivre ensemble est en effet utopique, mais cohabiter ne l’est plus. Puisque le loup est protégé à l’échelle mondiale, cela suppose qu’il doit être strictement régulé là où il pose de gros problèmes. Il faut une gestion différenciée, et d’abord arrêter de faire croire que les enjeux sont les mêmes parmi les grands espaces dépeuplés et au beau milieu d’une région d’élevage. Hélas, une certaine loi du silence nous empêche de dire que la situation est également très tendue en Italie et en Espagne. On considère que le loup est un problème français et qu’ailleurs les choses se passent bien. C’est entièrement faux, même si, chez nous, sa gestion se révèle encore plus inefficace. Tout le monde a une idée sur le loup - en général très favorable - mais personne ou presque n’a à en payer les conséquences.
Vous militez donc pour une augmentation des tirs de prélèvement ?
Avec l’appui des chasseurs, oui. Et je suis également favorable à des zones d’exclusion permanente, comme cela est le cas dans les Cévennes, pour mieux cantonner le loup dans des régions où il y a beaucoup de gibier. Certes, il y aura toujours des dommages collatéraux, mais il est des zones où le loup n’a plus sa place, notamment lorsqu’il pèse trop sur la vie des bergers. On parle beaucoup de biodiversité, mais la biodiversité, c’est aussi avoir des moutons qui pâturent en montagne. Sans parler du loup qui désormais se balade en Haute-Marne et même dans l’Aube… Si l’on ne fait rien, vous verrez que de gros syndicats agricoles ne vont pas tarder à s’en mêler eux-mêmes. Déjà, d’ailleurs, les gens des villes commencent à moduler leur opinion. Quand le loup s’approche, il est vite moins gentil…
Mais à trop vouloir réguler sa présence, ne risque-t-on pas de l’éradiquer à nouveau de notre paysage ?
Non, car en Europe le loup n’a rien d’une espèce en voie de disparition, et encore moins dans le monde. En disant cela, j’invite simplement les anti et les pro- loup à faire davantage preuve de nuance. Car, sinon, pourquoi ne pas carrément réfléchir à la réintroduction du lion ? Après tout, celui-ci frayait encore dans nos contrées quelques milliers d’années avant Jésus-Christ.
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Si il doit y avoir zone d'exclusion cela doit être toutes les zones de pâturages...
Le loup est il protégé au niveau mondial? pas par l'uicn qui le classe comme les sangliers, les renards...
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Vous décrivez l’homme et le loup tels des « ennemis nés il y a trente mille ans ». Si leur cohabitation n’a jamais été possible, comment pourrait-elle le devenir aujourd’hui, notamment chez les éleveurs ?
Vivre ensemble est en effet utopique, mais cohabiter ne l’est plus. Puisque le loup est protégé à l’échelle mondiale, cela suppose qu’il doit être strictement régulé là où il pose de gros problèmes. Il faut une gestion différenciée, et d’abord arrêter de faire croire que les enjeux sont les mêmes parmi les grands espaces dépeuplés et au beau milieu d’une région d’élevage. Hélas, une certaine loi du silence nous empêche de dire que la situation est également très tendue en Italie et en Espagne. On considère que le loup est un problème français et qu’ailleurs les choses se passent bien. C’est entièrement faux, même si, chez nous, sa gestion se révèle encore plus inefficace. Tout le monde a une idée sur le loup - en général très favorable - mais personne ou presque n’a à en payer les conséquences.
Vous militez donc pour une augmentation des tirs de prélèvement ?
Avec l’appui des chasseurs, oui. Et je suis également favorable à des zones d’exclusion permanente, comme cela est le cas dans les Cévennes, pour mieux cantonner le loup dans des régions où il y a beaucoup de gibier. Certes, il y aura toujours des dommages collatéraux, mais il est des zones où le loup n’a plus sa place, notamment lorsqu’il pèse trop sur la vie des bergers. On parle beaucoup de biodiversité, mais la biodiversité, c’est aussi avoir des moutons qui pâturent en montagne. Sans parler du loup qui désormais se balade en Haute-Marne et même dans l’Aube… Si l’on ne fait rien, vous verrez que de gros syndicats agricoles ne vont pas tarder à s’en mêler eux-mêmes. Déjà, d’ailleurs, les gens des villes commencent à moduler leur opinion. Quand le loup s’approche, il est vite moins gentil…
Mais à trop vouloir réguler sa présence, ne risque-t-on pas de l’éradiquer à nouveau de notre paysage ?
Non, car en Europe le loup n’a rien d’une espèce en voie de disparition, et encore moins dans le monde. En disant cela, j’invite simplement les anti et les pro- loup à faire davantage preuve de nuance. Car, sinon, pourquoi ne pas carrément réfléchir à la réintroduction du lion ? Après tout, celui-ci frayait encore dans nos contrées quelques milliers d’années avant Jésus-Christ.
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Si il doit y avoir zone d'exclusion cela doit être toutes les zones de pâturages...
Le loup est il protégé au niveau mondial? pas par l'uicn qui le classe comme les sangliers, les renards...
Ca y est encore un article des pasto-trouillards sur le grand méchant loup !
RépondreSupprimerCombien de victimes dévorées par le loup en Europe sur les 50 dernières années ?
Dites les pasto-trouillards, vous voulez interdire la voiture et l'avion aussi ?
C'est à mourir de rire !!!!!
Ce "petit jean" semble plus jouer au "petit provocateur", et nous témoigne davantage d'absence de plombs dans la cervelle que de cohérence et d'esprit constructif...
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