http://www.elcomercio.es/v/20130708/oriente/cientos-ganaderos-cortan-rotonda-20130708.html
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En réponse aux attaques de loups dans les estives des Picos de Europa et leur aire d’influence, les
éleveurs ont interrompu le trafic pendant deux heures
PAULA MARTÍNEZ - CANGAS DE ONÍS. 8 juillet 2013 © EL COMERCIO DIGITAL
(traduction : B. Besche-Commenge ASPAP/ADDIP) ICI
Hier après midi l’accès au rond point de Soto de Cangas a été interrompu pendant deux heures. Plusieurs centaines de bergers de la zone se sont rassemblés pour protester contre les incessantes attaques de loups. La manifestation s’est déroulée dans le calme, à part un ou deux petits incidents sans aucune importance. Le slogan défendu par le collectif est très clair, comme l’indiquait Juan Antonio Valladares, coordinateur de la plateforme de l’Élevage Extensif des Asturies : « nous exigeons que l’on trouve une solution à la tuerie de nos animaux », et il ajoutait : « nous ne demandons l’extermination d’aucune race, nous voulons la coexistence et pouvons même accepter quelques pertes, mais la situation actuelle est invivable. »
Les témoignages des victimes des loups sont multiples, et certains éleveurs voient traîner depuis plus de cinq ans les processus administratifs pour toucher les indemnisations correspondant au préjudice subi. Une habitante de Santianes de Ola, à Cangas de Onís, Concepción Nieda, explique comment hier matin « nous avons trouvé mortes deux vêles d’un an ». Ce ne sont pas les premières bêtes qu’elle perd, en deux ans elle arrive à un totale de huit.
Sur la montagne de Cuana, José Manuel Martínez, de Igena, un autre village du territoire de Cangas, a perdu depuis le début de la saison un total de quarante brebis et dix sept chèvres. Mais on n’a pas reconnu que c’était les loups qui avaient tué les animaux, résultat : pas la moindre indemnisation pour les pertes. Cette estive, qui unit les montagnes de Ribadesella, Llanes, et Cangas de Onís, est une des zones où se produisent le plus d’attaques, où « chaque jour trois ou quatre bêtes meurent », et c’est pour cela que n’y monte plus le petit bétail mais seulement des vaches.
Les attaques du canidé sont au centre des revendications des éleveurs, mais s’y ajoutent l’entretien des pâturages dans la zone des Lacs et le manque de feux dirigés, ce qui augmente l’embroussaillement et diminue la qualité fourragère des estives pour les bêtes.
La mobilisation d’hier est la seconde en un mois. Et les éleveurs sont bien décidés à continuer « jusqu’à ce que soient prises des mesures efficaces et drastiques ». Il ne cèdent pas à une impulsion incontrôlée en agissant ainsi parce qu’ils agissent dans l’urgence, et s’ils sont biens conscients que les premières victimes de leur action furent les touristes qui se trouvèrent bloqués dans leur accès au sanctuaire de Covadonga, ils le considèrent comme un dommage collatéral à la cause qu’ils défendent. Ils ont déjà programmé une nouvelle action revendicative pour le 28 juillet, ils couperont la circulation sur le même modèle, et ce sera alors la route des autobus du plan de transport qui permet d’accéder aux Lacs.
"Pour les photos rendez vous sur le document d'origine...
mais non en Italie, Espagne et ailleurs tout se passe bien. Seuls les éleveurs Français n'arrivent pas à s'en sortir! http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/
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